La baisse continue du prix du pétrole brut sur les marchés internationaux depuis le mois de Juin 2014, n'est pas sans provoquer une crise importante des économies de nombre de pays exportateurs membres ou non de l'Opep, et particuli èrement ceux dont le pétrole est la seule source de revenu de leur développement socio-économique ou pour renforcer leur politique de défense de leur territoire national menacé par le terrorisme et les actions déstabilisatrices organisées de l'extérieur par l'imp érialisme. L'Algérie est parmi les pays qui commence à souffrir le plus des conséquences de l'excédent de pétrole sur le marché international et qui est la cause de la descente du prix du baril de pétrole. C'est avec prudence que le gouvernement gère cette imprévue situation, les orientations volontaristes en direction des fonctions commerciales et d'investissement visent un programme de croissance qui s'inscrit dans le cadre de la poursuite des efforts d'insertion de l'économie nationale dans son environnement extérieur hors du secteur des hydrocarbures. L'objectif des mesures engagées par le gouvernement dans ce domaine tend à mener rigoureusement un fort processus de promotion de l'investissement et de diversification de l'économie fondée sur la modernisation, l'extension du tissu industriel, du potentiel agricole, la promotion du secteur touristique mais aussi l'amélioration du produit algérien en vue de son exportation dans des normes qui répondent aux critères de compétitivité de la place commerciale mondiale. Une démarche prudente qui est destinée à préparer le temps désormais en vue, de l'après-pétrole. C'est dire combien, les acteurs et les gestionnaires de l'économie nationale sont interpellés au sujet de la nécessité de mettre de l'ordre dans la gestion de cette crise et donc de discipliner les actes et les interventions. Il n'y a pas d'autres solutions que de réduire certaines dépenses publiques, et l'amélioration des procédures de l'investissement, des opérations d'exportation. Dans ce contexte et avec cette logique d'action commune, la marche de l'Algérie vers l'aprèsp étrole peut fasciner, toute fois comme avertissent certains économistes, elle a ses vulnérabilités. L'engagement vers l'industrie, l'agriculture, le tourisme et autres secteurs alternatifs a certainement de l'avenir, à condition que l'environnement économique national garde une stabilité suffisante, que son renforcement et son amélioration se fassent tout d'abord par les opérateurs nationaux pour ensuite aller vers le partenariat étranger. Dans ce contexte, il est urgent de faire dans une législation nouvelle favorable aux investissements et aux activités commerciales et industrielles à l'effet de combler la rente pétrolière mais aussi de promouvoir la croissance et l'emploi ainsi qu'une administration relativement efficace, ce qui constituera un atout décisif pour les investisseurs nationaux et étrangers. L'essentiel est donc de trouver la formule la plus juste et la mieux appropriée pour résoudre la crise économique et financière actuelle que traverse le pays.