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Khenchela
Où sont passés les tisseurs ?
Publié dans Info Soir le 20 - 05 - 2008

Artisanat n Comme la plupart des métiers artisanaux, le tissage traditionnel de la laine est en déclin, en raison notamment de la forte concurrence que lui imposent les nouvelles industries textiles.
Il n'y a pas si longtemps, des articles en laine bien de chez nous emplissaient les étals et attiraient les plus exigeants. On y appréciait volontiers le burnous et la qachabiya, pour les hommes, et el-bekhnouq pour les femmes rurales, sans compter les bonnes vieilles couvertures et autres tapis en laine tissés et ornés à la manière locale.
Pour tous ces articles, un seul outil de production : le séculaire métier à tisser (esseddaya), inséparable d'un foyer auressien type, à côté du moulin de pierre, du tamis (ghorbal), du sac à provisions en peau de bête (el-mezouad), du mortier (el-mehres), du plat en terre cuite (tadjin) ou encore (el-gassâa) grand plat servant notamment à la préparation du couscous.
La fabrication d'un habit traditionnel à base de laine n'est pas une sinécure. Elle passe, après la tonte, par plusieurs phases plus pénibles les unes que les autres dont le lavage, le cardage (el-qerdacha), le filage (el-meghzel) et enfin la teinture. La teinture traditionnelle recourt à des recettes à base de produits naturels dont le henné et les écorces de grenades.
Mais les ateliers des teinturiers, jadis répandus dans les villages ou à proximité des grandes marchés, ont aujourd'hui totalement disparu. Il est ainsi devenu très difficile, de nos jours, de se faire confectionner une qachabiya entièrement artisanale, même dans les régions rurales les plus enclavées, en raison de la perte des métiers annexes au tissage dont la teinture.
Et si par chance l'on parvient à en dénicher une, le prix proposé est franchement dissuasif pour la plupart. N'échappant pas à l'infortune que connaissent les autres métiers séculaires, les ateliers de couture traditionnelle, appelée localement «sedara», ont fini, eux aussi, par fermer l'un après l'autre.
Ces derniers ne chômaient presque jamais et accueillaient assez tôt les lots de laine filée destinée à la confection du burnous et de la qachabiya pour les longs mois de grand froid que vivent ces contrées de l'intérieur. Les femmes de la région rivalisaient alors dans la décoration des couvertures (hanbel et bsat) en laine.
«el-hanbel el-margoum», (couverture de luxe décorée), était surtout l'œuvre de jeunes mariées et était généralement offert par les mères aux fils à marier.
Son usage est surtout réservé aux invités de marque lors des grandes cérémonies familiales. Les motifs de ces couvertures sont nombreux dont l'épée, la lance et certains bijoux traditionnels. Ce sont presque les mêmes motifs conservés aujourd'hui par le célèbre tapis de Babar.


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