Les journalistes et les religieux maliens ont décidé d'affronter Al- Qaïda mais chacun à sa manière. Pourchasser les idées fanatiques des salafistes armés, tel est la nouvelle mission des journalistes et religieux maliens, à leurs têtes, El Hadj Mahmoud Diko, président du Haut-Conseil islamique (HCI) du Mali, cela en collaboration avec l'Unité de fusion et de Liaison (UFL), dont le siège se trouve à Alger. La mobilisation contre Al-Qaïda au Maghreb Islamique s'organise aux quatre coins du Mali. La situation au Nord Mali, notamment à Gao semble être défavorable à la présence des groupes terroristes. Plusieurs événements qui se sont succédés confortent cette thèse et renseignent sur le début de la prise de conscience par la population locale qui a désormais décidé de dire son mot. Les actions de sensibilisation menées par l'Unité de fusion et de liaison (UFL) pour mobiliser les populations contre les groupes armés et leurs relais au Sahel semblent contribuer graduellement à l'affaiblissement des sanguinaires et de leurs réseaux de soutien. Déjà des missions spécifiques menées en 2011 par les experts de l'UFL, issus des pays membres d'Unité, ont permis d'établir un réseau d'acteurs de la société civile qui agissent contre la stratégie de proximité prônée par les groupes terroristes (Mujao et AQMI) pour bénéficier de la sympathie des populations démunies. Constitué d'hommes religieux, de journalistes et d'intellectuels de la sous-région, le groupe de résistance est déjà parvenu à organiser plusieurs actions anti-terroriste (Rassemblements, émeutes et révoltes populaires) au Nord Mali, en exploitant les agissements de provocations des terroristes contre les citoyens. Après la vague de contestations populaires contre la présence des groupes terroristes à Goa et Tombouctou en mai et juin derniers, c'est au tour des leaders du courant islamiste malien de s'opposer aux règlements injustes imposés par le Mujao et AQMI pour museler la liberté d'expression et terroriser les citoyens. El-Hadj Mahmoud Dicko, président du Haut-Conseil islamique (HCI) du Mali, a haussé le ton envers les terroristes qui contrôlent le nord du pays. Dans des déclarations faites récemment, il s'est dit optimiste sur une issue de la crise et manifester son dégoût des éléments du Mujao. « Ceux qui veulent appliquer la charia au Mali doivent être chassés hors du territoire ». Le message de Mahmoud Dicko, président du Haut conseil islamique du Mali est clair et l'allusion est faite au groupe de terroristes du Mouvement unifié pour le Jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). Le Haut conseil islamique, très influent au Mali, est contre la charia que veut imposer les terroristes est d'avis que ces étrangers doivent être boutés hors du territoire malien. C'est la conclusion à laquelle a abouti Mahmoud Dicko le président du Haut-Conseil islamique en tournée la semaine dernière à Gao. Religieux et journalistes sur le même front de combat Pour sa part, la corporation des journalistes maliens a décidé de s'organiser contre l'intimidation et les pressions exercées par les terroristes à Gao et Tombouctou. L'agression physique par les éléments du Mujao contre le reporter Radio de la radio « Aadar Koïma » (La joie de la colline), Abdoul Malick Ali Maïga, le 5 août 2012, à Gao (nord du Mali), qui a couvert un rassemblement anti-terroriste à Gao renseigne sur le divorce annoncé entre les nouveaux occupants du Nord et les intellectuels du Mali. La libération d'Abdoul Malick Maïga est intervenue après une grande manifestation des habitants de Gao devant les locaux de la Police Islamique. Les manifestants ont même brûlé la voiture du chef de la police locale nommé par le Mujao, Aliou Mahamar, responsable de l'agression du journaliste. Cet incident, qui a été condamné par les syndicats des journalistes du monde entier, surtout « RSF » est plus que révélateur du fait que les terroristes du Nord Mali ont perdu la bataille médiatique après avoir perdu le soutien populaire. Désormais les citoyens du Nord Mali ne ratent aucune occasion pour dire « Non à la présence des groupes armés, de toutes tendances confondues, au Nord Mali » au Mali. Une autre chaîne de « Radio » émettant ses programmes à Gao, a reçu, le 20.08/2012, soir, la visite de la « Police Islamique » pour interrompre la diffusion d'une émission (Couleurs tropicales) qui contenait de la musique. Kader Touré, directeur de Radio « Hania » à Gao, a dénoncé ce procédé à travers lequel les terroristes veulent empêcher les journalistes et les intellectuels du Mali de mobiliser les