L'atelier de contes et récits du Festival international des arts de l'Ahaggar connait un grand succès auprès des enfants de Tamanrasset, animé pour la troisième année consécutive par les conteurs Mahi Seddik et Naïma Mehailia. Chaque jour des centaines d'enfants, seuls ou accompagnés de leurs parents, affluent vers le campement du Festival et particulièrement à l'atelier des contes et récits. Assis en tailleur, émerveillés et attentifs les enfants participent volontiers en racontant les contes de leurs choix ou en chantant à tue-tête des extraits de ce patrimoine mémoriel. Mahi Seddik, l'un des conteurs professionnels en Algérie, œuvre depuis l'institution de ce festival à promouvoir et transmette la tradition disparue des «gouals». Le conteur originaire de Sidi Bel-Abbès présente des contes transmis de génération en génération chaque jour au campement du festival. Dans l'optique de préservation et de transcription patrimoniale sur laquelle se base le festival, Mahi Sedddik insiste (en citant Mouloud Mammeri) sur « l'urgence de transcrire la mémoire des contes, mais aussi de sauvegarder et transmettre la façon de raconter qui est malheureusement impossible à transcrire. » Par ailleurs, dans la continuité des éditions précédentes, l'atelier prévoit cette année de reconduire le concours de contes et récits, une manière de collecter le patrimoine mémoriel. Le conte primé par le jury de l'édition précédente sera présenté à l'atelier par le conteur. Mahi Seddik, issu d'une formation théâtrale est chargé d'habiller ce conte et de le présenter au public et d'en produire une pièce théâtrale. Le festival se charge aussi de faire passer ce conte de l'oralité à l'écrit. En dehors des activités du festival le conteur professionnel œuvre à transcrire les contes afin que ce patrimoine sorte du mode de transmission oral. Mahi Seddik a entamé, depuis plus de cinq ans, des travaux d'écriture des contes mémoriels dont il a hérité. Plusieurs ouvrages en arabe dialectal sont déjà prêts et attendent d'être publié. Pour sa part Naïma Mehaili a pris l'initiative de rendre visite aux enfants malade de l'hôpital de Tamanrasset en compagnie d'une délégation du festival. En parallèle aux histoires qu'elle écrit, la conteuse a initié les enfants de la région à l'écriture de contes imaginaires. L'atelier de contes et récits du Festival international des arts de l'Ahaggar connait un grand succès auprès des enfants de Tamanrasset, animé pour la troisième année consécutive par les conteurs Mahi Seddik et Naïma Mehailia. Chaque jour des centaines d'enfants, seuls ou accompagnés de leurs parents, affluent vers le campement du Festival et particulièrement à l'atelier des contes et récits. Assis en tailleur, émerveillés et attentifs les enfants participent volontiers en racontant les contes de leurs choix ou en chantant à tue-tête des extraits de ce patrimoine mémoriel. Mahi Seddik, l'un des conteurs professionnels en Algérie, œuvre depuis l'institution de ce festival à promouvoir et transmette la tradition disparue des «gouals». Le conteur originaire de Sidi Bel-Abbès présente des contes transmis de génération en génération chaque jour au campement du festival. Dans l'optique de préservation et de transcription patrimoniale sur laquelle se base le festival, Mahi Sedddik insiste (en citant Mouloud Mammeri) sur « l'urgence de transcrire la mémoire des contes, mais aussi de sauvegarder et transmettre la façon de raconter qui est malheureusement impossible à transcrire. » Par ailleurs, dans la continuité des éditions précédentes, l'atelier prévoit cette année de reconduire le concours de contes et récits, une manière de collecter le patrimoine mémoriel. Le conte primé par le jury de l'édition précédente sera présenté à l'atelier par le conteur. Mahi Seddik, issu d'une formation théâtrale est chargé d'habiller ce conte et de le présenter au public et d'en produire une pièce théâtrale. Le festival se charge aussi de faire passer ce conte de l'oralité à l'écrit. En dehors des activités du festival le conteur professionnel œuvre à transcrire les contes afin que ce patrimoine sorte du mode de transmission oral. Mahi Seddik a entamé, depuis plus de cinq ans, des travaux d'écriture des contes mémoriels dont il a hérité. Plusieurs ouvrages en arabe dialectal sont déjà prêts et attendent d'être publié. Pour sa part Naïma Mehaili a pris l'initiative de rendre visite aux enfants malade de l'hôpital de Tamanrasset en compagnie d'une délégation du festival. En parallèle aux histoires qu'elle écrit, la conteuse a initié les enfants de la région à l'écriture de contes imaginaires.