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Une ville, une histoire
La vie merveilleuse de Sidi Ali Ou Moussa (3e partie)
Publié dans Info Soir le 06 - 11 - 2006

Résumé de la 2e partie n Au XVe siècle, Sidi Ali Ou Moussa est parvenu à s'imposer par sa piété, sa générosité et son immense savoir.
Voilà dans quelles conditions Sidi Ali a accompli son premier prodige, un prodige qui devait établir sa réputation dans toute la Kabylie et lui valoir le surnom de Sidi Ali N'Founas, Sidi Ali de la Vache.
Un jour, le village, dont dépend la zaouïa et où vit Sidi Ali, décide de faire une timechret ou, comme on dit également en Kabylie, une uzi'â : on cotise pour acheter un bœuf, une vache ou même des moutons, on les égorge et on divise la viande, en parts égales, entre tous les villages. On honore les saints et, en même temps, on donne aux plus pauvres l'occasion de manger de la viande.
La djemaâ, après avoir décrété la uzi'â, collecte l'argent, les riches donnent toujours la plus grosse part, les démunis ne donnant rien. Une vache est ainsi achetée. On l'égorge, on la dépèce et, tandis que la peau sèche au soleil, on procède au partage de la viande. Chacun foyer, en fonction du nombre de ses membres, reçoit sa part. Seulement, on oublie la zaouïa où vivent les tolbas.
Les membres de la djemaâ sont encore là quand Sidi Ali Ou Moussa vient à passer. Il remarque la peau de vache, étalée au soleil.
«Qui s'apprête à célébrer une fête ? demande-t-il.
— Ce n'est pas une fête, répond un membre de la djemaâ.
— Alors qu'est-ce que cette peau que vous faites sécher au soleil ? Elle provient d'un animal qu'on vient d'égorger !
— Oui, dit l'homme, c'est pour une uzi'â !»
Sidi Ali fronce les sourcils. «Vous avez procédé au sacrifice d'un animal ; où est la viande ?
— Nous l'avons partagée entre nous, dit l'homme, ainsi que l'exige la coutume. Nous avons réparti les parts avec égalité !
— Avez-vous pensé aux tolbas de la zaouïa ?
— J'avoue, dit l'homme, que nous avons oublié la zaouïa de cheikh M'hamed !
— Oubliée ? s'écrie Sidi Ali, mais ce que vous avez fait là est contraire aux coutumes kabyles.»
Il frappe de sa canne et aussitôt les morceaux de viande, quittant les mains et même les marmites où on avait commencé à les faire cuire, arrivent sur la place du sacrifice. Et les gens, émerveillés, voient l'animal se reconstituer.
On crie au prodige. Sidi Ali, lui, dit, imperturbable : «Procédez de nouveau au sacrifice, mais cette fois, n'oubliez pas la part de la zaouïa de cheikh M'hamed.»
On ne se le fait pas répéter deux fois. La vache est attachée par les pattes, culbutée puis égorgée. Et cette fois, dans le partage, on n'oublie ni cheikh M'hamed ni les tolbas qui étudient sous sa direction. (à suivre...)


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