La scène politique nationale s'anime. Une animation assez perceptible depuis quelques semaines déjà, mais dont le rythme va chaque jour croissant. Les prochaines élections législatives au mois d'avril ou en mai, y sont, à l'évidence, pour beaucoup. La scène politique nationale s'anime. Une animation assez perceptible depuis quelques semaines déjà, mais dont le rythme va chaque jour croissant. Les prochaines élections législatives au mois d'avril ou en mai, y sont, à l'évidence, pour beaucoup. Les partis politiques donnent l'impression d'être déjà entrés dans le vif du sujet tant l'on assiste à un redéploiement tous azimuts ces derniers temps. Cette effervescence relativement précoce est un indicateur sur les enjeux de ces prochaines échéances électorales. Pratiquement tous les leaders des partis politiques ont pris leurs bâtons de pèlerins pour sillonner le pays dans ce qui est d'ores et déjà qualifié par les observateurs de campagne électorale avant la lettre. Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN, Bouguerra Soltani, président du MSP, qui n'ont pas arrêté de galvaniser leurs troupes tout au long de ces derniers mois en effectuant de fréquents déplacements à travers l'ensemble du territoire national, viennent de mettre les bouchées doubles, et ont été rejoints par le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia. Ce dernier, plus préoccupé par sa mission à la tête du Premier ministère donnant l'impression de délaisser quelque peu son parti a, tout dernièrement, entamé une tournée à travers plusieurs wilayas du pays. Ouyahia, dont le parti semble distancé par ses deux alliés au sein de l'Alliance présidentielle, veut ainsi récupérer du terrain. Il s'est ainsi attelé, lors de ses déplacements, à assainir la situation organique dans laquelle se trouve le RND dans de nombreuses wilayas. Le secrétaire général du RND s'est évertué, avec succès semble-t-il, à régler pas mal de problèmes internes qui minaient le parti dans plusieurs wilayas. Ahmed Ouyahia ambitionne ainsi de réaliser un bon score lors des législatives, ce d'autant que son frère ennemi, le FLN en l'occurrence, est embourbé dans d'inextricables dissensions internes. Pourtant Abdelaziz Belkhadem tente de rassurer en appelant, à chacune de ses sorties dans les wilayas du pays, les militants à resserrer les rangs en perspective justement de cette échéance électorale. Il est vrai que le vieux parti est en crise. Une crise profonde, de surcroît, qui perdure depuis des mois et dont tout porte à croire qu'elle n'est pas prête de s'estomper. Le FLN pourra laisser beaucoup de plumes lors des prochaines législatives. Au grand bonheur, il va sans dire, de ses concurrents, notamment ses deux alliés au sein de l'Alliance présidentielle qui comptent énormément tirer profit de ce facteur. Il faut dire que ce rendez-vous électoral, au vu de la conjoncture interne et externe, risque de nous réserver pas mal de surprises. A l'exemple du FLN, le MSP n'est pas mieux loti. Le parti de Bouguerra Soltani a connu une grande fracture lorsque les partisans de Abdelmadjid Menasra ont déserté les rangs avec armes et bagages s'en allant créer un parti politique, denommé le Front du changement national. Les islamistes se présenteront ainsi à ces élections en rangs dispersés, ce qui risque fort bien d'hypothéquer leurs chances, alors que dans le monde arabe, comme c'est le cas en Tunisie, au Maroc et en Egypte, des partis de cette mouvance politique sont en train de rafler toutes les élections. Les partis politiques de l'opposition ne sont pas en reste puisqu'ils se préparent à cette échéance politique, qui intervient, rappelons- le, dans un contexte particulier marqué notamment par les changements notables qui soufflent sur le monde arabe. Le FFS a, pour ce faire, fait un important lifting à sa direction politique en écartant l'ex-premier secrétaire, Karim Tabbou, et en battant le rappel d'anciennes figures de proue, à l'image de Ali Laskri et de Ahmed Djeddai. Le parti de Aït Ahmed, qui n'a pas participé aux deux dernières élections