foules en vue d'une action anti-terroriste plus organisée. A rappeler que trois semaines plus tôt, un autre confrère, à savoir, le doyen de la presse malienne, Saouti Haidara a été agressé et menacé par les terroristes, ce qui a poussé les associations de défense des droits des journalistes au Mali d'organiser une Journée presse morte, en guise de soutien à la liberté d'expression au Mali. Le maire de Gao brise le mur du silence Dans le même cadre, le maire de Gao, Sadou Harouna Diallo a salué l'ardeur, le courage et le patriotisme de la jeunesse de Gao et les a encouragé à continuer la lutte et la résistance. « Il y a une organisation très sérieuse à Gao, c'est pourquoi depuis un certain moment il n'y a pas eu beaucoup d'abus », a-t-il déclaré en marge d'une manifestation populaire à Gao contre le terrorisme organisée récemment. Création de brigades d'autodéfense et de vigilance Conscient de la menace réelle que constituent le Mujao et AQMI au nord du Mali pour leurs localités respectives, les populations ressortissantes des cercles du Sahel à savoir : Kayes, Diéma, Nara, Niono, Nioro, Yélimané et le District de Bamako ont mis en place des brigades de vigilance et d'autodéfense pour conjurer l'insécurité grandissante. Localité intermédiaire entre le nord, en proie à l'insécurité et aux conflits armés et le sud du pays, les populations des cercles de Kayes, Diéma, Nara, Niono, Nioro du sahel, et Yélimané ont, de tous temps, subi de plein fouet les conséquences des différentes rébellions qui ont successivement secoué le nord du Mali. C'est fort de ces expériences douloureuses du passé, et pour anticiper sur le conflit actuel qu'il a été décidé la mise en place de ces brigades pour sécuriser les personnes ainsi que leurs biens. Ces mêmes brigades qui seront sous la coupe des chefs de villages et de l'administration vont ouvrer pour la mise en place des structures similaires à Tombouctou, Gao et Kidal afin de chasser les terroristes et les obliger à quitter leurs refuges actuels. De l'avis des experts, ce genre d'actions anti-terroriste contribuent à l'isolement des groupes terroristes et provoquer un désaccord profond entre eux et les populations locales qui ont commencé a afficher publiquement leur refus à la présence des sanguinaires au Nord malien. Les journalistes et les religieux maliens ont décidé d'affronter Al- Qaïda mais chacun à sa manière. Pourchasser les idées fanatiques des salafistes armés, tel est la nouvelle mission des journalistes et religieux maliens, à leurs têtes, El Hadj Mahmoud Diko, président du Haut-Conseil islamique (HCI) du Mali, cela en collaboration avec l'Unité de fusion et de Liaison (UFL), dont le siège se trouve à Alger. La mobilisation contre Al-Qaïda au Maghreb Islamique s'organise aux quatre coins du Mali. La situation au Nord Mali, notamment à Gao semble être défavorable à la présence des groupes terroristes. Plusieurs événements qui se sont succédés confortent cette thèse et renseignent sur le début de la prise de conscience par la population locale qui a désormais décidé de dire son mot. Les actions de sensibilisation menées par l'Unité de fusion et de liaison (UFL) pour mobiliser les populations contre les groupes armés et leurs relais au Sahel semblent contribuer graduellement à l'affaiblissement des sanguinaires et de leurs réseaux de soutien. Déjà des missions spécifiques menées en 2011 par les experts de l'UFL, issus des pays membres d'Unité, ont permis d'établir un réseau d'acteurs de la société civile qui agissent contre la stratégie de proximité prônée par les groupes terroristes (Mujao et AQMI) pour bénéficier de la sympathie des populations démunies. Constitué d'hommes religieux, de journalistes et d'intellectuels de la sous-région, le groupe de résistance est déjà parvenu à organiser plusieurs actions anti-terroriste (Rassemblements, émeutes et révoltes populaires) au Nord Mali, en exploitant les agissements de provocations des terroristes contre les citoyens. Après la vague de contestations populaires contre la présence des groupes terroristes à Goa et Tombouctou en mai et juin derniers, c'est au tour des leaders du courant islamiste malien de s'opposer aux règlements injustes imposés par le Mujao et AQMI pour museler la liberté d'expression et terroriser les citoyens. El-Hadj Mahmoud Dicko, président du Haut-Conseil islamique (HCI) du Mali, a haussé le ton envers les terroristes qui contrôlent le nord du pays. Dans des déclarations faites récemment, il s'est dit optimiste sur une issue de la crise et manifester son dégoût des éléments du