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USA: La Fed relègue au second plan l'incertitude italienne
Publié dans Le Maghreb le 28 - 02 - 2013

Les marchés européens ont tous ouvert en hausse hier matin au lendemain d'une journée noire. Les déclarations du patron de la Fed ont provisoirement éloigné les inquiétudes suscitées par l'impasse politique italienne. La Bourse suisse a ainsi ouvert en progression de près de 0,5%, avant de revenir à l'équilibre sur les coups de 10h00. Pour leur part, Paris a commencé en hausse de 0,53%, Francfort de 0,59%, Londres de 0,32%, Milan de 0,75%. Peu après l'ouverture Madrid gagnait 0,58%. La confirmation du maintien de la politique monétaire très accommodante aux Etats-Unis par le président de la Réserve fédérale américaine, Ben Bernanke, avait déjà permis à Wall Street de rebondir mardi, contrastant avec les fortes baisses enregistrées à la clôture côté européen, en particulier Milan avec un plongeon de 4,89%.
Pour Bernanke, la Fed doit encore soutenir la reprise à plein régime
Le président de la banque centrale américaine (Fed), Ben Bernanke, a réaffirmé la veille avec force le cap de la politique de soutien extraordinaire à la reprise économique suivie par la Réserve fédérale. Il a également exhorté les élus à éviter les coupes budgétaires censées entrer en vigueur au 1er mars, pour ne pas faire peser un "poids supplémentaire [...] important" sur une croissance économique dont le rythme sous-jacent "reste lent". Malgré l'amélioration récente de la reprise, après son coup de mou du quatrième trimestre, "le marché du travail reste globalement faible", a déclaré M. Bernanke, à l'occasion d'une audition de plus de deux heures devant la Commission bancaire du Sénat. "Les bénéfices" de l'action de la Fed "sont évidents", a-t-il ajouté, citant le "redémarrage du marché du logement", l'"augmentation des ventes d'automobiles et d'autres biens durables", ainsi qu'"une hausse de l'emploi et de la richesse des ménages" qui soutient en retour "le moral et les dépenses" des Américains.
M. Bernanke, a indiqué que, en l'absence de menace d'inflation et à l'heure où la hausse des prix reste globalement "faible", la lutte pour le redressement du marché de l'emploi était la priorité. Le maintien d'un taux de chômage élevé (actuellement de 7,9%) "A des coûts importants", non seulement sur le plan social, mais "porte aussi préjudice à la vitalité et au potentiel de notre économie", a-t-il dit. Depuis le début de l'année, la Fed injecte 85 milliards de dollars de liquidités dans le système chaque mois en rachetant des titres sur les marchés financiers. Ces rachats sont combinés à la promesse de maintenir le taux directeur de la Fed dans la fourchette de 0 à 0,25% qui lui est assignée depuis 2008, "au moins tant que le taux de chômage restera au-dessus de 6,5%", si cela ne remet pas en cause l'objectif d'inflation à moyen terme de la Fed (2,0% sur un an). Toutes ces mesures ont pour but de maintenir une pression maximale sur l'ensemble des taux d'intérêt, du plus court au plus long terme, afin de favoriser l'investissement, la consommation et le marché du logement et, in fine, de hâter la reprise du marché de l'emploi. La Fed a révélé le 20 février qu'un nombre important de ses dirigeants s'inquiétaient "des coûts et des risques potentiels" (difficulté à normaliser la politique monétaire le moment venu, possibles pressions inflationnistes à terme ou atteintes à la stabilité financière) découlant de son action. M. Bernanke, a cependant estimé devant les élus que ces coûts et risques n'annulaient pas encore les bénéfices de la politique actuelle et qu'ils restaient maîtrisés. Pour Jim O'Sullivan, économiste du cabinet HFE, le chef de la Fed a indiqué que la banque centrale n'avait "aucune intention de réduire [son soutien à la reprise] dans l'immédiat". Son confrère Harm Bandholz, de la banque Unicredit, estime que "la Fed va continuer son programme de rachats d'actifs [...] jusqu'à la fin de l'année", mais que le rythme de ces opérations pourrait être ralenti au deuxième semestre "pour assurer une transition souple". M. Bernanke a conseillé d'autre part au Congrès et au gouvernement "de remplacer les brusques coupes dans les dépenses" prévues automatiquement pour le 1er mars "par une politique qui réduirait le déficit de l'Etat fédéral plus graduellement à court terme mais plus fortement à long terme", a-t-il dit. Jugeant que les réductions budgétaires programmées pour entrer en vigueur à partir de vendredi devraient amputer la croissance du PIB américain de 0,6 point cette année, M. Bernanke, a estimé que leur effet ne serait probablement pas "immédiat" mais qu'il "devrait s'étaler sur plusieurs mois".
