Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a estimé, hier, mercredi, que son homologue américain Barack Obama aurait du mal à mettre en place sa politique de «changement en raison de la pression sioniste», selon des propos rapportés par l'agence iranienne Mehr. «Le président américain a accédé au pouvoir en faisant campagne avec le slogan du changement, mais j'estime très peu probable que les dirigeants israéliens lui permettent de faire son travail», a affirmé Ahmadinejad lors d'une conversation téléphonique avec le président vénézuélien Hugo Chavez, allié de Téhéran et autre bête noire des Etats-Unis. L'Iran ne reconnaît pas l'existence d'Israël et Ahmadinejad s'est attiré la condamnation de la communauté internationale en prédisant régulièrement la disparition de l'Etat hébreu et en mettant en doute la réalité et l'ampleur de l'Holocauste des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Mahmoud Ahmadinejad a déclaré, mardi, que son pays était prêt au dialogue avec les Etats-Unis mais dans l'égalité et le respect mutuel, à l'occasion du 30e anniversaire de la révolution islamique. Il répondait au nouveau président américain, qui avait émis l'espoir de créer «dans les prochains mois des ouvertures» entre les Etats-Unis et l'Iran qui permettront «de s'asseoir à une table, face à face».