Deux bonnes nouvelles ont dissipé quelque peu, jeudi, l'ambiance bien morose de l'économie américaine après l'annonce d'un accord européen sur la crise de la dette et une accélération relative de la croissance américaine. Réagissant à l'aboutissement à un plan de sortie de crise de la zone euro après d'intenses tractations entre dirigeants européens et banques, le président Barack Obama a considéré que cet accord pose une "base cruciale" pour régler la tourmente financière en Europe. Les principaux éléments de cet accord portent sur la restructuration de la dette grecque, l'accroissement des capacités du fonds de soutien à l'euro et la recapitalisation des banques européennes. "Nous attendons avec impatience un déroulement entier et une mise en œuvre rapide de ce plan", a souhaité le président américain dans un communiqué publié par la Maison Blanche. A ce propos, il a soutenu que les Etats-Unis "continueront de soutenir l'UE dans ses efforts dans cette crise et coopéreront pour soutenir la reprise mondiale et permettre un retour à l'emploi". De son côté, Wall Street a partagé l'euphorie des bourses européennes en enregistrant une nette hausse suite à l'accord européen qui a coïncidé avec la publication de statistiques américaines encourageantes sur le PIB du troisième trimestre. En effet, la croissance des Etats-Unis s'est accélérée au troisième trimestre à son rythme le plus marqué depuis un an, grâce à une nette hausse de la consommation et de l'investissement, donnant à l'économie américaine un élan qui pourrait se maintenir jusqu'à la fin de l'année. Le PIB a augmenté de 2,5% au troisième trimestre en rythme annuel, selon les premières estimations publiées jeudi par le département du Commerce. Ce qui marque une nette accélération par rapport à celle de 1,3% enregistrée au deuxième trimestre, alors que les experts estiment que malgré ce bon indicateur, il y a encore du travail à faire pour permettre une reprise durable. Le rythme de la reprise aux Etats-Unis reste, en effet, trop faible pour faire reculer un taux de chômage vissé à plus de 9% depuis plusieurs mois. Fortement malmenée pour des raisons internes (déficit budgétaire, dette, baisse de la consommation, chômage), la situation économique américaine n'aurait pas eu la capacité de résilience face à une crise financière européenne qui aurait abouti à une récession. Pour sa part, le FMI s'est également félicité de l'accord européen suite duquel son Conseil d'administration sera saisi par la directrice générale, Christine Lagarde, pour lui recommander d'approuver le décaissement d'une autre tranche de prêt accordé à la Grèce à l'appui du programme en cours. La patronne du FMI a, cependant, appelé à un "engagement indéfectible des autorités grecques à mettre en œuvre les réformes économiques convenues". Concernant la partie de l'accord européen sur la recapitalisation des banques et le renforcement de leur financement pour faire redémarrer la croissance, Mme Lagarde a prévenu les banques européennes de miser fondamentalement sur un apport de fonds propres additionnels et non sur la diminution du crédit entre pays ou à l'intérieur des pays. Deux bonnes nouvelles ont dissipé quelque peu, jeudi, l'ambiance bien morose de l'économie américaine après l'annonce d'un accord européen sur la crise de la dette et une accélération relative de la croissance américaine. Réagissant à l'aboutissement à un plan de sortie de crise de la zone euro après d'intenses tractations entre dirigeants européens et banques, le président Barack Obama a considéré que cet accord pose une "base cruciale" pour régler la tourmente financière en Europe. Les principaux éléments de cet accord portent sur la restructuration de la dette grecque, l'accroissement des capacités du fonds de soutien à l'euro et la recapitalisation des banques européennes. "Nous attendons avec impatience un déroulement entier et une mise en œuvre rapide de ce plan", a souhaité le président américain dans un communiqué publié par la Maison Blanche. A ce propos, il a soutenu que les Etats-Unis "continueront de soutenir l'UE dans ses efforts dans cette crise et coopéreront pour soutenir la reprise mondiale et permettre un retour à l'emploi". De son côté, Wall Street a partagé l'euphorie des bourses européennes en enregistrant une nette hausse suite à l'accord européen qui a coïncidé avec la publication de statistiques américaines encourageantes sur le PIB du troisième trimestre. En effet, la croissance des Etats-Unis s'est accélérée au troisième trimestre à son rythme le plus marqué depuis un an, grâce à une nette hausse de la consommation et de l'investissement, donnant à l'économie américaine un élan qui pourrait se maintenir jusqu'à la fin de l'année. Le PIB a augmenté de 2,5% au troisième trimestre en rythme annuel, selon les premières estimations publiées jeudi par le département du Commerce. Ce qui marque une nette accélération par rapport à celle de 1,3% enregistrée au deuxième trimestre, alors que les experts estiment que malgré ce bon indicateur, il y a encore du travail à faire pour permettre une reprise durable. Le rythme de la reprise aux Etats-Unis reste, en effet, trop faible pour faire reculer un taux de chômage vissé à plus de 9% depuis plusieurs mois. Fortement malmenée pour des raisons internes (déficit budgétaire, dette, baisse de la consommation, chômage), la situation économique américaine n'aurait pas eu la capacité de résilience face à une crise financière européenne qui aurait abouti à une récession. Pour sa part, le FMI s'est également félicité de l'accord européen suite duquel son Conseil d'administration sera saisi par la directrice générale, Christine Lagarde, pour lui recommander d'approuver le décaissement d'une autre tranche de prêt accordé à la Grèce à l'appui du programme en cours. La patronne du FMI a, cependant, appelé à un "engagement indéfectible des autorités grecques à mettre en œuvre les réformes économiques convenues". Concernant la partie de l'accord européen sur la recapitalisation des banques et le renforcement de leur financement pour faire redémarrer la croissance, Mme Lagarde a prévenu les banques européennes de miser fondamentalement sur un apport de fonds propres additionnels et non sur la diminution du crédit entre pays ou à l'intérieur des pays.