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Un illustre savant
Mohamed Ben Cheneb
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 01 - 2010

Mohamed Ben Cheneb est un illustre savant et intellectuel. Il est né le mardi 26 octobre 1869 à Takbou près de Médéa. Il est d'origine turque, d'Anatolie plus précisément. Son arrière-grand-père paternel était arrivé en Algérie en tant que soldat de l'armée ottomane alors que son père faisait partie de la notabilité paysanne, exploitant ses propres terres. Le jeune Mohamed Ben Cheneb était l'enfant préféré du père qui appréciait sa vivacité d'esprit et son intelligence. Tôt, il l'avait inscrit à l'école coranique et à l'école française de Médéa. Ce qui avait permis à Ben Cheneb de progresser dans les différents cycles d'études et d'en ressortir avec d'appréciables connaissances dans diverses sciences, telles que la géographie, l'histoire, les langues, les mathématiques etc. Mais l'homme qui nourrissait des ambitions encore plus grandes ne pouvait s'arrêter à ce niveau. Aussi, il se rend en 1886 à Alger où il se joint aux étudiants de l'Ecole normale dont il a côtoyé les professeurs, en se distinguant par son comportement exemplaire et par sa persévérance. Il fait preuve de grande capacité d'assimilation de toutes les disciplines enseignées dans les différents cycles de formation avant de décrocher le diplôme d'instituteur de langue française à l'école publique. Il a également appris plusieurs langues dont l'italien, l'espagnol, l'allemand, le latin, le perse, le turc, l'hébreu. En tant qu'enseignant, il avait dispensé des cours de sciences de la rhétorique, de la logique et de monothéisme. Ben Cheneb s'était aussi distingué par son érudition en histoire des Arabes et de leurs poètes. En 1905, Il a été nommé enseignant à l'école Ethâalibia de la capitale où il a également été chargé d'enseigner le Précis d'El Boukhari à la mosquée Essafir. Promu par la suite au grade de professeur chargé de cours à l'université, il devait atteindre la célébrité au point où il devient le correspondant privilégié des plus grands savants de Tunis comme Hassen Hosni Abdelwahab et l'orientaliste Kudira. Elu en 1920 membre de l'Académie des sciences arabes de Damas, cette institution lui a ouvert les colonnes de sa revue scientifique en faisant paraître le résultat de ses recherches dans le domaine des langues, de l'histoire et des lettres. Après avoir obtenu le doctorat à l'université d'Alger, pour avoir publié deux ouvrages, le premier sous le titre «Le poète Abou Doulama», le second traitant de la terminologie d'origine persique utilisée dans le dialectal algérien, il fut nommé professeur agrégé à la grande faculté des lettres.
Il est mort le mardi 5 février 1929, à la suite d'une maladie, laissant derrière lui près de 50 ouvrages dans plusieurs disciplines scientifiques. Parmi ces ouvrages en arabe, nous citerons : «Mokadimat Ibn El Abar» (Les Prolégomènes de Ibn El Abar) «Kitab El Boustan fi dikr El Aouliya ouel Oulama bi Telemcen» (Le livre du jardin en souvenir des saints et des savants de Tlemcen) et «Ediraya fi Oulama Bijaya». (La Connaissance des savants de Bejaia).
H. S.
Mohamed Ben Cheneb est un illustre savant et intellectuel. Il est né le mardi 26 octobre 1869 à Takbou près de Médéa. Il est d'origine turque, d'Anatolie plus précisément. Son arrière-grand-père paternel était arrivé en Algérie en tant que soldat de l'armée ottomane alors que son père faisait partie de la notabilité paysanne, exploitant ses propres terres. Le jeune Mohamed Ben Cheneb était l'enfant préféré du père qui appréciait sa vivacité d'esprit et son intelligence. Tôt, il l'avait inscrit à l'école coranique et à l'école française de Médéa. Ce qui avait permis à Ben Cheneb de progresser dans les différents cycles d'études et d'en ressortir avec d'appréciables connaissances dans diverses sciences, telles que la géographie, l'histoire, les langues, les mathématiques etc. Mais l'homme qui nourrissait des ambitions encore plus grandes ne pouvait s'arrêter à ce niveau. Aussi, il se rend en 1886 à Alger où il se joint aux étudiants de l'Ecole normale dont il a côtoyé les professeurs, en se distinguant par son comportement exemplaire et par sa persévérance. Il fait preuve de grande capacité d'assimilation de toutes les disciplines enseignées dans les différents cycles de formation avant de décrocher le diplôme d'instituteur de langue française à l'école publique. Il a également appris plusieurs langues dont l'italien, l'espagnol, l'allemand, le latin, le perse, le turc, l'hébreu. En tant qu'enseignant, il avait dispensé des cours de sciences de la rhétorique, de la logique et de monothéisme. Ben Cheneb s'était aussi distingué par son érudition en histoire des Arabes et de leurs poètes. En 1905, Il a été nommé enseignant à l'école Ethâalibia de la capitale où il a également été chargé d'enseigner le Précis d'El Boukhari à la mosquée Essafir. Promu par la suite au grade de professeur chargé de cours à l'université, il devait atteindre la célébrité au point où il devient le correspondant privilégié des plus grands savants de Tunis comme Hassen Hosni Abdelwahab et l'orientaliste Kudira. Elu en 1920 membre de l'Académie des sciences arabes de Damas, cette institution lui a ouvert les colonnes de sa revue scientifique en faisant paraître le résultat de ses recherches dans le domaine des langues, de l'histoire et des lettres. Après avoir obtenu le doctorat à l'université d'Alger, pour avoir publié deux ouvrages, le premier sous le titre «Le poète Abou Doulama», le second traitant de la terminologie d'origine persique utilisée dans le dialectal algérien, il fut nommé professeur agrégé à la grande faculté des lettres.
Il est mort le mardi 5 février 1929, à la suite d'une maladie, laissant derrière lui près de 50 ouvrages dans plusieurs disciplines scientifiques. Parmi ces ouvrages en arabe, nous citerons : «Mokadimat Ibn El Abar» (Les Prolégomènes de Ibn El Abar) «Kitab El Boustan fi dikr El Aouliya ouel Oulama bi Telemcen» (Le livre du jardin en souvenir des saints et des savants de Tlemcen) et «Ediraya fi Oulama Bijaya». (La Connaissance des savants de Bejaia).
H. S.


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