Le Parlement, à travers ses deux chambrez convoquées aujourd'hui en session par le président de la République pour la présentation et le vote du projet de loi portant révision constitutionnelle, se prononcera en toute souveraineté sur le sujet afin de renforcer et de capitaliser la démocratie parlementaire. Celle-ci s'affirme depuis quelques années comme le cadre nécessaire reflétant cette dynamique institutionnelle fondée sur l'équité et les avantages mutuels. La session d'aujourd'hui des deux chambres, qui s'ouvre au Palais des nations, s'affirme comme un facteur important de la vie nationale et comme un élément essentiel de son évolution dans l'esprit même d'un Etat de droit fort et moderne. Il est de la plus haute importance pour le pays de s'inscrire désormais dans la page d'histoire contenant la fierté du peuple, ses sacrifices, son sens des responsabilités et son attachement à sa souveraineté. D'aucuns ne peuvent ignorer que l'Algérien d'aujourd'hui, n'est plus consommateur passif d'une idéologie inadaptée et réformée. Les échos favorables à la révision de la Constitution exprimés par les Algériennes et les Algériens à travers l'ensemble du territoire national, la mobilisation de la majorité parlementaire à faire passer ce projet de loi font foi d'un large consensus. La consécration de la nouvelle Constitution amendée, sera dès ce soir en vigueur, tant les voix des sénateurs et des députés sont acquises en majorité pour le oui, indique un parlementaire dont la formation politique est membre de l'Alliance présidentielle (FLN, RND et MSP). " Le vote se déroulera en toute souveraineté, la majorité des parlementaires des deux chambres vont persévérer dans la voie de l'esprit novateur du chef de l'Etat pour conduire le pays plus en avant dans la direction de l'équilibre, de la stabilité et de la démocratie dynamique, créatrice de l'esprit humain, qui exalte ", indique la même source. Ce qui semble certain, c'est que cette révision constitutionnelle détient le principal atout, à savoir la confiance de l'écrasante majorité des Algériens à travers leurs parlementaires. Une confiance et un respect qui seront utilisés aujourd'hui par les représentants du peuple pour assurer la victoire du " oui ". Une philosophie politique qui anime déjà des horizons nouveaux sous un renouveau où l'essentiel de cette révision cible au travers de ces nouvelles dispositions, la souveraineté du peuple, ce qui est son droit, ce qui est son dû. Cette règle devrait désormais faire son effet. Elle sera le rempart contre toute tendance ou mauvaise tentation. Si bien, des regards se tournent aujourd'hui vers l'Algérie ; si l'on souhaite y voir respecter la liberté d'expression et les droits de l'homme, c'est que les espoirs suscités depuis 1999 sont à la mesure de la grandeur de la nation algérienne, dont le président Abdelaziz Bouteflika incarne les aspirations et symbolise le combat autour de la démocratie. Qu'à cela ne tienne, le président Bouteflika, qui a prêté serment devant la nation et qui entend pleinement assurer toutes les attributions de sa charge, trouve " grâce " auprès du peuple. Les observateurs se rendent à l'éidence : la popularité tenait à l'homme lui-même, à son langage et à ses décisions. Quand le président Bouteflika, met l'accent sur " la rigueur propice à l'accroissement de la productivité et à l'amélioration de la qualité pour préparer l'après-pétrole, ainsi que l'intégralité nécessaire pour défendre l'économie nationale menacée par l'affairisme, les fraudes, la corruption, les détournements de deniers publics ", il acquiert l'adhésion du petit peuple. Ce langage porte, d'autant plus que l'on sait l'homme complètement dévoué à la prospérité et au progrès de chaque Algérien. Il s'est affirmé, en vertu de ses grandes responsabilités, le garant constitutionnel de l'unité, de la continuité et de la sécurité et le promoteur du progrès national.Si, au bout d'une décennie, le président Abdelaziz Bouteflika a imprimé son style en Algérie, il a aussi imposé l'image nouvelle du pays sur la scène internationale.