Les professionnels de la santé ont tiré, hier, la sonnette d'alarme quant à la négligence de la prise en charge de la douleur, considérée de nos jours, comme une maladie chronique. Ils ont appelé les institutions publiques à mettre en place, à l'image des autres pathologies, des centres de prise en charge spécifiques à ce problème de santé majeur, dont souffre bon nombre de citoyens, au niveau national. Le plus préoccupant, c'est que les patients et pour soulager leurs souffrances, s'adonnent à l'automédication, autrement dit, la prise de médicaments sans prescription médicale. Ce qui est fortement déconseillé. «La douleur est malheureusement négligée chez nous, malgré ses répercussions néfastes sur la santé. Nous avons toujours souligné, lors de nos précédentes rencontres, que la prise en charge de la douleur est une nécessité de santé publique, mais nos appels demeurent sans échos», a déploré le président du congrés, Brahim Griene, en marge du 6e Congrès national de lutte contre la douleur, organisé hier à Alger. M. Griene a, cependant, affirmé que l'objectif de ce congrès annuel est justement d'impliquer d'abord les institutions dans la lutte contre la douleur, outre la sensibilisation des citoyens sur les différents traitements existants et soulageant leurs souffrances, et ce, en attendant une réelle prise en charge médicale. En effet, organisé par la Société algérienne d'évaluation et du traitement de la douleur (SAETD), cette 6e rencontre scientifique, a évalué, durant ces deux derniers jours, les questions relatives à la douleur et ses traitements, à savoir, les douleurs induites (causée par les soins médicaux), les céphalées (maux de tête) ainsi que les douleurs orofaciales (symptômes touchant la région des dents, la nuque, les oreilles…). Selon les intervenants, les douleurs aiguës sont des douleurs de courte durée n'excédant pas deux à trois mois. Lorsqu'elle se prolonge au delà des trois mois, suite à une négligence, l'on considère qu'elle devient chronique. A noter enfin que ce congrès réunit annuellement la famille médicale, tous corps confondus, pour échanger les expériences, comprendre la douleur et ses différents traitements pharmaceutiques et techniques, dans l'unique but de soigner efficacement le malade. A. B. Les professionnels de la santé ont tiré, hier, la sonnette d'alarme quant à la négligence de la prise en charge de la douleur, considérée de nos jours, comme une maladie chronique. Ils ont appelé les institutions publiques à mettre en place, à l'image des autres pathologies, des centres de prise en charge spécifiques à ce problème de santé majeur, dont souffre bon nombre de citoyens, au niveau national. Le plus préoccupant, c'est que les patients et pour soulager leurs souffrances, s'adonnent à l'automédication, autrement dit, la prise de médicaments sans prescription médicale. Ce qui est fortement déconseillé. «La douleur est malheureusement négligée chez nous, malgré ses répercussions néfastes sur la santé. Nous avons toujours souligné, lors de nos précédentes rencontres, que la prise en charge de la douleur est une nécessité de santé publique, mais nos appels demeurent sans échos», a déploré le président du congrés, Brahim Griene, en marge du 6e Congrès national de lutte contre la douleur, organisé hier à Alger. M. Griene a, cependant, affirmé que l'objectif de ce congrès annuel est justement d'impliquer d'abord les institutions dans la lutte contre la douleur, outre la sensibilisation des citoyens sur les différents traitements existants et soulageant leurs souffrances, et ce, en attendant une réelle prise en charge médicale. En effet, organisé par la Société algérienne d'évaluation et du traitement de la douleur (SAETD), cette 6e rencontre scientifique, a évalué, durant ces deux derniers jours, les questions relatives à la douleur et ses traitements, à savoir, les douleurs induites (causée par les soins médicaux), les céphalées (maux de tête) ainsi que les douleurs orofaciales (symptômes touchant la région des dents, la nuque, les oreilles…). Selon les intervenants, les douleurs aiguës sont des douleurs de courte durée n'excédant pas deux à trois mois. Lorsqu'elle se prolonge au delà des trois mois, suite à une négligence, l'on considère qu'elle devient chronique. A noter enfin que ce congrès réunit annuellement la famille médicale, tous corps confondus, pour échanger les expériences, comprendre la douleur et ses différents traitements pharmaceutiques et techniques, dans l'unique but de soigner efficacement le malade. A. B.