Les deux cents travailleurs de la société des travaux d'aménagement et de viabilisation (VRD Plus), affiliée au groupe Sogécor, dans la wilaya de Boumerdès ne décolèrent plus. En effet, quinze jours après avoir observé leur dernier rassemblement de protestation devant le siège de leur société, les travailleurs reviennent à la charge, pour protester devant le bloc administratif de leur entreprise situé au lieu dit Albatros, pour exiger le payement des arriérés de salaire des quatre derniers mois. C'est la quatrième fois que ces travailleurs entament de pareilles actions pour tenter de faire entendre leurs souffrances. «Cette fois-ci nous n'allons pas nous arrêter là. Nous sommes déterminés à aller vers une grève illimitée», nous a déclarés un des travailleurs en colère. Il semble que la solution, proposée le 25 janvier dernier, de verser uniquement une partie des salaires n'a pas été du goût des travailleurs qui vivent depuis des mois dans une totale précarité. «Nous avons alerté les responsables de l'entreprise à maintes reprises afin qu'ils trouvent une issue favorable à notre doléance, mais en vain», ajoute notre interlocuteur. «Depuis déjà la veille de l'Aïd El-Adha, l'entreprise observe une fuite en avant et refuse de répondre à notre doléance légitime et par conséquent, nous continuons toujours à payer les frais de cette situation», nous dira un autre travailleur originaire de l'est du pays. Et ce dernier d'ajouter : «faute d'argent, je suis dans l'incapacité de rejoindre ma famille au bled,j'ai déjà emprunté 10 mille dinars et je suis réduit à vivre comme un clandestin». Il enchaîne encore :«ma femme est malade, ma fille a abandonné ses études à cause des conditions lamentables dans lesquelles nous vivons et j'ai été dans l'obligation d'emprunter encore une modeste somme pour pouvoir la leur envoyer». Mais le comble dans cette histoire, c'est que l'entreprise VRD Plus traverse des moments difficiles, notamment financières et qui risque une faillite certaine. Il est à rappeler que ladite entreprise, affiliée à la SGP Injab depuis déjà trois mois, avait procédé au paiement de 40% des salaires des travailleurs durant le mois d'octobre 2009. Par ailleurs, une source proche du dossier nous a confiés que ladite entreprise est en mesure de payer les arriérés de salaires de tous les travailleurs dans le cas où l'EPLF procéderait au paiement de ses dettes contractées auprès de VRD Plus. T. O. Les deux cents travailleurs de la société des travaux d'aménagement et de viabilisation (VRD Plus), affiliée au groupe Sogécor, dans la wilaya de Boumerdès ne décolèrent plus. En effet, quinze jours après avoir observé leur dernier rassemblement de protestation devant le siège de leur société, les travailleurs reviennent à la charge, pour protester devant le bloc administratif de leur entreprise situé au lieu dit Albatros, pour exiger le payement des arriérés de salaire des quatre derniers mois. C'est la quatrième fois que ces travailleurs entament de pareilles actions pour tenter de faire entendre leurs souffrances. «Cette fois-ci nous n'allons pas nous arrêter là. Nous sommes déterminés à aller vers une grève illimitée», nous a déclarés un des travailleurs en colère. Il semble que la solution, proposée le 25 janvier dernier, de verser uniquement une partie des salaires n'a pas été du goût des travailleurs qui vivent depuis des mois dans une totale précarité. «Nous avons alerté les responsables de l'entreprise à maintes reprises afin qu'ils trouvent une issue favorable à notre doléance, mais en vain», ajoute notre interlocuteur. «Depuis déjà la veille de l'Aïd El-Adha, l'entreprise observe une fuite en avant et refuse de répondre à notre doléance légitime et par conséquent, nous continuons toujours à payer les frais de cette situation», nous dira un autre travailleur originaire de l'est du pays. Et ce dernier d'ajouter : «faute d'argent, je suis dans l'incapacité de rejoindre ma famille au bled,j'ai déjà emprunté 10 mille dinars et je suis réduit à vivre comme un clandestin». Il enchaîne encore :«ma femme est malade, ma fille a abandonné ses études à cause des conditions lamentables dans lesquelles nous vivons et j'ai été dans l'obligation d'emprunter encore une modeste somme pour pouvoir la leur envoyer». Mais le comble dans cette histoire, c'est que l'entreprise VRD Plus traverse des moments difficiles, notamment financières et qui risque une faillite certaine. Il est à rappeler que ladite entreprise, affiliée à la SGP Injab depuis déjà trois mois, avait procédé au paiement de 40% des salaires des travailleurs durant le mois d'octobre 2009. Par ailleurs, une source proche du dossier nous a confiés que ladite entreprise est en mesure de payer les arriérés de salaires de tous les travailleurs dans le cas où l'EPLF procéderait au paiement de ses dettes contractées auprès de VRD Plus. T. O.