Une réunion nous regroupera prochainement pour éventuellement discuter des objectifs à fixer et autres actions à entreprendre», ont annoncé, hier à Alger, les présidents des deux syndicats de la santé publique, le Snpsp et le Snpssp, respectivement les docteurs Lyes Merabet et Mohamed Yousfi. Une réunion nous regroupera prochainement pour éventuellement discuter des objectifs à fixer et autres actions à entreprendre», ont annoncé, hier à Alger, les présidents des deux syndicats de la santé publique, le Snpsp et le Snpssp, respectivement les docteurs Lyes Merabet et Mohamed Yousfi. Les syndicats autonomes, appartenant au secteur de la Santé publique et de l'Education nationale, comptent reprendre leurs protestations en adoptant une action commune. Dénonçant la manière dont ont été traités leurs mouvements de grève, ces alliances syndicales, premières du genre en Algérie, visent à défendre les libertés syndicales et le droit de grève. «On ambitionne d'initier une grève commune. Les contacts sont déjà établis avec les syndicats de l'Education. Une réunion nous regroupera prochainement pour éventuellement discuter des objectifs à fixer et autres actions à entreprendre», ont annoncé, hier à Alger, les présidents des deux syndicats de la Santé publique, le Snpsp et le Snpssp, respectivement les docteurs Lyes Merabet et Mohamed Yousfi. Joint hier par Midi Libre, le président du Cnapest, Nouar Laârbi, nous a confirmé cette éventuelle alliance syndicale dans l'unique but, insiste-t-il, de défendre la liberté syndicale «Effectivement, il pourrait y avoir une reprise de grève commune avec les syndicats de la santé, d'ailleurs, nous étions les premiers à appeler à une concertation des syndicats autonomes de la Fonction publique», précise-t-il. La grève des enseignants, rappelons-le, a été interrompue après les menaces de ponctions sur salaires et autres licenciements collectifs des travailleurs de l'Education, décidées par le ministre Boubekeur Benbouzid. Des mesures fortement dénoncées par le personnel de l'Education qui a été contraint de reprendre le travail malgré lui. Les mêmes menaces ont été brandies par le ministre de la Santé contre son personnel médical. A ce propos, le président du Snpsp a, en effet, dénoncé la contradiction des démarches du ministre de la Santé. Selon lui, le ministre reçoit, d'une part, les syndicats grévistes dans son propre département et signe avec eux des P-V de réunions de conciliation conformément à la réglementation en vigueur, et d'autre part, il fait appel à la justice pour faire déclarer l'illégalité de la grève en question. «On ne comprend pas l'objectif ni la nature de ces démarches contradictoires. On dénonce fermement l'ambivalence du discours des pouvoirs publics», a lancé le Dr Merabet. «Le ministre s'appuie sur des décisions de justice que nous n'avons pas vues jusqu'à ce jour. C'est insensé», déplore-t-il. Ce dernier affirme que les médecins réclament, à travers leur contestation, des solutions à leurs problèmes socioprofessionnels, de la stabilité dans le secteur public ainsi que les mesures incitatives qui leur permettraient d'assurer des soins de qualité aux citoyens. Cependant, et outre les objectifs à long terme qui sont résumés dans la plateforme de revendications de chaque syndicat, l'éventuelle alliance syndicale compte atteindre des objectifs à court terme qui, selon Merabet, se dessinent dans cette démarche commune, tel qu' asseoir le dialogue social sur des bases saines et durables entre les partenaires sociaux ainsi que défendre les libertés syndicales et le droit de grève. A. B. Les syndicats autonomes, appartenant au secteur de la Santé publique et de l'Education nationale, comptent reprendre leurs protestations en adoptant une action commune. Dénonçant la manière dont ont été traités leurs mouvements de grève, ces alliances syndicales, premières du genre en Algérie, visent à défendre les libertés syndicales et le droit de grève. «On ambitionne d'initier une grève commune. Les contacts sont déjà établis avec les syndicats de l'Education. Une réunion nous regroupera prochainement pour éventuellement discuter des objectifs à fixer et autres actions à entreprendre», ont annoncé, hier à Alger, les présidents des deux syndicats de la Santé publique, le Snpsp et le Snpssp, respectivement les docteurs Lyes Merabet et Mohamed Yousfi. Joint hier par Midi Libre, le président du Cnapest, Nouar Laârbi, nous a confirmé cette éventuelle alliance syndicale dans l'unique but, insiste-t-il, de défendre la liberté syndicale «Effectivement, il pourrait y avoir une reprise de grève commune avec les syndicats de la santé, d'ailleurs, nous étions les premiers à appeler à une concertation des syndicats autonomes de la Fonction publique», précise-t-il. La grève des enseignants, rappelons-le, a été interrompue après les menaces de ponctions sur salaires et autres licenciements collectifs des travailleurs de l'Education, décidées par le ministre Boubekeur Benbouzid. Des mesures fortement dénoncées par le personnel de l'Education qui a été contraint de reprendre le travail malgré lui. Les mêmes menaces ont été brandies par le ministre de la Santé contre son personnel médical. A ce propos, le président du Snpsp a, en effet, dénoncé la contradiction des démarches du ministre de la Santé. Selon lui, le ministre reçoit, d'une part, les syndicats grévistes dans son propre département et signe avec eux des P-V de réunions de conciliation conformément à la réglementation en vigueur, et d'autre part, il fait appel à la justice pour faire déclarer l'illégalité de la grève en question. «On ne comprend pas l'objectif ni la nature de ces démarches contradictoires. On dénonce fermement l'ambivalence du discours des pouvoirs publics», a lancé le Dr Merabet. «Le ministre s'appuie sur des décisions de justice que nous n'avons pas vues jusqu'à ce jour. C'est insensé», déplore-t-il. Ce dernier affirme que les médecins réclament, à travers leur contestation, des solutions à leurs problèmes socioprofessionnels, de la stabilité dans le secteur public ainsi que les mesures incitatives qui leur permettraient d'assurer des soins de qualité aux citoyens. Cependant, et outre les objectifs à long terme qui sont résumés dans la plateforme de revendications de chaque syndicat, l'éventuelle alliance syndicale compte atteindre des objectifs à court terme qui, selon Merabet, se dessinent dans cette démarche commune, tel qu' asseoir le dialogue social sur des bases saines et durables entre les partenaires sociaux ainsi que défendre les libertés syndicales et le droit de grève. A. B.