Résumé de la 7e partie n La petite Aïcha trouve encore la deuxième énigme que le roi a posée à son père. Une fois de plus, il va, grâce à elle, échapper à la mort. Arrivé devant le roi, le bûcheron est, comme la première fois, pris de panique. Et si la réponse donnée par Aïcha n'était pas la bonne ? Et si sa petite, si intelligente pourtant, s'était trompée ? Le roi, il le sait, ne l'épargnerait pas ! «Alors, demande le souverain, tu as une réponse à mon énigme ? — Oui», dit le bûcheron. Et il répète fidèlement ce que lui a dit Aïcha : «Votre arbre, Majesté, c'est l'année, les douze branches ses mois, quant aux feuilles, il s'agit des jours ! — Voilà une réponse juste», dit le roi. Les yeux du bûcheron s'allument. Le roi va sans doute, comme la première fois, lui offrir une bourse pleine de pièces d'or. Mais le roi ne fait rien de cela. «C'est bien, dit-il au bûcheron, ta fille vient de prouver que c'est une fille intelligente, la plus intelligente du royaume même, puisqu'elle est la seule à trouver la réponse à mes énigmes. Aussi ai-je décidé de l'épouser !» Le bûcheron manque de tomber à la renverse. «Votre Majesté…», balbutie-t-il. «Quoi ? dit le roi, ma demande te rebute ?» Il est prêt à se mettre en colère, à punir l'insolent bûcheron, mais celui-ci se confond aussitôt en excuses. «Ce n'est pas cela Majesté... C'est pour moi et ma fille un grand honneur...Mais ma fille n'est pas digne de vous et moi, je ne suis pas digne de vous avoir pour gendre ! Moi, un pauvre bûcheron...» Le visage du roi se décrispe et un sourire l'illumine. «Je connais ta condition et celle de ta fille, mais qu'importe, je veux avoir à mes côtés, pour régner, une telle femme. Elle sera certainement plus compétente que le plus compétent des vizirs !» Le bûcheron tombe aux pieds du roi. Celui-ci le relève. «Ne t'humilie plus ainsi. Désormais, nous sommes de la même famille. Rentre chez toi, demande à ta fille de se préparer. Dans quelques jours j'enverrai mes serviteurs chez toi, pour lui apporter son trousseau, puis, tu viendras au palais et nous fixerons la date du mariage. — Majesté, ne voulez-vous pas, auparavant voir celle que vous voulez épouser ? Peut-être qu'elle ne vous plairait pas...» Le roi sourit de nouveau. «J'ai demandé qu'on me fasse son portrait et on m'a dit qu'elle était très belle ! Elle est digne de régner à mes côtés !» Cette fois-ci, le bûcheron ne trouve rien à dire. Il rentre chez lui et annonce la nouvelle à Aïcha. Sa mère, ses sœurs et ses frères n'en reviennent pas. «Tu seras reine, tu auras tout ce que tu voudras, tu vivras dans le bonheur ! — Un bonheur que vous partagerez avec moi», dit modestement la jeune fille. (à suivre...)