L'approvisionnement énergétique continue de constituer une préoccupation majeure de l'Union européenne. UNE PRÉOCCUPATION Depuis la crise du gaz, qui a opposé la Russie à l'Ukraine, l'Union européenne veut sécuriser ses approvisionnements face à la compagnie russe Gazprom. L'UE, qui se croyait à l'abri, découvre tardivement que de nombreux pays membres sont menacés par les tensions qui peuvent survenir entre la Russie et d'anciennes Républiques soviétiques. En effet, situés en bout de garde Athènes contre un recours au gaz russe pour ce projet. Le gazoduc d'une longueur de 300 km, dont 209 km en territoire turc, reliera les villes de Karacabey en Turquie à celle de Komotini en Grèce. Il doit être prolongé vers l'Italie d'ici 2011, suite à un accord gréco-italien conclu en janvier. La Russie est le premier pays fournisseur de l'UE pour le pétrole (19,8%) comme pour le gaz (41%). La Slovaquie et la Finlande dépendent à 100% du gaz russe. L'Allemagne importe 44,9% de son gaz de Russie. L'énergie représente les deux tiers des importations communautaires de la Russie. Entre 1999 et 2005, la valeur en euros courant du déficit énergétique de l'UE par rapport à la Russie a été multipliée par quatre. Ce qui fait dire à certains observateurs que la dépendance énergétique de l'UE à l'égard de la Russie prend des proportions inquiétantes. Par ailleurs, l'Europe s'interroge sur le véritable potentiel gazier et pétrolier de la Russie. Alors que Gazprom investit peu et que les investisseurs étrangers sont tenus à distance, rien ne permet d'affirmer que les quantités nécessaires aux pays membres de l'UE seront disponibles à moyen et long termes. En revanche, selon la même approche, les positions cédées aux acteurs russes dans les entreprises de l'espace communautaire resteront acquises. Concernant cette délicate question de l'approvisionnement, l'UE privilégie les relations bilatérales et le dialogue entre producteurs et consommateurs. L'Union européenne a engagé des discussions avec la Russie et l'Algérie pour aboutir, avec chacun de ces pays, à un accord. Un accord qui la mette à l'abri du souci majeur de la dépendance et du risque des aléas de l'approvisionnement en gaz. réaffirmée vendredi à Athènes par le commissaire européen à l'Energie Andris Piebalgs qui a souligné la nécessité pour l'Union européenne de diversifier ses ressources en gaz naturel."tuyaux", les pays membres de l'Europe communautaire voient leurs livraisons affectées par les coupures ordonnées par le Kremlin à l'encontre de Minsk ou de Kiev. L'Europe considère que les xportations énergétiques sont devenues une arme entre les mains du Kremlin, non seulement vis-à-vis de son "étranger proche" mais encore à l'égard de l'UE. Face à une éventuelle dépendance exclusive au gaz russe, Andris Piebalgs a affirmé : "nous devons diversifier (...), tenter d'obtenir du gaz auprès de différents fournisseurs, Azerbaïdjan, Kazhakstan, Turkménistan, et à l'avenir Irak et Ira". Il a relevé que le problème pour l'UE n'était pas la dépendance à la Russie, mais le monopole exercé dans ce pays par la compagnie Gazprom. Le commissaire a, dans le même esprit, plaidé pour que le nouveau gazoduc gréco-turc soit alimenté, comme prévu, depuis la mer Caspienne par un "nouveau fournisseur", autre que Gazprom. Les médias grecs se font l'écho de pressions russes pour que cet ouvrage, qui doit être inauguré en juillet et est censé transporter du gaz d'Azerbaïdjan, convoie du gaz russe. Washington a déjà mis en garde Athènes contre un recours au gaz russe pour ce projet. Le gazoduc d'une longueur de 300 km, dont 209 km en territoire turc, reliera les villes de Karacabey en Turquie à celle de Komotini en Grèce. Il doit être prolongé vers l'Italie d'ici 2011, suite à un accord gréco-italien conclu en janvier. La Russie est le premier pays fournisseur de l'UE pour le pétrole (19,8%) comme pour le gaz (41%). La Slovaquie et la Finlande dépendent à 100% du gaz russe. L'Allemagne importe 44,9% de son gaz de Russie. L'énergie représente les deux tiers des importations communautaires de la Russie. Entre 1999 et 2005, la valeur en euros courant du déficit énergétique de l'UE par rapport à la Russie a été multipliée par quatre. Ce qui fait dire à certains observateurs que la dépendance énergétique de l'UE à l'égard de la Russie prend des proportions inquiétantes. Par ailleurs, l'Europe s'interroge sur le véritable potentiel gazier et pétrolier de la Russie. Alors que Gazprom investit peu et que les investisseurs étrangers sont tenus à distance, rien ne permet d'affirmer que les quantités nécessaires aux pays membres de l'UE seront disponibles à moyen et long termes. En revanche, selon la même approche, les positions cédées aux acteurs russes dans les entreprises de l'espace communautaire resteront acquises. Concernant cette délicate question de l'approvisionnement, l'UE privilégie les relations bilatérales et le dialogue entre producteurs et consommateurs. L'Union européenne a engagé des discussions avec la Russie et l'Algérie pour aboutir, avec chacun de ces pays, à un accord. Un accord qui la mette à l'abri du souci majeur de la dépendance et du risque des aléas de l'approvisionnement en gaz.