Rigueur annoncée: Obama sonne l'alarme, appelle au compromis
Le président Barack Obama a sonné l'alarme la veille au sujet de la cure d'austérité "à la hache" qui guette les Etats-Unis dans trois jours, et pressé les républicains du Congrès de conclure un compromis pour éviter au pays de se "tirer une balle dans le pied". Intervenant dans un chantier naval de Newport News (Virginie, est) où sont construits des porte-avions et des sous-marins nucléaires, M. Obama a prévenu, quelques heures après le président de la banque centrale américaine Ben Bernanke, que cette rigueur automatique "affaiblirait la reprise économique" des Etats-Unis. Elle reviendra à "tailler à la hache" dans les dépenses de l'Etat, a-t-il estimé. "Ces coupes sont mauvaises. Elles ne sont pas intelligentes, elles ne sont pas justes. Et cela revient à se tirer une balle dans le pied". M. Obama, cherche à faire endosser aux républicains la responsabilité de cette rigueur forcée, fruit de l'incapacité des deux camps à s'accorder sur une réduction des déficits depuis 18 mois. Son administration a mis en garde contre les conséquences concrètes de ces coupes: congés sans solde pour les fonctionnaires, attentes plus longues dans les aéroports et sécurité des frontières compromise. Le président a aussi évoqué les 90 000 employés de la sous-traitance du Pentagone qui risque d'être mis au chômage rien qu'en Virginie, et même l'abandon de poursuites fédérales contre des "criminels, qui seront remis en liberté". "Il y a trop de républicains à l'heure actuelle au Congrès qui refusent de bouger même d'un centimètre pour supprimer des niches fiscales, c'est ce qui nous bloque", a-t-il martelé. Il a de nouveau défendu une "approche équilibrée" pour remettre les comptes publics sur les rails, après un premier mandat marqué par des déficits budgétaires annuels supérieurs à 1 000 milliards de dollars et une dette dépassant les 16 000 milliards: des coupes, mais aussi davantage de recettes via une hausse des impôts pour les plus aisés.
Nouvelle échéance fin mars
Les républicains, qui contrôlent la Chambre des représentants souveraine en matière de budget, refusent quant à eux tout alourdissement supplémentaire de la fiscalité, surtout après avoir consenti à des impôts plus élevés pour les hauts revenus lors d'un précédent marchandage début janvier. Ils accusent M. Obama, un mois après sa seconde investiture, de passer davantage de temps à faire campagne et "faire peur" aux Américains qu'à essayer de trouver des solutions à Washington. Une partie d'entre eux estiment toutefois que cette austérité forcée constitue un pas dans la bonne direction, même aux dépens d'un budget du Pentagone qui faisait jadis figure de "vache sacrée" au sein de leur parti. En l'absence d'accord immédiat, la prochaine échéance pourrait se produire fin mars, quand le Congrès est censé renouveler le financement des opérations gouvernementales. Mais en attendant, les républicains rejettent eux aussi la responsabilité du blocage sur leurs adversaires. "Est-ce que ces coupes devraient être appliquées de façon plus intelligente? Tout à fait", a expliqué le chef de la minorité au Sénat, Mitch McConnell. "Mais le président et ses ministres ne peuvent pas intervenir à la dernière minute et s'attendre à ce que les Américains les sauvent de leur irresponsabilité", a-t-il ajouté. Pour sa part, le président républicain de la Chambre, John Boehner, a rejeté l'idée que ses troupes n'aient rien fait pour éviter la rigueur, rappelant que deux plans alternatifs avaient été votés par l'assemblée. M. Obama leur reproche de ne pas inclure de nouvelles recettes. "On ne devrait pas avoir à en proposer un troisième pour que le Sénat (contrôlé par les démocrates, ndlr) se bouge les fesses et fasse quelque chose", a déclaré M. Boehner mardi.
Nette amélioration de la santé des banques en 2012
La santé du secteur bancaire s'est nettement améliorée dans l'ensemble aux Etats-Unis en 2012, a indiqué la Compagnie fédérale d'assurance des dépôts bancaires américaine (FDIC). Le bénéfice net de ce secteur d'activité, qui ne cesse d'augmenter depuis l'été 2009, a augmenté de 19,3% par rapport à 2011 pour atteindre 141 milliards de dollars, précise cet organisme de réglementation et de surveillance financière, dans un communiqué. Il s'agit des bénéfices les plus élevés recensés après le record de 145,2 milliards de dollars mesuré en 2006, ajoute la FDIC. Selon elle, 2012 a été marquée par une hausse de la collecte des dépôts et des prêts accordés. Le nombre de faillites bancaires a reculé de 45% par rapport à 2011 pour tomber à son plus bas niveau en quatre ans (51 établissements fermés), ajoute la FDIC, précisant que, sur les trois derniers mois de l'année, le nombre de banques en difficulté a reculé pour le septième trimestre d'affilée pour s'établir à 651, en baisse de 6,2% par rapport au 30 septembre.
Rebond du moral des ménages en février, à 69,6 (Conference Board)
Le moral des ménages est reparti à la hausse en février aux Etats-Unis après s'être replié au cours des trois précédents mois, selon l'indice de confiance des consommateurs américains publié par le Conference Board. L'indice a fait un bond de 11,5 points par rapport à janvier pour s'établir à 69,6, en données corrigées des variations saisonnières, alors que la prévision médiane des analystes s'attendait à une hausse bien moins prononcée et le donnait à seulement 62,0. La progression de l'indice en février a été à la fois dopée par sa composante mesurant les attentes des consommateurs pour les six mois à venir et par celle mesurant leur appréciation de la conjoncture présente, indique le Conference Board dans un communiqué. "La confiance des consommateurs a rebondi en février au moment où l'effet de choc produit par l'incertitude sur le mur budgétaire et sur l'expiration des baisses d'impôts sur les salaires semble s'être atténué", écrit cet institut spécialisé dans les enquêtes de conjoncture. Après des mois de débat parlementaire, les Etats-Unis sont parvenus au tout début janvier à éviter la cure d'austérité forcée du mur budgétaire mais restent sous la menace de coupes budgétaires massives faute d'accord d'ici au début mars. "Pour les mois qui viennent, les ménages font preuve d'un optimisme mesuré s'agissant des perspectives d'emploi et d'activité", ajoute le Conference Board.


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