De notre correspondant à Aïn Defla Madani Azzeddine Quelle crèche choisir pour les enfants ? C'est la question que se posent la plupart des femmes actives aujourd'hui. Les transformations de la société ces dernières années et le mode d'habitat individuel que choisissent la plupart des parents poussent à envoyer les enfants non scolarisé à la crèche, pendant que d'autres optent de vivre à l'intérieur de la grande famille où les tâches à la maison sont partagées et la garde des enfants y est assurée également.Cette nouvelle situation a donc eu un effet sur les enfants dont la garde est parfois confiée à des voisines moyennant paiement. D'autres les laissent durant les heures de travail à leurs parents habitant dans la même ville.Dans la wilaya de Aïn Defla, les couples éprouvent d'énormes difficultés pour placer leurs enfants en crèche et les causes sont multiples : le prix, les activités offertes et la qualité de la prise en charge. On a vu souvent des enfants ne voulant plus y retourner à cause du comportement du personnel avec eux. Certaines femmes actives interrogées à ce sujet disent que le manque de professionnalisme est apparent chez une partie du personnel qui ne répond pas aux normes de qualification et en matière de communication avec les enfants.«Ma fille ne veut plus retourner à la crèche, et elle ne veut même pas me dire les raisons», avoue une jeune femme qui pense, néanmoins, que c'est le programme de la journée qui semble ne pas convenir à son enfant. Notre interlocutrice compte trouver une autre crèche pour sa fille, mais pas sans se renseigner au préalable chez ses collègues et amies pour trouver une garderie convenable.S'agissant des prix, ils varient entre 3 000 et 4 000 DA par mois, des tarifs un peu chers pour les uns et acceptables pour les autres. Cependant, pour une femme travailleuse qui a deux ou trois enfants, elle devra donc dépenser une grande partie de son salaire pour leur prise en charge dans une crèche. Ce pourquoi certaines mamans préfèrent laisser leurs enfants chez la voisine, qui prend beaucoup moins cher.Au niveau du chef-lieu de la wilaya, il existe quatre crèches et une autre en cours d'ouverture. Pour ce qui est de l'hygiène, les propriétaires des crèches ne badinent pas avec, ils savent que cela influerait sur la rentabilité de leurs activités si le nombre de clients diminue à cause de l'insalubrité.Ces derniers temps, le besoin en ces structures se fait ressentir depuis l'augmentation des naissances et la nécessité des femmes de s'impliquer davantage dans les dépenses du foyer en s'adonnant à une activité. Selon des citoyens interrogés, il est important de mettre en place des mesures pour encadrer cette activité en matière de qualification du personnel pour que ces structures arrivent à contribuer positivement dans l'éducation des enfants.