Mujao. « Ceux qui veulent appliquer la charia au Mali doivent être chassés hors du territoire ». Le message de Mahmoud Dicko, président du Haut conseil islamique du Mali est clair et l'allusion est faite au groupe de terroristes du Mouvement unifié pour le Jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). Le Haut conseil islamique, très influent au Mali, est contre la charia que veut imposer les terroristes est d'avis que ces étrangers doivent être boutés hors du territoire malien. C'est la conclusion à laquelle a abouti Mahmoud Dicko le président du Haut-Conseil islamique en tournée la semaine dernière à Gao. Religieux et journalistes sur le même front de combat Pour sa part, la corporation des journalistes maliens a décidé de s'organiser contre l'intimidation et les pressions exercées par les terroristes à Gao et Tombouctou. L'agression physique par les éléments du Mujao contre le reporter Radio de la radio « Aadar Koïma » (La joie de la colline), Abdoul Malick Ali Maïga, le 5 août 2012, à Gao (nord du Mali), qui a couvert un rassemblement anti-terroriste à Gao renseigne sur le divorce annoncé entre les nouveaux occupants du Nord et les intellectuels du Mali. La libération d'Abdoul Malick Maïga est intervenue après une grande manifestation des habitants de Gao devant les locaux de la Police Islamique. Les manifestants ont même brûlé la voiture du chef de la police locale nommé par le Mujao, Aliou Mahamar, responsable de l'agression du journaliste. Cet incident, qui a été condamné par les syndicats des journalistes du monde entier, surtout « RSF » est plus que révélateur du fait que les terroristes du Nord Mali ont perdu la bataille médiatique après avoir perdu le soutien populaire. Désormais les citoyens du Nord Mali ne ratent aucune occasion pour dire « Non à la présence des groupes armés, de toutes tendances confondues, au Nord Mali » au Mali. Une autre chaîne de « Radio » émettant ses programmes à Gao, a reçu, le 20.08/2012, soir, la visite de la « Police Islamique » pour interrompre la diffusion d'une émission (Couleurs tropicales) qui contenait de la musique. Kader Touré, directeur de Radio « Hania » à Gao, a dénoncé ce procédé à travers lequel les terroristes veulent empêcher les journalistes et les intellectuels du Mali de mobiliser les foules en vue d'une action anti-terroriste plus organisée. A rappeler que trois semaines plus tôt, un autre confrère, à savoir, le doyen de la presse malienne, Saouti Haidara a été agressé et menacé par les terroristes, ce qui a poussé les associations de défense des droits des journalistes au Mali d'organiser une Journée presse morte, en guise de soutien à la liberté d'expression au Mali. Le maire de Gao brise le mur du silence Dans le même cadre, le maire de Gao, Sadou Harouna Diallo a salué l'ardeur, le courage et le patriotisme de la jeunesse de Gao et les a encouragé à continuer la lutte et la résistance. « Il y a une organisation très sérieuse à Gao, c'est pourquoi depuis un certain moment il n'y a pas eu beaucoup d'abus », a-t-il déclaré en marge d'une manifestation populaire à Gao contre le terrorisme organisée récemment. Création de brigades d'autodéfense et de vigilance Conscient de la menace réelle que constituent le Mujao et AQMI au nord du Mali pour leurs localités respectives, les populations ressortissantes des cercles du Sahel à savoir : Kayes, Diéma, Nara, Niono, Nioro, Yélimané et le District de Bamako ont mis en place des brigades de vigilance et d'autodéfense pour conjurer l'insécurité grandissante. Localité intermédiaire entre le nord, en proie à l'insécurité et aux conflits armés et le sud du pays, les populations des cercles de Kayes, Diéma, Nara, Niono, Nioro du sahel, et Yélimané ont, de tous temps, subi de plein fouet les conséquences des différentes rébellions qui ont successivement secoué le nord du Mali. C'est fort de ces expériences douloureuses du passé, et pour anticiper sur le conflit actuel qu'il a été décidé la mise en place de ces brigades pour sécuriser les personnes ainsi que leurs biens. Ces mêmes brigades qui seront sous la coupe des chefs de villages et de l'administration vont ouvrer pour la mise en place des structures similaires à Tombouctou, Gao et Kidal afin de chasser les terroristes et les obliger à quitter leurs refuges actuels. De l'avis des experts, ce genre d'actions anti-terroriste contribuent à l'isolement des groupes terroristes et provoquer un désaccord profond entre eux et les populations locales qui ont commencé a afficher publiquement leur refus à la présence des sanguinaires au Nord malien.