C'est dans la diversité et la dignité qu'a été commémoré, hier, durant toute la journée, le trente et unième anniversaire du Printemps berbère. Des milliers de personnes, dont la majorité est constituée de jeunes, se sont rendues à la maison de la culture Mouloud-Mammeri qui a abrité plusieurs activités culturelles et artistiques. C'est dans la diversité et la dignité qu'a été commémoré, hier, durant toute la journée, le trente et unième anniversaire du Printemps berbère. Des milliers de personnes, dont la majorité est constituée de jeunes, se sont rendues à la maison de la culture Mouloud-Mammeri qui a abrité plusieurs activités culturelles et artistiques. Certaines jeunes filles, pour exprimer leur joie à leur manière à cette occasion, ont arboré des robes traditionnelles kabyles. Mais la majorité était vêtue à l'occidentale. Toutefois, tout le monde aura remarqué l'engouement exprimé par des jeunes de moins de trente ans qui n'était pas encore nés lorsqu'il y a eu les événements d'avril appelés depuis le Printemps berbère. Grâce à une sonorisation assez puissante, les visiteurs, mais aussi les passants à proximité de la maison de la culture, pouvaient écouter à longueur de journée les chansons immortelles du barde et rebelle Matoub Lounès. Sa voix n'a en effet pas cessé de retentir tout au long de la semaine à la maison de la culture, à l'université, mais aussi dans tous les établissements culturels ayant abrité des festivités commémoratives du Printemps berbère. Dans la matinée, un recueillement a eu lieu sur les tombes de militants de la cause berbère suivi de récitals poétiques ainsi que d'une table ronde sur les événements du 20 avril 1980, en présence d'Arezki About et Naït Abdellah, anciens détenus politiques et Said Boukhari, ancien animateur du Mouvement culturel berbère-Commissions nationales. Dans l'après-midi, le public a eu droit à la projection d'un film en tamazight, intitulé, Si Moh Ou Mhand, l'insoumis, réalisé dans le cadre d' «Alger capitale de la culture arabe». Par la suite, une conférence sur l'apport de l'image dans l'épanouissement de la langue berbère devait être animée par Said Lamrani, directeur de la chaine de télévision amazighe, TV 4 et le réalisateur du film Lyazid Khodja. Ce programme se poursuivra jusqu'à dimanche prochain dans le même établissement. Par ailleurs, et sous l'initiative de la Direction de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou, l'anniversaire du Printemps berbère a été célébré hier dans les vingt et une daïras que compte la wilaya. Ces dernières ont toute abrité des galas artistiques animés par une pléiade de chanteurs des wilayas de Tizi-Ouzou, Bouira et Béjaïa. Hier aussi, à la même occasion, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a organisé une marche qui a drainé très peu de monde, moins de 500 personnes. Cette marche s'est déroulée de Hasnaoua vers le siège de la wilaya. Contrairement aux années précédentes, il n'y a pas eu de grève dans le secteur commercial, mais l'ensemble des établissements scolaires et des facultés universitaires étaient paralysés à cette occasion. Certaines jeunes filles, pour exprimer leur joie à leur manière à cette occasion, ont arboré des robes traditionnelles kabyles. Mais la majorité était vêtue à l'occidentale. Toutefois, tout le monde aura remarqué l'engouement exprimé par des jeunes de moins de trente ans qui n'était pas encore nés lorsqu'il y a eu les événements d'avril appelés depuis le Printemps berbère. Grâce à une sonorisation assez puissante, les visiteurs, mais aussi les passants à proximité de la maison de la culture, pouvaient écouter à longueur de journée les chansons immortelles du barde et rebelle Matoub Lounès. Sa voix n'a en effet pas cessé de retentir tout au long de la semaine à la maison de la culture, à l'université, mais aussi dans tous les établissements culturels ayant abrité des festivités commémoratives du Printemps berbère. Dans la matinée, un recueillement a eu lieu sur les tombes de militants de la cause berbère suivi de récitals poétiques ainsi que d'une table ronde sur les événements du 20 avril 1980, en présence d'Arezki About et Naït Abdellah, anciens détenus politiques et Said Boukhari, ancien animateur du Mouvement culturel berbère-Commissions nationales. Dans l'après-midi, le public a eu droit à la projection d'un film en tamazight, intitulé, Si Moh Ou Mhand, l'insoumis, réalisé dans le cadre d' «Alger capitale de la culture arabe». Par la suite, une conférence sur l'apport de l'image dans l'épanouissement de la langue berbère devait être animée par Said Lamrani, directeur de la chaine de télévision amazighe, TV 4 et le réalisateur du film Lyazid Khodja. Ce programme se poursuivra jusqu'à dimanche prochain dans le même établissement. Par ailleurs, et sous l'initiative de la Direction de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou, l'anniversaire du Printemps berbère a été célébré hier dans les vingt et une daïras que compte la wilaya. Ces dernières ont toute abrité des galas artistiques animés par une pléiade de chanteurs des wilayas de Tizi-Ouzou, Bouira et Béjaïa. Hier aussi, à la même occasion, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a organisé une marche qui a drainé très peu de monde, moins de 500 personnes. Cette marche s'est déroulée de Hasnaoua vers le siège de la wilaya. Contrairement aux années précédentes, il n'y a pas eu de grève dans le secteur commercial, mais l'ensemble des établissements scolaires et des facultés universitaires étaient paralysés à cette occasion.