Il est tenu compte du fait qu'il y a une conjonction entre l'impossibilité qu'existe un retour vers l'Etat providence et l'absence d'investisseurs en mesure de créer les conditions d'une compensation, à savoir sur le plan social et sur celui de l'industrialisation par les moyens de l'Etat.Cela devrait inévitablement produire de l'inquiétude, d'abord du manque d'éléments pouvant permettre de donner une lecture optimiste de l'avenir car les positionnements futurs des pays industrialisés ne peuvent pas être appréhendés en termes de comportement à l'égard des pays en développement, du comportement de leurs investisseurs bien entendu. dont le nôtre. Il n'y aura pas de retour au socialisme, ce qui revient à dire que le modèle économique et social des premières décennies est déclaré périmé, alors que c'est la confusion pour le modèle qui lui succéda, ou plutôt qui lui succèdera car, pour le moment, nous sommes sur une passerelle sur laquelle le stationnement durable est interdit. En découlera-t-il un accroissement des inégalités internes, une augmentation du chômage et de la pauvreté, raisons donc pour conjurer une augmentation des méfaits sociaux, dont la criminalité ? Il semble bien que non, quand sont enregistrés les engagements du Président, rappelés après la prestation de serment. Pendant longtemps, le social a été l'axe autour duquel étaient articulés tous les discours officiels et étaient expliquées et justifiées toutes les politiques d'action. En l'absence d'une légitimité populaire durant l'ère du système de parti unique, le social légitimait la classe politique au pouvoir. Cette ère a changé maintenant, les entreprises n'ont plus pour mission de faire du social dans un contexte qui recommande l'abaissement des charges pour des raisons liées à la compétitivité, laquelle est une exigence de la mondialisation. N.B