Comme annoncé, les paramédicaux ont entamé, hier, une grève illimitée. En effet un préavis a été déposé le 3 avril dernier au niveau des administrations des différents hôpitaux à travers le pays. Et ce en dépit de la levée, selon les déclarations de Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, des sanctions prises à l'encontre des paramédicaux grévistes. Contacté, hier par le Midi Libre, M. Rouchiche, l'un des représentants des paramédicaux, adjoint du président du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), nous a affirmé que « rien n'est encore officiel pour la levée des sanctions et la grève est maintenue parce que plusieurs autres revendications ne sont pas encore satisfaites ». Le ministre a affirmé hier que cette mesure a été justement prise en vue de créer « un climat d'apaisement et d'ouverture ». « Nous avons opté pour l'apaisement en décidant de lever les sanctions » décidées contre les fonctionnaires paramédicaux pour avoir répondu à la grève « illégale » initiée par le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), a déclaré M. Ould Abbès. D'autre part, le SAP n'a selon notre interlocuteur n'a pas la moindre idée sur cette rencontre tenue entre Ould Abbès et les soi-disant représentants syndicaux. Concernant ces syndicalistes relevant de l'Union générale des travailleurs algériens, cette organisation ne représente même pas la minorité des paramédicaux algériens, précisera M. Rouchiche au non du SAP, qui tenait hier leur assemblée générale pour justement discuter leur action de grève. Le ministre qui a donc reçu une « délégation non représentative » des paramédicaux a affirmé que, « les doléances des paramédicaux se trouvent toutes dans le nouveau statut, et pour aller de l'avant, nous avons répondu à leurs doléances et fait part de notre bonne foi et de notre esprit de transparence ». Le premier responsable du secteur a aussi rappelé que six décrets relatifs à cette catégorie avaient été signés dernièrement par le gouvernement. Ces textes sont relatifs respectivement à la formation paramédicale dans le système LMD (Licence-master-doctorat) dans les instituts supérieurs de formation paramédicale, au statut des paramédicaux, à la classification à la catégorie 11, au statut des sages-femmes et à celui des biologistes. Les auxiliaires médicaux en anesthésie et réanimation sont également concernés. Il est important de signaler aussi que le SAP, dont le ministre « a regretté hier l'absence à la réunion », affirme ne pas avoir été invité à cette rencontre. « Nous n'avons reçu aucune invitation officielle de la part de la tutelle et nous ne sommes même pas au courant de cette réunion», nous a affirmé M. Rouchiche. Le ministre a aussi tenu à rappeler que la grève du SAP était déclarée « illégale » par la justice. Il a déclaré aussi que « la balle est maintenant dans le camp » de ce syndicat, en prévenant que si la grève se poursuit, des mesures seraient alors prises. « Nous verrons alors ce que devons faire », a averti le ministre sans préciser toutefois les mesures qu'il entend prendre. Comme annoncé, les paramédicaux ont entamé, hier, une grève illimitée. En effet un préavis a été déposé le 3 avril dernier au niveau des administrations des différents hôpitaux à travers le pays. Et ce en dépit de la levée, selon les déclarations de Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, des sanctions prises à l'encontre des paramédicaux grévistes. Contacté, hier par le Midi Libre, M. Rouchiche, l'un des représentants des paramédicaux, adjoint du président du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), nous a affirmé que « rien n'est encore officiel pour la levée des sanctions et la grève est maintenue parce que plusieurs autres revendications ne sont pas encore satisfaites ». Le ministre a affirmé hier que cette mesure a été justement prise en vue de créer « un climat d'apaisement et d'ouverture ». « Nous avons opté pour l'apaisement en décidant de lever les sanctions » décidées contre les fonctionnaires paramédicaux pour avoir répondu à la grève « illégale » initiée par le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), a déclaré M. Ould Abbès. D'autre part, le SAP n'a selon notre interlocuteur n'a pas la moindre idée sur cette rencontre tenue entre Ould Abbès et les soi-disant représentants syndicaux. Concernant ces syndicalistes relevant de l'Union générale des travailleurs algériens, cette organisation ne représente même pas la minorité des paramédicaux algériens, précisera M. Rouchiche au non du SAP, qui tenait hier leur assemblée générale pour justement discuter leur action de grève. Le ministre qui a donc reçu une « délégation non représentative » des paramédicaux a affirmé que, « les doléances des paramédicaux se trouvent toutes dans le nouveau statut, et pour aller de l'avant, nous avons répondu à leurs doléances et fait part de notre bonne foi et de notre esprit de transparence ». Le premier responsable du secteur a aussi rappelé que six décrets relatifs à cette catégorie avaient été signés dernièrement par le gouvernement. Ces textes sont relatifs respectivement à la formation paramédicale dans le système LMD (Licence-master-doctorat) dans les instituts supérieurs de formation paramédicale, au statut des paramédicaux, à la classification à la catégorie 11, au statut des sages-femmes et à celui des biologistes. Les auxiliaires médicaux en anesthésie et réanimation sont également concernés. Il est important de signaler aussi que le SAP, dont le ministre « a regretté hier l'absence à la réunion », affirme ne pas avoir été invité à cette rencontre. « Nous n'avons reçu aucune invitation officielle de la part de la tutelle et nous ne sommes même pas au courant de cette réunion», nous a affirmé M. Rouchiche. Le ministre a aussi tenu à rappeler que la grève du SAP était déclarée « illégale » par la justice. Il a déclaré aussi que « la balle est maintenant dans le camp » de ce syndicat, en prévenant que si la grève se poursuit, des mesures seraient alors prises. « Nous verrons alors ce que devons faire », a averti le ministre sans préciser toutefois les mesures qu'il entend prendre.