Photo : S. Zoheïr Par Algérie presse service L'ancien chef du gouvernement et membre de la délégation algérienne aux accords d'Evian, M. Rédha Malek, a indiqué jeudi dernier à Boumerdes qu'il était temps de résoudre la question sahraouie par une solution rationnelle et réaliste qui réponde aux aspirations du peuple sahraoui. L'indépendance du Sahara Occidental ne saurait constituer un obstacle dans l'histoire du grand Maghreb arabe mais permettra plutôt l'instauration de la paix, la stabilité et la prospérité pour les peuples de la région, a souligné M. Rédha Malek à l'occasion de la deuxième université d'été des cadres du Front Polisario et de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). L'édification de l'unité maghrébine «est un devoir historique qui nous interpelle», a ajouté l'intervenant, affirmant que l'indépendance du Sahara Occidental amènera aux peuples de la région paix, stabilité et prospérité. S'adressant au peuple sahraoui, M. Rédha Malek dira «votre combat qui dure depuis plus d'une trentaine d'années est marqué par la résistance et la disposition de tout un peuple à se sacrifier pour la dignit». La lutte permanente du peuple sahraoui n'était pas vaine car ayant jeté les fondements d'un Etat jeune et a permis d'entamer l'édification d'institutions solides a-t-il poursuivi. Il a, par la même, salué la détermination du peuple sahraoui qui reste attaché à son droit à l'autodétermination. Revenant sur la guerre de libération nationale, M. Rédha Malek a invité le peuple sahraoui à en tirer profit rappelant que le peuple algérien et ses dirigeants étaient attachés à l'indépendance et à l'intégrité territoriale de l'Algérie. Les travaux de la deuxième université d'été des cadres du Front Polisario et de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) ont débuté jeudi sous le slogan «La résistance populaire pour l'indépendance» avec la participation de quelque 400 cadres dirigeants du Front polisario, plusieurs membres du gouvernement sahraoui, des représentants d'institutions de la RASD ainsi que des membres du corps diplomatique, des représentants d'organisations algériennes et de partis politiques, des arlementaires et des élus locaux, des membres de la société civile et de militants pour les droits de l'homme en territoire sahraoui.