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Le jour de la grande «rentrée»
La nouvelle APN a été installée hier
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 05 - 2012

Hier, c'était le grand jour. Les 462 députés, élus le 10 mai dernier, à l'issue des élections législatives. C'était aussi le grand jour pour les 143 femmes qui vont siéger aux côtés des hommes. Pour tout ce beau monde c'était «la rentrée», aussi bien pour les «anciens» que pour les «bleus» qui étaient «impressionnés».
Hier, c'était le grand jour. Les 462 députés, élus le 10 mai dernier, à l'issue des élections législatives. C'était aussi le grand jour pour les 143 femmes qui vont siéger aux côtés des hommes. Pour tout ce beau monde c'était «la rentrée», aussi bien pour les «anciens» que pour les «bleus» qui étaient «impressionnés».
Ils vont se côtoyer durant cinq longues années, le temps de la mandature où ils vont légiférer en leur âme et conscience, respecter les élus qui leur ont fait confiance et surtout être à leur écoute et préoccupations. Ils tenteront de faire oublier la législature sortante qui a brillé par son rôle de «chambre d'enregistrement» quand ce n'est pas l'école « buissonnière» par laquelle se sont distingués bon nombre de ses parlementaires. La séance inaugurale était présidée par le doyen des élus, Mohamed Larbi Ould Khelifa, assisté des deux plus jeunes députés de la nouvelle Assemblée, à savoir, Assia Kenane et Hocine Maâloum. Dans son allocution d'ouverture, Ould Khelifa a insisté sur la «responsabilité» du député lors de cette nouvelle législature, laquelle verra la révision de la Constitution dans le cadre des réformes politiques initiées par le président de la République. Ould Khelifa a qualifié la nouvelle APN d' «école de démocratie», compte tenu, a-t-il dit, du «foisonnement» d'idées et de la «diversité» de points de vue en son sein. Pour ce qui est du fonctionnement de l'APN, il a appelé au « dialogue mutuel », entre la majorité et la minorité au sein de l'Assemblée. Lors de cette séance présidée par Mohamed Larbi Ould Khelifa, doyen des députés, assisté des deux députés les plus jeunes, Hocine Maaloum et Assia Kenane, il a été procédé à l'appel nominatif des députés, selon la liste présentée par le Conseil constitutionnel.
Djelloul Djoudi PT
«Le PT est là par la force du peuple»
Djelloul Djoudi, membre du bureau politique du Parti des travailleurs (PT) n'a pas ménagé l'administration. Dans une déclaration au Midi Libre, il estimé que son parti « a été lésé dans ses droits ». Il souligne que le PT « a eu le 1/10ème des résultats réels ». Pour lui, « cela démontre la nature de cette Assemblée qui est préfabriquée », arguant qu' « elle est élue avec 6% des voix exprimées ». Et cette Assemblée qui va rédiger la nouvelle Constitution, a-t-il déploré, soulignant que « le PT est là par la force du peuple, pas par la volonté du pouvoir ». Selon lui, « le Conseil constitutionnel a confirmé la fraude », saluant cependant « l'effort fait par le Conseil constitutionnel d'étudier les recours de 4 wilayas sur les 11 que nous avons déposés ». Il fait part de son inquiétude du fait que « la situation internationale nous interpelle ». Les instances internationales sont satisfaites des résultats, a-t-il indiqué, c'est qu' « elles attendent un retour d'ascenseur notamment sur la loi de finances qui a instituer le 49/51, le code des investissements ». Evoquant le Front du refus (les 14 partis qui ont boycotté les travaux de la plénière), il affirme qu' « il n'y a pas de coordination avec les partis du Front du refus et le PT" arguant du fait que « le PT est un parti souverain et indépendant ». Il assure que « la révision de la Constitution ne peut se faire « avec cette Assemblée ». Pour lui, ce serait « une insulte pour l'intelligence du peuple algérien ».
Othmane Louar chef de groupe parlementaire de l'AAV
"Non à la fraude"
Pour ceux par qui le scandale est arrivé, « le Front du refus », Othmane Louar chef de groupe parlementaire de l'AAV vilipende le pouvoir. « On n'accepte pas la fraude. Ce qui s'est passé n'est pas normal », a-t-il tonné fans une déclaration faite à la presse juste après que les députés de ces partis ont quitté la salle en brandissant un carton rouge à l'adresse du pouvoir : « On ne parle pas de démission», a-t-il précisé, s'interrogeant sur les explications à fournir aux citoyens « Qu'est ce qu'on va dire au peuple », a-t-il dit dépité. Selon lui, « les travaux de cette plénière ne nous concernent pas », responsabilisant le pouvoir sur la suite des évènements « Qu'ils prennent leurs responsabilités devant le peuple», s'est- il exclamé.
