Dur, dur pour le MSP de faire de l'opposition ! Amar Ghoul, l'ancien ministre des Travaux publics ainsi que deux autres de ses collègues viennent de présenter leur démission du parti de Bougerra Soltani. Selon Abderrahmane Saïdi, président du Conseil consultatif (CC) du MSP qui s'exprimait jeudi sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale . Dur, dur pour le MSP de faire de l'opposition ! Amar Ghoul, l'ancien ministre des Travaux publics ainsi que deux autres de ses collègues viennent de présenter leur démission du parti de Bougerra Soltani. Selon Abderrahmane Saïdi, président du Conseil consultatif (CC) du MSP qui s'exprimait jeudi sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale . «trois au moins ont remis leur démission, il s'agit d'Amar Ghoul, et de deux membres du bureau national, à savoir Lotfi Ahmed et Mohamed Djemaa». Ces démissions dont on n'a pas expliqué les raisons interviennent au lendemain de l'annonce officieuse par Amar Ghoul sur sa page facebook de créer son propre parti politique. Dans sa déclaration, Abderrahmane Saïdi n'a pas caché sa crainte de voir le geste de Ghoul faire tâche d'huile. En tous les cas, ses propos donnaient à penser que le président de l'instance consultative nourrit l'ambition de prendre la place de Bouguera Soltani dont on dit que sa position s'est grandement affaiblie au sein du parti et ce depuis la déroute du MSP aux législatives du 10 mai dernier. Au MSP, on n'exclut pas d'autres démissions, c'est dans ce climat délétère que se tient depuis jeudi, à l'hôtel Raouf à Staouéli (Alger), une session ordinaire du CC de 3 jours, du 26 au 28 juillet. Y seront abordées plusieurs questions dont celles se rapportant à l'organisation, l'évaluation des législatives du 10 mai dernier, la situation politique générale et la préparation des prochaines élections locales. Cette série de démissions qui secoue le parti islamiste confirme l'appréhension qu'on a de cette formation politique : il est difficile pour elle de préserver sa cohésion en s'éloignant des sphères gouvernementales. Les velléités d'autonomie et d'indépendance ne résistent pas devant l'appétit des ministères et des salons feutrés de la république. Le MSP, avec cette histoire de claquer la porte de la coalition présidentielle donne du reste l'impression de jouer à la roulette russe. Outre qu'il s'est amouraché d'une «coalition» de rechange on ne peut plus improductive et stérile, à savoir l'Alliance de l'Algérie verte (AAV), il s'est enfermé dans un oppositionisme qui risque de limiter son audience. Le parti islamiste n'a la maîtrise en réalité que d'une seule politique, celle de l'entrisme, il perd les pieds s'il en sort. Depuis Nahnah le fondateur, c'est la seule doctrine qu'il connaisse. Tout porte à croire que l'affaiblissement du MSP préfigure celle de l'AAV qui est en fait un agrégat de partis, né de l'espérance de bousculer l'ordre établi dans un contexte marqué par le printemps dit arabe. Le MSP est sorti désenchanté des législatives passées, son déchantement n'a d'égal du reste que sa croyance romantique de triompher aux élections à l'instar de ses frères d'obédience en Egypte et en Tunisie et au Maroc. «trois au moins ont remis leur démission, il s'agit d'Amar Ghoul, et de deux membres du bureau national, à savoir Lotfi Ahmed et Mohamed Djemaa». Ces démissions dont on n'a pas expliqué les raisons interviennent au lendemain de l'annonce officieuse par Amar Ghoul sur sa page facebook de créer son propre parti politique. Dans sa déclaration, Abderrahmane Saïdi n'a pas caché sa crainte de voir le geste de Ghoul faire tâche d'huile. En tous les cas, ses propos donnaient à penser que le président de l'instance consultative nourrit l'ambition de prendre la place de Bouguera Soltani dont on dit que sa position s'est grandement affaiblie au sein du parti et ce depuis la déroute du MSP aux législatives du 10 mai dernier. Au MSP, on n'exclut pas d'autres démissions, c'est dans ce climat délétère que se tient depuis jeudi, à l'hôtel Raouf à Staouéli (Alger), une session ordinaire du CC de 3 jours, du 26 au 28 juillet. Y seront abordées plusieurs questions dont celles se rapportant à l'organisation, l'évaluation des législatives du 10 mai dernier, la situation politique générale et la préparation des prochaines élections locales. Cette série de démissions qui secoue le parti islamiste confirme l'appréhension qu'on a de cette formation politique : il est difficile pour elle de préserver sa cohésion en s'éloignant des sphères gouvernementales. Les velléités d'autonomie et d'indépendance ne résistent pas devant l'appétit des ministères et des salons feutrés de la république. Le MSP, avec cette histoire de claquer la porte de la coalition présidentielle donne du reste l'impression de jouer à la roulette russe. Outre qu'il s'est amouraché d'une «coalition» de rechange on ne peut plus improductive et stérile, à savoir l'Alliance de l'Algérie verte (AAV), il s'est enfermé dans un oppositionisme qui risque de limiter son audience. Le parti islamiste n'a la maîtrise en réalité que d'une seule politique, celle de l'entrisme, il perd les pieds s'il en sort. Depuis Nahnah le fondateur, c'est la seule doctrine qu'il connaisse. Tout porte à croire que l'affaiblissement du MSP préfigure celle de l'AAV qui est en fait un agrégat de partis, né de l'espérance de bousculer l'ordre établi dans un contexte marqué par le printemps dit arabe. Le MSP est sorti désenchanté des législatives passées, son déchantement n'a d'égal du reste que sa croyance romantique de triompher aux élections à l'instar de ses frères d'obédience en Egypte et en Tunisie et au Maroc.