Photo : APS De notre correspondant à Annaba Mohamed Rahmani Finalement et face au pourrissement que connaît le conflit opposant le bureau du syndicat ArcelorMittal d'El Hadjar aux membres du conseil de participations, la Centrale syndicale a réagi en organisant une importante réunion pour trancher la question. Le conclave sous la présidence de M. Abdelmadjid Sidi Saïd, secrétaire général de l'UGTA, le 8 septembre courant s'est tenu en présence de MM. Rachid Aït Ali, Telli Achour, Smaïn Kouadria, et Lotfi Farah respectivement chef de cabinet de la Centrale syndicale, secrétaire national chargé des conflits, secrétaire général du syndicat d'entreprise ArcelorMittal et secrétaire chargé des conflits au niveau de l'entreprise. Smaïn Kouadria avait présenté un rapport sur la situation générale qui prévaut dans le complexe sidérurgique en focalisant sur les événements qui l'avaient secoué dernièrement menaçant sa stabilité avant de remettre des documents et des écrits par lesquels il incrimine le comité de participations dans lesdits événements. Les documents en question rapportent qu'un véritable complot a été préparé par le camp adverse pour faire capoter les négociations en cours avec la direction du complexe, négociations qui découlent de l'accord signé le 11 juillet 2010 avec l'employeur. «Ces éléments est-il explicitement rapporté, qui sont assimilés à des représentants des travailleurs et donc membres de l'UGTA sont derrière tous les incidents qui ont eu lieu et s'opposent ouvertement au mouvement de redressement à l'intérieur du complexe pour revenir aux anciennes pratiques où le désordre régnait.» Deux autres documents, l'un portant sur le soutien des sections syndicales des 32 unités du complexe signé par 102 représentants des travailleurs sur les 140 que compte le complexe et l'autre un retrait de confiance au bureau exécutif du comité de participations soutenu par 70 signataires sur les 110 membres élus au dit comité.La réunion qui avait duré deux heures a permis aux uns et aux autres de faire le tour de la question et d'étudier les possibilités offertes pour régler définitivement le conflit. Le communiqué final fait état du refus et de la condamnation par la Centrale syndicale du recours à la violence quels que soient les objectifs visés ainsi que le fait de porter atteinte à la liberté syndicale par la fermeture du siège du syndicat et la persécution des syndicalistes avant d'annoncer que des mesures sévères et d'importantes décisions vont être prises dans la semaine qui suit la fête de l'Aïd pour mettre fin au chaos qui prévaut à l'intérieur du complexe et revenir à la légalité.