Belkacem Salhi SG de l'ANR
Le coup d'éclat des frondeurs « une agitation politique »
Le SG de l' Alliance nationale républicaine (ANR) est satisfait des résultats sortis des urnes au soir du 10 mai dernier. Pour lui, « Il n'y a pas eu de fraude du moins là où les contrôleurs de l'ANR étaient présents". Il qualifie le coup d'éclat des partis du front du refus d'« une agitation politique ». Il souligne que ce n'est ni le lieu ni la place pour dénoncer. Il estime qu'il aurait fallu qu' «ils démissionnent», mais ils craignent, dit-il de « perdre les avantages». Concernant cette législature, il souhaite qu' «elle œuvre à faire oublier la précédente législature». Il se dit «impressionné par la solennité des lieux et par le nombre des députés». Il estime que «le nombre de femmes qui siègent est encourageant». Pour lui, l'ANR est là pour « défendre les principes républicains, la justice sociale, l'Etat moderne et l'Etat de droit » . Il souhaite que l'Etat «accompagne les petits partis politiques» démunis de moyens pour qu'ils puissent œuvrer à la concrétisation de la démocratie et asseoir l'Etat de droit. Pour lui, seules les « compétences doivent primer pour construire le pays ». L'ANR s'engage, promit-il à « « poursuivre dans le voie tracée par le fondateur du parti, Rédha Malek », qualifiant son parti d' « une force de proposition pacifique ». Il espère que l'esprit des réformes continuera.
«Nous sommes avec les réformes pas avec le changement tel que compris par certains : " ôtes-toi que je m'y mette", assure-t-il. Selon lui « le peuple a dit son mot ».
Chafia Mentalechta UDFS Députée Paris-Nord
"Je suis scandalisée"
Je suis très impressionnée, a avoué la dame qui représente le Paris-Nord à l'APN
Elle avoue aussi que « c'était très solennel ». Elle déplore l'attitude des députés de l'Alliance de l'Algérie verte.
« J'étais scandalisée par le comportement des élus de l'AAV », a-t-elle dit. « Je trouve que c'est un manque de respect pour les électeurs et pour la démocratie », a-t-elle relevé. « Je trouve aberrant l'argument que c'est eux ou c'est la fraude. Ce n'est pas la démocratie » a-t-elle regretté. Dans son plan de travail pour cette législature, Chafia Métalechta revèle que « l'une de ses priorités est d'œuvrer à concrétiser sur le terrain le Conseil consultatif de la communauté algérienne à l'étranger ». Elle trouve ridicule que « 4 millions d'Algériens ne soient représentés que par 4 parlementaires ». Elle a son idée sur « les actions » qu'elle envisage de mener. « Une plate-forme de travail » qu'elle « compte partager avec les parlementaires «locaux ». Elle compte convaincre le gouvernement de créer des « banques algériennes à l'étranger ». Elle compte aussi convaincre e gouvernement de réviser la loi de finance de 2009 qui assimile « les émigrés algériens à des étrangers ». Pour elle, le dispositif qui institue les 49/51% pour les émigrer « est une discrimination ». Pour autant sa présence à l'APN esr vue comme « une passerelle entre les parlementaires locaux et ceux de l'émigration ».
Karim Tabbou, ex-premier secrétaire du FFS
Contrairement à ce qu'ont rapporté certains titres de la presse, l'ex-premier secrétaire du FFS, Karim Tabbou, élu sur la liste de Tizi Ouzou, ne se trouve pas dans le collimateur d'Aït Ahmed, lequel a demandé des « sanctions exemplaires » à l'encontre de certains responsables « importants » qui ont eu un comportement indigne pendant la campagne électorale. Nous l'avons donc croisé hier dans les travées de l'APN. Très surpris par notre question, Tabbou, la mine souriante, nous a assuré qu'il avait « fait une campagne pour le FFS et non pour Tizi Ouzou ». Il a ajouté qu'il a « fait plus de 1000 km en sillonnant les willaya du Sud dont Ghardaïa et Ouargla ». A propos de Samir Bouakouir, chargé du FFS à l'étranger, qui appelle au débat au sein du parti, Tabou s'y est dit très « favorable ».
Maître Bouchachi, élu sur la liste du FFS d'Alger
« Je pense que le pouvoir en place est un pouvoir totalitaire, le moyen de s'en défaire demeure l'action politique et pacifique pour le changement, qui devrait être menée par les Algériens et les partis politiques ». Questionné sur l'alliance entre le FFS et le FLN, Me Bouchachi s'est dit « ne pas être au courant sur le sujet ».
