La politique budgétaire responsable, appliquée par le gouvernement, a particulièrement procuré au pays une réputation en tant qu'acteur incontournable du marché mondial et d'ouverture à l'attrait de plus d'investisseurs étrangers. D'ailleurs, il a fallu beaucoup de courage, d'audace, d'imagination et une rupture définitive avec les pratiques de naguère pour arriver à cette stabilité et à cette crédibilité. Ce fut, au préalable, considérablement marqué par la réduction de la dette extérieure au PIB de 75,1% en 1995, à 5,7% en 2006 et moins de 1% en 2009, une inflation maîtrisée à un taux de 3,5%, l'exécution efficace des excédents commerciaux importants et constitution de réserves de change record. A travers cette ambition harmonieuse pour être véritablement ouverte à la société et au développement, l'Etat a fait l'essor du secteur de l'énergie, des industries de haute performance, de l'agriculture, l'exploitation minière, la transformation des aliments, l'industrie légère et le BTP ; les pouvoirs publics ont exploité à fond tous ces potentiels pour accroître la hausse de l'emploi, soit une diversification des programmes pour augmenter la croissance des secteurs non énergétiques, d'où un chômage ramené à un taux de 10% ; c'est la préférence d'une économie " populaire " qui consiste à se " soustraire " des séquelles du sous-développement pour renouer avec un droit d'orientation servant de paravent à l'interprétation d'une apparence vraie de la justice sociale. L'organisation de cette politique suit son ordre chronologique reflétant les aspirations du peuple. Elle se positionne aussi en tant que " motif " légitime d'un tissu social et économique plus ample dont l'hétérogéneité profonde n'est pas seulement de fait, mais de devoir et de conviction politique d'amplitude variée. Il est donc question plus que jamais de suivre l'évolution de la société dans un cadre de décentralisation et de déconcentration associant les populations à la gestion de leurs propres affaires locales, dans une totale expression citoyenne. En clair, le développement du pays dans tous les secteurs, condition sine qua non de l'efficacité de la souveraineté nationale, implique cet interventionnisme de l'Etat dans les secteurs stratégiques marqués par la carence des initiatives privées, cela exige l'implication sans commune mesure de la société civile dans le domaine de la croissance économique.