Le directeur général du FMI, M. Dominique Strauss-Kahn, a indiqué lundi que le défi immédiat auquel fait face la région Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord consistait à préserver la cohésion sociale sans porter atteinte à la stabilité macroéconomique.«Le Moyen-Orient connaît des transformations historiques où les citoyens sont à la recherche de plus de liberté et d'une répartition plus équitable des opportunités économiques et des ressources", a souligné le patron du FMI dans une conférence qu'il a animée à l'université George Washington. En réponse à ces aspirations, a-t-il estimé, "il faudra des changements profonds dans les domaines politique, économique et social", ajoutant que "le défi immédiat consiste à préserver la cohésion sociale sans porter atteinte à la stabilité macroéconomique." En cette période de troubles sociaux, "presque tous les gouvernements de la région ont essayé, ce qui est tout à fait compréhensible, d'amortir l'impact de la hausse des prix des denrées alimentaires et du carburant en absorbant une partie des budgets publics", a-t-il observé. Selon lui, "ces dépenses supplémentaires mettront à rude épreuve les finances publiques dans la période à venir", tandis que "l'instabilité politique réduira le tourisme et les investissements directs étrangers et augmentera les coûts d'emprunts". En conséquence, cette situation "pourrait faire dérailler les efforts qui aspirent à un modèle de croissance socialement inclusif et à la création d'emplois pour absorber la main-d'œuvre croissante" Pour le directeur général du FMI, "la communauté internationale doit être prête à apporter son aide maintenant et dans les années à venir" à cette région.Abordant la conjoncture économique et financière mondiale, M. Strauss-Kahn a avancé que pour reconstruire les fondements de la stabilité, cela nécessiterait des nouvelles approches, respectivement, des politiques économiques, de la cohésion sociale et de la coopération et du multilatéralisme. Dans son intervention, il a considéré que l'économie mondiale continuait de se redresser mais restait ''déséquilibrée'' entre les pays et au sein des pays: "Une grande incertitude règne encore". Dans ce sens, il a souligné que la croissance dans les économies avancées était encore "trop faible" et le chômage "trop élevé, alors que les économies de marché émergentes, particulièrement en Asie et en Amérique latine, font face à une +surchauffe+". Par ailleurs, il a regretté le fait que si la mondialisation des échanges était associée à une diminution des inégalités, la mondialisation financière les a accrues. «A plus long terme, une croissance durable va avec une distribution plus équitable des revenus", a-t-il préconisé. En somme, a-t-il décrit, "la situation économique mondiale est encore fragile et inégale, et elle est en proie à des incertitudes". Il a également jugé que "dans la conception d'un nouveau cadre macroéconomique pour un monde nouveau, la balance penchera moins en faveur du marché et davantage vers l'Etat.» Quant à ses prévisions pour la croissance économique mondiale pour 2011, il a avancé qu'elle devrait s'établir autour de 4,5%. Le directeur général du FMI, M. Dominique Strauss-Kahn, a indiqué lundi que le défi immédiat auquel fait face la région Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord consistait à préserver la cohésion sociale sans porter atteinte à la stabilité macroéconomique.«Le Moyen-Orient connaît des transformations historiques où les citoyens sont à la recherche de plus de liberté et d'une répartition plus équitable des opportunités économiques et des ressources", a souligné le patron du FMI dans une conférence qu'il a animée à l'université George Washington. En réponse à ces aspirations, a-t-il estimé, "il faudra des changements profonds dans les domaines politique, économique et social", ajoutant que "le défi immédiat consiste à préserver la cohésion sociale sans porter atteinte à la stabilité macroéconomique." En cette période de troubles sociaux, "presque tous les gouvernements de la région ont essayé, ce qui est tout à fait compréhensible, d'amortir l'impact de la hausse des prix des denrées alimentaires et du carburant en absorbant une partie des budgets publics", a-t-il observé. Selon lui, "ces dépenses supplémentaires mettront à rude épreuve les finances publiques dans la période à venir", tandis que "l'instabilité politique réduira le tourisme et les investissements directs étrangers et augmentera les coûts d'emprunts". En conséquence, cette situation "pourrait faire dérailler les efforts qui aspirent à un modèle de croissance socialement inclusif et à la création d'emplois pour absorber la main-d'œuvre croissante" Pour le directeur général du FMI, "la communauté internationale doit être prête à apporter son aide maintenant et dans les années à venir" à cette région.Abordant la conjoncture économique et financière mondiale, M. Strauss-Kahn a avancé que pour reconstruire les fondements de la stabilité, cela nécessiterait des nouvelles approches, respectivement, des politiques économiques, de la cohésion sociale et de la coopération et du multilatéralisme. Dans son intervention, il a considéré que l'économie mondiale continuait de se redresser mais restait ''déséquilibrée'' entre les pays et au sein des pays: "Une grande incertitude règne encore". Dans ce sens, il a souligné que la croissance dans les économies avancées était encore "trop faible" et le chômage "trop élevé, alors que les économies de marché émergentes, particulièrement en Asie et en Amérique latine, font face à une +surchauffe+". Par ailleurs, il a regretté le fait que si la mondialisation des échanges était associée à une diminution des inégalités, la mondialisation financière les a accrues. «A plus long terme, une croissance durable va avec une distribution plus équitable des revenus", a-t-il préconisé. En somme, a-t-il décrit, "la situation économique mondiale est encore fragile et inégale, et elle est en proie à des incertitudes". Il a également jugé que "dans la conception d'un nouveau cadre macroéconomique pour un monde nouveau, la balance penchera moins en faveur du marché et davantage vers l'Etat.» Quant à ses prévisions pour la croissance économique mondiale pour 2011, il a avancé qu'elle devrait s'établir autour de 4,5%.