Ali Laskri, premier secrétaire du FFS
« On veut réhabiliter le politique. Nous ne sommes pas satisfaits des résultats des législatives, car nous avions présenté 42 listes, et partout où nous sommes allés, nous avions été bien accueillis par la population. On a fait des recours qui nous ont valu de reprendre 6 sièges quoique nous aurions voulu en reprendre plus ». Questionné sur l'éventualité d'une alliance avec d'autres partis, et sur une éventuelle participation du FFS au gouvernement, Ali Laskri s'est dit que « cela n'est pas à l'ordre du jour ».
Ils vont se côtoyer durant cinq longues années, le temps de la mandature où ils vont légiférer en leur âme et conscience, respecter les élus qui leur ont fait confiance et surtout être à leur écoute et préoccupations. Ils tenteront de faire oublier la législature sortante qui a brillé par son rôle de «chambre d'enregistrement» quand ce n'est pas l'école « buissonnière» par laquelle se sont distingués bon nombre de ses parlementaires. La séance inaugurale était présidée par le doyen des élus, Mohamed Larbi Ould Khelifa, assisté des deux plus jeunes députés de la nouvelle Assemblée, à savoir, Assia Kenane et Hocine Maâloum. Dans son allocution d'ouverture, Ould Khelifa a insisté sur la «responsabilité» du député lors de cette nouvelle législature, laquelle verra la révision de la Constitution dans le cadre des réformes politiques initiées par le président de la République. Ould Khelifa a qualifié la nouvelle APN d' «école de démocratie», compte tenu, a-t-il dit, du «foisonnement» d'idées et de la «diversité» de points de vue en son sein. Pour ce qui est du fonctionnement de l'APN, il a appelé au « dialogue mutuel », entre la majorité et la minorité au sein de l'Assemblée. Lors de cette séance présidée par Mohamed Larbi Ould Khelifa, doyen des députés, assisté des deux députés les plus jeunes, Hocine Maaloum et Assia Kenane, il a été procédé à l'appel nominatif des députés, selon la liste présentée par le Conseil constitutionnel.
Djelloul Djoudi PT
«Le PT est là par la force du peuple»
Djelloul Djoudi, membre du bureau politique du Parti des travailleurs (PT) n'a pas ménagé l'administration. Dans une déclaration au Midi Libre, il estimé que son parti « a été lésé dans ses droits ». Il souligne que le PT « a eu le 1/10ème des résultats réels ». Pour lui, « cela démontre la nature de cette Assemblée qui est préfabriquée », arguant qu' « elle est élue avec 6% des voix exprimées ». Et cette Assemblée qui va rédiger la nouvelle Constitution, a-t-il déploré, soulignant que « le PT est là par la force du peuple, pas par la volonté du pouvoir ». Selon lui, « le Conseil constitutionnel a confirmé la fraude », saluant cependant « l'effort fait par le Conseil constitutionnel d'étudier les recours de 4 wilayas sur les 11 que nous avons déposés ». Il fait part de son inquiétude du fait que « la situation internationale nous interpelle ». Les instances internationales sont satisfaites des résultats, a-t-il indiqué, c'est qu' « elles attendent un retour d'ascenseur notamment sur la loi de finances qui a instituer le 49/51, le code des investissements ». Evoquant le Front du refus (les 14 partis qui ont boycotté les travaux de la plénière), il affirme qu' « il n'y a pas de coordination avec les partis du Front du refus et le PT" arguant du fait que « le PT est un parti souverain et indépendant ». Il assure que « la révision de la Constitution ne peut se faire « avec cette Assemblée ». Pour lui, ce serait « une insulte pour l'intelligence du peuple algérien ».
Othmane Louar chef de groupe parlementaire de l'AAV
"Non à la fraude"
Pour ceux par qui le scandale est arrivé, « le Front du refus », Othmane Louar chef de groupe parlementaire de l'AAV vilipende le pouvoir. « On n'accepte pas la fraude. Ce qui s'est passé n'est pas normal », a-t-il tonné fans une déclaration faite à la presse juste après que les députés de ces partis ont quitté la salle en brandissant un carton rouge à l'adresse du pouvoir : « On ne parle pas de démission», a-t-il précisé, s'interrogeant sur les explications à fournir aux citoyens « Qu'est ce qu'on va dire au peuple », a-t-il dit dépité. Selon lui, « les travaux de cette plénière ne nous concernent pas », responsabilisant le pouvoir sur la suite des évènements « Qu'ils prennent leurs responsabilités devant le peuple», s'est- il exclamé.
