A la veille du scrutin, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a réitéré les mesures que le gouvernement a entreprises pour garantir le déroulement des élections locales dans de meilleures conditions. En conséquence, le département de Zerhouni a rappelé, dans le détail près, les dispositions que la législation en vigueur a prévues en vue d'assurer une élection dans la transparence. Dans sa dernière correspondance, le ministère s'est adressé aux partis politiques, prenant part à cette course électorale, en leur rappelant les dispositions légales en matière d'observation, de contrôle des opérations de vote et de dépouillement ainsi que les autres garanties relatives à la remise des différents procès-verbaux. Ceci est motivé par le souci de faire du scrutin de demain une opportunité pour un réel rétablissement de la confiance entre le citoyen et les institutions élues et la crédibilité de ces dernières. "C'est là une charge que doivent assumer, à la fois et tous ensemble, ceux qui sont légalement chargés de l'organisation et du déroulement du scrutin et les représentants des partis politiques en compétition ", a-t-il été mentionné dans le communiqué du ministère de l'Intérieur. Concernant la présence au niveau des bureaux de vote, le dispositif de contrôle mis en place rappelle que le nombre d'observateurs pour chaque bureau ne doit pas excéder les cinq, et dans le cas des assemblées qui sont briguées par plus de cinq partis politiques, il sera question d'une opération de tirage au sort ou de consensus entre les formations politiques en lice. Toutefois, les services du ministère de l'Intérieur ont rappelé que "toutes les démarches visant à assurer le meilleur déroulement de cette opération ont été menées en concertation avec les représentants des listes de candidats et de manière consensuelle". En tout cas, il est utile de préciser que la particularité de l'élection de ce jeudi réside dans le fait que le scrutin se déroulera sans la mise en place de l'habituelle commission nationale indépendante de surveillance des élections, qu'a toujours présidée Saïd Bouchaïr. La commission de surveillance, faut-il le rappeler, a été supprimée par décision de la présidence de la République, et ce, après un avis émis par une grande partie des formations politiques ayant été favorables quant à la non-installation de ladite commission. Pour le reste des opérations de surveillance devant avoir lieu le jour du scrutin, elles seront faites en fonction de ce qui a toujours été fait habituellement lors des précédentes échéances électorales. Aucun changement n'est à signaler, entre autres, en matière de supervision des opérations de vote au niveau des bureaux, en matière de transport des urnes ou de signature des PV de dépouillement. Du côté de la classe politique, il est utile de mentionner que les différentes formations concernées par à cette élection ont pris les mesures nécessaires afin de déployer leurs militants respectifs afin de garantir la surveillance des bureaux de vote dans les différentes wilayas du pays.