Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Lancement de l'idée d'une grande commission mixte parlementaire algéro-française Suite à la visite du président de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale française à Alger
Le président de la commission des affaires étrangères à l'Assemblée nationale française, M. Axel Poniatowski, a lancé l'idée de création d'une grande commission parlementaire algéro-française afin d'intensifier la diplomatie parlementaire entre les deux pays. «La France a deux grandes commissions parlementaires, l'une avec la Russie et l'autre avec le Canada, l'idée aujourd'hui est de créer la troisième avec le Parlement algérien d'ici à quelques semaines», a déclaré M. Poniatowski à la presse à l'issue d'une audience que lui a accordée le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci. «Notre souhait, nous les parlementaires français, c'est de pouvoir intensifier les échanges entre les deux pays dans le domaine de la diplomatie parlementaire», a-t-il dit, soulignant que «c'est très important que nous puissions multiplier et accentuer les relations entre la France et l'Algérie dans ce domaine». M. Poniatowski a indiqué que les discussions avec le chef de la diplomatie algérienne, «ont porté sur un certain nombre de sujets d'intérêts généraux qui concernent les deux pays, dont le projet de l'UPM». Il a ajouté que «l'intérêt qu'ont les entreprises françaises pour investir davantage en Algérie» a été également abordé. La dernière offensive israélienne dans la bande de Ghaza ou l'inculpation du diplomate algérien en France, Mohamed Ziane Hasseni, dans le cadre de l'enquête sur le meurtre en 1987 à Paris de Ali Mecili, «n'ont pas refroidi les relations d'Etat à Etat entre les deux pays», a poursuivi M. Poniatowski. Si la situation au Proche-Orient reste «éminemment problématique», il faut «faire attention à ce que l'Union pour la Méditerranée [UPM] ne soit pas trop dépendante du côté proche-oriental plutôt que de ce côté-ci de la Méditerranée», a-t-il ajouté. Interrogé au sujet des relations franco-algériennes, M. Poniatowski a cité la formule «ni ingérence ni indifférence» et précisé qu'au niveau économique, les «échanges commerciaux, satisfaisants mais insuffisants, devaient être développés en recherchant l'intérêt des deux pays».Dans ce cadre, il est à noter que le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, M. Abdelhamid Temmar, a reçu mercredi le député et président de la commission des affaires étrangères à l'Assemblée nationale française, M. Axel Poniatowski en présence de l'ambassadeur de France en Algérie, M. Xavier Driencourt. «L'entretien a porté sur les relations de coopération économique et sur les voies et moyens de leur développement», indique le ministère dans un communiqué. Les deux parties, tout en examinant les efforts déjà consentis de part et d'autre pour hisser les relations de partenariat à leur niveau actuel, ont souligné «la nécessité pour les opérateurs économiques de tirer avantage des opportunités existantes et des complémentarités entre les économies des deux pays», ajoute la même source. A. R.