Belkacem Salhi SG de l'ANR
Le coup d'éclat des frondeurs « une agitation politique »
Le SG de l' Alliance nationale républicaine (ANR) est satisfait des résultats sortis des urnes au soir du 10 mai dernier. Pour lui, « Il n'y a pas eu de fraude du moins là où les contrôleurs de l'ANR étaient présents". Il qualifie le coup d'éclat des partis du front du refus d'« une agitation politique ». Il souligne que ce n'est ni le lieu ni la place pour dénoncer. Il estime qu'il aurait fallu qu' «ils démissionnent», mais ils craignent, dit-il de « perdre les avantages». Concernant cette législature, il souhaite qu' «elle œuvre à faire oublier la précédente législature». Il se dit «impressionné par la solennité des lieux et par le nombre des députés». Il estime que «le nombre de femmes qui siègent est encourageant». Pour lui, l'ANR est là pour « défendre les principes républicains, la justice sociale, l'Etat moderne et l'Etat de droit » . Il souhaite que l'Etat «accompagne les petits partis politiques» démunis de moyens pour qu'ils puissent œuvrer à la concrétisation de la démocratie et asseoir l'Etat de droit. Pour lui, seules les « compétences doivent primer pour construire le pays ». L'ANR s'engage, promit-il à « « poursuivre dans le voie tracée par le fondateur du parti, Rédha Malek », qualifiant son parti d' « une force de proposition pacifique ». Il espère que l'esprit des réformes continuera.
«Nous sommes avec les réformes pas avec le changement tel que compris par certains : " ôtes-toi que je m'y mette", assure-t-il. Selon lui « le peuple a dit son mot ».
Chafia Mentalechta UDFS Députée Paris-Nord
"Je suis scandalisée"
Je suis très impressionnée, a avoué la dame qui représente le Paris-Nord à l'APN
Elle avoue aussi que « c'était très solennel ». Elle déplore l'attitude des députés de l'Alliance de l'Algérie verte.
« J'étais scandalisée par le comportement des élus de l'AAV », a-t-elle dit. « Je trouve que c'est un manque de respect pour les électeurs et pour la démocratie », a-t-elle relevé. « Je trouve aberrant l'argument que c'est eux ou c'est la fraude. Ce n'est pas la démocratie » a-t-elle regretté. Dans son plan de travail pour cette législature, Chafia Métalechta revèle que « l'une de ses priorités est d'œuvrer à concrétiser sur le terrain le Conseil consultatif de la communauté algérienne à l'étranger ». Elle trouve ridicule que « 4 millions d'Algériens ne soient représentés que par 4 parlementaires ». Elle a son idée sur « les actions » qu'elle envisage de mener. « Une plate-forme de travail » qu'elle « compte partager avec les parlementaires «locaux ». Elle compte convaincre le gouvernement de créer des « banques algériennes à l'étranger ». Elle compte aussi convaincre e gouvernement de réviser la loi de finance de 2009 qui assimile « les émigrés algériens à des étrangers ». Pour elle, le dispositif qui institue les 49/51% pour les émigrer « est une discrimination ». Pour autant sa présence à l'APN esr vue comme « une passerelle entre les parlementaires locaux et ceux de l'émigration ».
Karim Tabbou, ex-premier secrétaire du FFS
Contrairement à ce qu'ont rapporté certains titres de la presse, l'ex-premier secrétaire du FFS, Karim Tabbou, élu sur la liste de Tizi Ouzou, ne se trouve pas dans le collimateur d'Aït Ahmed, lequel a demandé des « sanctions exemplaires » à l'encontre de certains responsables « importants » qui ont eu un comportement indigne pendant la campagne électorale. Nous l'avons donc croisé hier dans les travées de l'APN. Très surpris par notre question, Tabbou, la mine souriante, nous a assuré qu'il avait « fait une campagne pour le FFS et non pour Tizi Ouzou ». Il a ajouté qu'il a « fait plus de 1000 km en sillonnant les willaya du Sud dont Ghardaïa et Ouargla ». A propos de Samir Bouakouir, chargé du FFS à l'étranger, qui appelle au débat au sein du parti, Tabou s'y est dit très « favorable ».
Maître Bouchachi, élu sur la liste du FFS d'Alger
« Je pense que le pouvoir en place est un pouvoir totalitaire, le moyen de s'en défaire demeure l'action politique et pacifique pour le changement, qui devrait être menée par les Algériens et les partis politiques ». Questionné sur l'alliance entre le FFS et le FLN, Me Bouchachi s'est dit « ne pas être au courant sur le sujet ».
Ali Laskri, premier secrétaire du FFS
« On veut réhabiliter le politique. Nous ne sommes pas satisfaits des résultats des législatives, car nous avions présenté 42 listes, et partout où nous sommes allés, nous avions été bien accueillis par la population. On a fait des recours qui nous ont valu de reprendre 6 sièges quoique nous aurions voulu en reprendre plus ». Questionné sur l'éventualité d'une alliance avec d'autres partis, et sur une éventuelle participation du FFS au gouvernement, Ali Laskri s'est dit que « cela n'est pas à l'ordre du jour ».


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