législatives de 2002 et de 2007, compte apparemment assister à celles de 2012. En tout cas, cette ébullition de la scène nationale indique clairement que les partis politiques n'ignorent pas que les prochaines législatives ont un cachet particulier. Les partis politiques donnent l'impression d'être déjà entrés dans le vif du sujet tant l'on assiste à un redéploiement tous azimuts ces derniers temps. Cette effervescence relativement précoce est un indicateur sur les enjeux de ces prochaines échéances électorales. Pratiquement tous les leaders des partis politiques ont pris leurs bâtons de pèlerins pour sillonner le pays dans ce qui est d'ores et déjà qualifié par les observateurs de campagne électorale avant la lettre. Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN, Bouguerra Soltani, président du MSP, qui n'ont pas arrêté de galvaniser leurs troupes tout au long de ces derniers mois en effectuant de fréquents déplacements à travers l'ensemble du territoire national, viennent de mettre les bouchées doubles, et ont été rejoints par le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia. Ce dernier, plus préoccupé par sa mission à la tête du Premier ministère donnant l'impression de délaisser quelque peu son parti a, tout dernièrement, entamé une tournée à travers plusieurs wilayas du pays. Ouyahia, dont le parti semble distancé par ses deux alliés au sein de l'Alliance présidentielle, veut ainsi récupérer du terrain. Il s'est ainsi attelé, lors de ses déplacements, à assainir la situation organique dans laquelle se trouve le RND dans de nombreuses wilayas. Le secrétaire général du RND s'est évertué, avec succès semble-t-il, à régler pas mal de problèmes internes qui minaient le parti dans plusieurs wilayas. Ahmed Ouyahia ambitionne ainsi de réaliser un bon score lors des législatives, ce d'autant que son frère ennemi, le FLN en l'occurrence, est embourbé dans d'inextricables dissensions internes. Pourtant Abdelaziz Belkhadem tente de rassurer en appelant, à chacune de ses sorties dans les wilayas du pays, les militants à resserrer les rangs en perspective justement de cette échéance électorale. Il est vrai que le vieux parti est en crise. Une crise profonde, de surcroît, qui perdure depuis des mois et dont tout porte à croire qu'elle n'est pas prête de s'estomper. Le FLN pourra laisser beaucoup de plumes lors des prochaines législatives. Au grand bonheur, il va sans dire, de ses concurrents, notamment ses deux alliés au sein de l'Alliance présidentielle qui comptent énormément tirer profit de ce facteur. Il faut dire que ce rendez-vous électoral, au vu de la conjoncture interne et externe, risque de nous réserver pas mal de surprises. A l'exemple du FLN, le MSP n'est pas mieux loti. Le parti de Bouguerra Soltani a connu une grande fracture lorsque les partisans de Abdelmadjid Menasra ont déserté les rangs avec armes et bagages s'en allant créer un parti politique, denommé le Front du changement national. Les islamistes se présenteront ainsi à ces élections en rangs dispersés, ce qui risque fort bien d'hypothéquer leurs chances, alors que dans le monde arabe, comme c'est le cas en Tunisie, au Maroc et en Egypte, des partis de cette mouvance politique sont en train de rafler toutes les élections. Les partis politiques de l'opposition ne sont pas en reste puisqu'ils se préparent à cette échéance politique, qui intervient, rappelons- le, dans un contexte particulier marqué notamment par les changements notables qui soufflent sur le monde arabe. Le FFS a, pour ce faire, fait un important lifting à sa direction politique en écartant l'ex-premier secrétaire, Karim Tabbou, et en battant le rappel d'anciennes figures de proue, à l'image de Ali Laskri et de Ahmed Djeddai. Le parti de Aït Ahmed, qui n'a pas participé aux deux dernières élections législatives de 2002 et de 2007, compte apparemment assister à celles de 2012. En tout cas, cette ébullition de la scène nationale indique clairement que les partis politiques n'ignorent pas que les prochaines législatives ont un cachet particulier.