L'alliance des corps syndicaux de la fonction publique, appartenant aux secteurs de la santé publique et de l'éducation nationale, sera scéllée officiellement à partir de demain. Une réunion de concertation regroupera quatre syndicats autonomes phares des deux secteurs les plus affectés par les mouvements de grève ces dernières années. Il s'agit du Syndicat national des praticiens de santé publique (Snpsp) et le Syndicat des praticiens spécialistes de santé publique (Snpssp) ainsi que le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) et l'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation (Unpef). Dénonçant la manière dont ont été traités ses mouvements de grève, cette alliance syndicale, première du genre en Algérie, vise à défendre les libertés syndicales et le droit de grève. «Nous allons nous réunir ce lundi autour d'une table afin de discuter des objectifs à atteindre et autres actions à entreprendre. Cela dit, on ambitionne une action de protestation commune», a affirmé le président du Snpssp, le docteur Mohamed Yousfi, en marge du rassemblent des médecins tenu hier au CHU Mustapha-Pacha d'Alger. Mis à part la différence des particularités techniques des statuts particuliers des médecins et des enseignants, notre interlocuteur affirme que bon nombre de points unissent lesdits syndicats. Il a indiqué qu'outre le fait de défendre les libertés syndicales, bafouées de façon flagrante, les syndicats autonomes sont liés par les retombées néfastes de la dégradation du pouvoir d'achat ainsi que la non satisfaction des engagements des pouvoirs publics envers les fonctionnaires. Il est à rappeler que la grève des enseignants a été gelée suite aux menaces de ponctions sur salaires et autre licenciement collectif des travailleurs de l'éducation, décidés par le ministre Boubekeur Benbouzid. Les mêmes menaces ont été brandies par le ministre de la santé contre le personnel médical. Ces mesures «représsives» ont été fortement dénoncées par les protestataires des deux secteurs. A ce titre, et, outre les objectifs à long terme qui se résument en la plate forme de revendications de chaque syndicat, cette nouvelle coordination compte, selon le Dr Yousfi, atteindre d'autres objectifs à court terme, notamment, instaurer le dialogue social sur des bases seines et durables entre les partenaires sociaux et défendre les libertés syndicales et le droit de grève. A. B. L'alliance des corps syndicaux de la fonction publique, appartenant aux secteurs de la santé publique et de l'éducation nationale, sera scéllée officiellement à partir de demain. Une réunion de concertation regroupera quatre syndicats autonomes phares des deux secteurs les plus affectés par les mouvements de grève ces dernières années. Il s'agit du Syndicat national des praticiens de santé publique (Snpsp) et le Syndicat des praticiens spécialistes de santé publique (Snpssp) ainsi que le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) et l'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation (Unpef). Dénonçant la manière dont ont été traités ses mouvements de grève, cette alliance syndicale, première du genre en Algérie, vise à défendre les libertés syndicales et le droit de grève. «Nous allons nous réunir ce lundi autour d'une table afin de discuter des objectifs à atteindre et autres actions à entreprendre. Cela dit, on ambitionne une action de protestation commune», a affirmé le président du Snpssp, le docteur Mohamed Yousfi, en marge du rassemblent des médecins tenu hier au CHU Mustapha-Pacha d'Alger. Mis à part la différence des particularités techniques des statuts particuliers des médecins et des enseignants, notre interlocuteur affirme que bon nombre de points unissent lesdits syndicats. Il a indiqué qu'outre le fait de défendre les libertés syndicales, bafouées de façon flagrante, les syndicats autonomes sont liés par les retombées néfastes de la dégradation du pouvoir d'achat ainsi que la non satisfaction des engagements des pouvoirs publics envers les fonctionnaires. Il est à rappeler que la grève des enseignants a été gelée suite aux menaces de ponctions sur salaires et autre licenciement collectif des travailleurs de l'éducation, décidés par le ministre Boubekeur Benbouzid. Les mêmes menaces ont été brandies par le ministre de la santé contre le personnel médical. Ces mesures «représsives» ont été fortement dénoncées par les protestataires des deux secteurs. A ce titre, et, outre les objectifs à long terme qui se résument en la plate forme de revendications de chaque syndicat, cette nouvelle coordination compte, selon le Dr Yousfi, atteindre d'autres objectifs à court terme, notamment, instaurer le dialogue social sur des bases seines et durables entre les partenaires sociaux et défendre les libertés syndicales et le droit de grève. A. B.