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Histoires vraies
Les frères ennemis (2e partie)
Publié dans Info Soir le 18 - 09 - 2005

Résumé de la 1re partie n A Santa Rosanna, un village de Sicile, une querelle oppose deux frères, Luigi et Mario Sebastiani.
Luigi se met à courir, le béret à la main. Le chien vient à sa rencontre en grondant. Il le chasse d'un coup de pied tout en appelant son frère et sa belle-s?ur : «Mario... Gina... Vous êtes là ?»
Il s'arrête devant la maison apparemment fermée et continue à appeler. A la fin, la porte s'ouvre et Gina paraît sur le seuil. Elle a une expression de colère.
«Que fais-tu là ? Qui t'a permis ?»
Sans répondre, Luigi Sebastiani questionne à son tour : «Mario n'est pas là ?»
Gina secoue la tête. «Non. Il est parti il y a une heure s'occuper des bêtes.»
Luigi tend le béret : «Regarde ce que j'ai trouvé sur le chemin. J'ai peur qu'il ne lui soit arrivé quelque chose.»
Sa belle-s?ur prend l'objet. Le tourne et le retourne dans ses doigts, puis elle le fixe avec un drôle d'air et elle se met à crier : «Assassin ! assassin !»
Luigi Sebastiani reste sans réaction ! Il voudrait dire quelque chose, mais il est trop surpris pour cela. Jetant le béret à terre, Gina rentre dans la maison d'un bond et claque la porte derrière elle.
Luigi, pendant un moment, ne sait que faire, puis il ramasse le béret et se décide à aller trouver les carabiniers. Après tout, c'est son devoir, même s'il s'agit de son frère. Il doit faire part de sa découverte à la police.
Le lieutenant l'accueille sans trop d'amabilité : «Alors, Sebastiani. Je parie qu'il s'agit de votre frère. Vous vous êtes disputés, hein ?»
Luigi lui répond d?un air sombre : «Ce n'est pas ça, lieutenant. J'ai peur qu'il ne soit arrivé un malheur. J'ai trouvé le béret de Mario sur la route et sa femme ne sait pas où il est.»
Du coup, l'attitude du lieutenant change du tout au tout. Son visage se ferme. Il était agacé, il devient soupçonneux.
«Mais on dirait qu'il y a du sang sur ce béret !»
Il fait un signe à deux de ses hommes.
«Allez, venez avec moi vous autres. Sebastiani, vous allez me montrer où vous avez fait votre découverte.»
Durant le trajet jusqu'à la ferme, personne ne parle. Luigi surveille le lieutenant Bertoni qui, de son côté, ne le quitte pas des yeux. Il n'y a pas de doute, pense Luigi, il a l'air de me soupçonner. Ce qui est normal dans un sens. Tout le monde sait bien que je déteste mon frère, je fais un suspect idéal. Mais il leur faudra quand même des preuves.
Arrivé sur les lieux, le lieutenant examine le sol avec minutie.
«On dirait les traces de Mario. Et puis, il y en a d'autres aussi. Celles d'un homme.»
Luigi Sebastiani hausse les épaules.
«Evidemment. Ce sont les miennes.»
Le lieutenant le regarde en plissant légèrement les yeux : «Vous vous êtes battus, hein? Allez, dites-moi la vérité.»
Luigi commence à s'énerver.
«La vérité, je vous l'ai dite quand je suis venu vous voir. J'ai trouvé ce béret sur le chemin, mais je n'ai pas vu Mario. Vous n'avez pas le droit de me traiter de menteur.»
Le lieutenant change de ton à son tour.
«Eh bien, c'est ce qu'on va voir. On va fouiller chez vous et pas plus tard que tout de suite.»
Luigi sait qu'il pourrait s'opposer à cette fouille sans mandat. Mais pourquoi le ferait-il ? Au contraire, les carabiniers ne trouveront rien et ce sera le meilleur démenti à leurs soupçons.
Une fois dans la ferme, les policiers se mettent en devoir d'explorer la maison de la cave au grenier. Et le résultat ne tarde pas. Un des hommes revient avec un paquet de vêtements.
«Regardez ce que je viens de trouver dans la chambre à coucher, chef !»
Luigi écarquille les yeux. Entre les bras du policier, il reconnaît parfaitement la chemise et le pantalon de son frère. Ils sont tachés, recouverts de sang. (à suivre...)


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