Cinq soldats tués dans des affrontements arméno-azerbaïdjanais près du Karabakh Trois soldats arméniens et deux militaires azerbaïdjanais ont été tués dans des affrontements survenus près du Nagorny-Karabakh, territoire disputé par Erevan et Bakou, a indiqué hier le ministère de la Défense de l'Azerbaïdjan. «Les forces arméniennes ont tenté d'attaquer (les positions azerbaïdjanaises) près du village de Tchaïly, dans la région de Terter, le 31 août», a précisé le ministère dans un communiqué. «Les militaires azerbaïdjanais ont repoussé l'attaque. Trois soldats arméniens et deux soldats azerbaïdjanais ont été tués», a-t-il ajouté. Les accrochages entre Arméniens et Azerbaïdjanais sont très fréquents aux abords du Nagorny Karabakh. Le Nagorny Karabakh, territoire peuplé majoritairement d'Arméniens, rattaché à l'Azerbaïdjan pendant la période soviétique, a proclamé son indépendance, non reconnue par la communauté internationale, après une guerre qui a fait 30 000 morts et des centaines de milliers de réfugiés entre 1988 et 1994. Un cessez-le-feu a été signé en 1994, mais Bakou et Erevan n'arrivent pas à se mettre d'accord depuis sur le statut de la région, qui reste une source de tension dans le Caucase du Sud. Une médiation est menée par le Groupe de Minsk, créé par l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), qui réunit la Russie, les Etats-Unis et la France. Il mène depuis plus de dix ans une médiation pour tenter de trouver une issue politique à la crise. Le Kenya appelle la communauté internationale «à ne pas isoler le Soudan» Le président kenyan Mwai Kibaki a appelé la communauté internationale «à ne pas isoler le Soudan, plus grand pays africain», alors que Khartoum «prépare l'organisation d'un référendum» en janvier 2011, ont rapporté hier des agences de presse citant un communiqué de la présidence. «Mon souhait est que la communauté internationale puisse être consciente de la situation délicate du Soudan et agir de façon dynamique. Nous ne devrons pas isoler le peuple soudanais», a souligné le président Kibaki, s'exprimant à l'ouverture du 14e sommet régional du marché commun de l'Afrique orientale et australe (Comesa) mardi au Swaziland. Le chef de l'Etat kenyan a appelé les pays membres du Comesa à soutenir et à encourager la mise en application de l'Accord de paix global (CPA) au moment où le Soudan prépare l'organisation d'un référendum sur le devenir du sud du pays. Le président Kibaki a salué les dirigeants soudanais qui ont convenu de travailler en commun «pour construire un pays pacifique et prospère», ajoutant que «des progrès ont été enregistrés, notamment durant les récentes élections générales».