Les États-Unis ont enregistré en septembre leurs meilleurs résultats depuis quatre mois sur le front de l'emploi, avec un recul du taux de chômage dans plus des deux tiers des États américains, a rapporté vendredi le département du Travail. Selon les dernières statistiques du gouvernement, le chômage a reculé dans 23 États ainsi que dans la ville de Washington, est resté inchangé dans 16 États, et n'a augmenté que dans 11 États le mois passé. Par rapport au mois d'août, cela représente près du double du nombre d'États dans lesquels le chômage reflue. Le taux de chômage au niveau national est resté stable à 9,6% en septembre, et n'est inférieur que de 0,2 points de% age à celui d'un an avant. Le Nevada, l'un des États de l'ouest, célèbre pour son industrie du jeu, figure tout en haut de la liste des États dont le chômage progresse, avec un taux de chômage de 14,4% . Il est suivi immédiatement du Michigan, dont le taux de chômage s'élève à 13,0% . Les économistes pensent que la situation sur le front de l' emploi ne devrait pas connaître d'amélioration significative sur le court terme aux États-Unis. La Bourse de New York se montrait indécise vendredi en matinée, les investisseurs redoublant de prudence en attendant l'issue de la rencontre des ministres des Finances du G20: le Dow Jones perdait 0,16% et le Nasdaq gagnait 0,35%.Vers 14H50 GMT, le Dow Jones Industrial Average cédait 17,30 points à 11.129,27 points tandis que le Nasdaq, à dominante technologique, montait de 8,70 points à 2.468,37 points. L'indice élargi Standard & Poor's 500 progressait de son côté de 0,08% (0,97 point) à 1.181,23 points. Jeudi, le marché new-yorkais avait fini en très légère hausse, freiné par un rebond du dollar malgré de bons résultats de sociétés: le Dow Jones avait gagné 0,35%, le Nasdaq 0,09% et le S&P 500 0,18%. "Wall Street est bloquée par le sommet du G20 qui se tient à Séoul", a expliqué Joseph Hargett, de Schaeffer's Investment. A l'ouverture de cette réunion entre ministres de Finances, les Etats-Unis ont appelé les pays à excédent commercial à réformer leur politique de changes pour renforcer la croissance mondiale. Cette réunion est particulièrement suivie dans un contexte de tensions sur les questions de monnaie, alors que les investisseurs surveillent de près l'évolution du dollar. Le billet vert a chuté depuis un mois en raison des spéculations autour des mesures de relance que prépare la banque centrale américaine. Les investisseurs "attendent de voir s'ils vont faire des commentaires sur le dollar", a expliqué Marc Pado, de Cantor Fitzgerald.