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Une ville, une histoire
Baba Aroudj, maître d?Alger (8e partie)
Publié dans Info Soir le 26 - 05 - 2005

Résumé de la 7e partie Les Turcs ne parviennent pas à chasser les Espagnols du Penon d?Alger. Les Algériens, déçus et surtout exaspérés par le comportement de leurs «hôtes» cherchent à s?en débarrasser.
Une après-midi, alors que Sélim Toumi prend son bain dans son étuve, Aroudj et un de ses hommes s?y introduisent en secret. Ils surprennent le cheikh et l?étranglent. Les deux hommes le laissent étendu sur le sol et s?en vont. Aroudj retourne dans l?étuve quelques instants après et se met à crier : «On a tué le cheikh Toumi ! On a tué le cheikh Toumi !»
Les gardes du palais accourent. La nouvelle se répand aussitôt. Les notables comprennent vite ce qui s?est passé, mais personne n?ose accuser Aroudj de peur de subir le sort du malheureux Toumi. Le fils de ce dernier, qui était encore un enfant, court chercher refuge à Oran occupée par les Espagnols. Le marquis de Comarès lui réserve un bon accueil et promet de l?aider à récupérer sa ville.
Aroudj n?a pas de peine à se faire proclamer émir par ses hommes : les Algériens, tenus par la peur, ne s?y opposent pas. De toute façon, avec Aroudj, ils savent au moins qu?ils seront protégés des Espagnols, qui n?oseront pas prendre la ville même si, pour le moment, il ne parvient pas à les chasser du Penon.
Dès les premières semaines de son règne, Aroudj entreprend des travaux de fortification d?Alger. Il fait également placer partout des canons, en prévision d?une attaque des Espagnols.
Tout cela est fait pour rassurer les Algériens, mais les soldats turcs vont se comporter comme en pays conquis, faisant subir humiliations et exactions aux habitants.
Le mécontentement devient général et, bientôt, un mouvement d?opposition à la présence de Aroudj et de son armée se dessine. Des notables entrent dans la conspiration et, dans l?impossibilité de chasser eux-mêmes Aroudj, décident de demander l?aide de l?extérieur. Des contacts sont établis avec les Espagnols. On convient, en fixant un jour précis, d?armer des hommes et de les tenir prêts à attaquer. Pour attirer les Turcs hors des remparts, on brûlera des navires de corsaires, alliés de Aroudj, qui se trouvent sur une plage, du côté de Bab el-Oued : une fois les Turcs sortis pour éteindre l?incendie, on fermerait la porte derrière eux.
D?autres navires seraient brûlés, à l?autre bout de la ville. C?est alors qu?on ferait entrer les Espagnols qui se joindraient aux conspirateurs sur place et mettraient hors d?état de nuire tous les Turcs qu?on trouverait. Aroudj et tous ceux qui étaient avec lui, occupés à éteindre les incendies, subiraient le même sort.
Le plan est tenu secret mais, sans doute, par quelque espion à sa solde, Aroudj en a vent. Il ne fait rien pour déjouer la conspiration, préférant attendre que les conspirateurs entrent en scène. Néanmoins, il renforce la garde autour des vaisseaux.
Au jour convenu ? un vendredi, jour de grande prière publique ? Aroudj se rend à la mosquée où les notables, qui ont trempé dans la complot, se rendent également. Le Turc fait alors fermer les portes de l?édifice et donne l?ordre à ses hommes de faire sortir de la foule ceux qui ont décidé sa perte. Il les exécute sur place et expose les cadavres sur la place publique.
Ceux qui devaient incendier les bateaux ainsi que ceux qui devaient prendre les armes ne font rien, effrayés par ce qui est arrivé à leurs compagnons.
Les Espagnols n?entrent donc pas dans la ville, dont les Turcs vont rester les maîtres. Aroudj va multiplier les signes d?apaisement en direction de la population, qui n?aura d?autre choix que de se soumettre. (à suivre...)


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