Suite à la polémique qui s'est installée ces derniers temps autour du passage de l'autoroute Est-Ouest par le Parc national d'El Kala et qui, selon certains écologistes, risque de " nuire au côté environnemental de cette zone protégée ", le ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul, a annoncé qu'il "effectuera prochainement une visite sur le terrain pour trouver une issue au problème généré par le tronçon qui s'étend sur 15,5 kilomètres". Cette annonce a été faite samedi en marge de la séance plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN), réservée à la présentation du projet de programme du gouvernement. Le ministre invite, donc, toutes les parties concernées (forêts, environnement, agriculture et autres) par cette question à effectuer cette visite. C'est ainsi qu'il a précisé que " toute solution susceptible d'améliorer la situation ou de générer un plus dans ce projet sera la bienvenue ", et d'ajouter que " même si une autre solution au tracé actuel de ce projet serait dégagée, le ministère la prendra en compte ". A rappeler que le tracé de l'autoroute, " ne touche que 0,02 % de la surface globale dudit parc ", de plus, l'étude d'impact sur l'environnement a été élaborée en consultation avec toutes les parties concernées et approuvée localement avant d'être soumise à l'autorité centrale. Il faut savoir aussi que l'autoroute Est-Ouest ne traverse ni les lacs, ni les massifs forestiers du parc et la seconde variante proposée et prévue pour contourner le parc débouche sur une zone vierge et, par conséquent, le projet perdra son sens et son objectif. D'ailleurs, le ministre l'a expliqué dernièrement lors d'une rencontre avec la presse ; il a ainsi dit que " la variante du contournement la ferait passer par une zone vide où elle ne servirait pas à grand-chose sur le plan national et économique et, en plus, cela nécessiterait le perçage de 20 kilomètres de tunnels pour un coût équivalant à celui de 200 kilomètres d'autoroute ", autrement dit cela coûtera six fois plus que le coût prévu.