Les partis de l'extrême gauche, appelons-les ainsi, faute de meilleure définition à même de traduire les réalités algériennes, adoptent plutôt une attitude ambiguë vis-à-vis de la mise en place du cabinet Sellal. Ainsi le PST de Mahmoud Rechidi trouve quelque vertu à la précédente équipe gouvernementale que conduisait Ahmed Ouyahia. Dans son dernier communiqué, le Parti socialiste des Travailleurs s'interroge du reste si le limogeage d'Ouyahia « après une curieuse campagne médiatique de plusieurs mois, ne signifie-t-il pas la remise en cause des quelques petites mesures économiques appelées pompeusement patriotisme économique ? ». L'ancien Premier ministre aurait, peut-être, pris acte de ces déclarations avec plaisir s'il était demeuré à son poste, car tout au long de son mandat, on n'avait pas cessé de souligner le caractère ultralibéral de son programme. Un programme dont tout le monde sait qu'il est celui du président de la République. Mais cela est une autre histoire. Le PST énumère une série de griefs contre certains ministres dont ils doutent de la compétence non sans pointer le doigt sur la menace que feraient planer sur notre pays les volontés de domination étrangères. Le PST parle de « pressions impérialistes » qu'il met en relation avec les élections du 10 mai dernier. Selon lui cette pression impérialiste est couplée aux « appétits des différentes factions affairistes et prédatrices de la bourgeoisie algérienne ». C'est pourquoi la concertation que le ministre de l'Industrie a voulu nouer avec le patronat a été mal vue par ce parti. En outre l'annonce de la participation aux prochaines locales de l'autre parti de l'extrême gauche, le PT en l'occurrence, s'est faite avec les mêmes précautions verbales habituelles : le parti de Louisa Hanoune participe mais ne se fait pas d'illusions. Il espère que les choses pourraient changer mais soutient-il, face aux menaces étrangères qui pèsent sur le pays, il n'a pas le choix, il doit se jeter dans l'arène, voilà en gros, en quoi consiste l'argumentation. Une antienne entendue du reste sous le chapiteau de plusieurs autres partis. Mme Hanoune trouve que le gouvernement Sellal comporte des éléments qui « ont appelé à la normalisation des relations avec Israël » mais en même temps, la dirigeante du PT dit être disposée à venir en aide au nouveau gouvernement pour peu que ce dernier clarifie ses positions. Le PT dit attendre de Sellal qu'il œuvre pour « la consolidation de la souveraineté nationale et l'ouverture de nouvelles perspectives » afin de déjouer les menées impérialistes. S'ils insistent sur la nécessité de prendre des mesures en faveur de l'économie nationale, et du secteur public, les partis de l'extrême gauche, n'en partagent pas moins le même souci que les autres partis, en estimant que leur présence aux futures joutes est une nécessité absolue pour le pays. Les partis de l'extrême gauche, appelons-les ainsi, faute de meilleure définition à même de traduire les réalités algériennes, adoptent plutôt une attitude ambiguë vis-à-vis de la mise en place du cabinet Sellal. Ainsi le PST de Mahmoud Rechidi trouve quelque vertu à la précédente équipe gouvernementale que conduisait Ahmed Ouyahia. Dans son dernier communiqué, le Parti socialiste des Travailleurs s'interroge du reste si le limogeage d'Ouyahia « après une curieuse campagne médiatique de plusieurs mois, ne signifie-t-il pas la remise en cause des quelques petites mesures économiques appelées pompeusement patriotisme économique ? ». L'ancien Premier ministre aurait, peut-être, pris acte de ces déclarations avec plaisir s'il était demeuré à son poste, car tout au long de son mandat, on n'avait pas cessé de souligner le caractère ultralibéral de son programme. Un programme dont tout le monde sait qu'il est celui du président de la République. Mais cela est une autre histoire. Le PST énumère une série de griefs contre certains ministres dont ils doutent de la compétence non sans pointer le doigt sur la menace que feraient planer sur notre pays les volontés de domination étrangères. Le PST parle de « pressions impérialistes » qu'il met en relation avec les élections du 10 mai dernier. Selon lui cette pression impérialiste est couplée aux « appétits des différentes factions affairistes et prédatrices de la bourgeoisie algérienne ». C'est pourquoi la concertation que le ministre de l'Industrie a voulu nouer avec le patronat a été mal vue par ce parti. En outre l'annonce de la participation aux prochaines locales de l'autre parti de l'extrême gauche, le PT en l'occurrence, s'est faite avec les mêmes précautions verbales habituelles : le parti de Louisa Hanoune participe mais ne se fait pas d'illusions. Il espère que les choses pourraient changer mais soutient-il, face aux menaces étrangères qui pèsent sur le pays, il n'a pas le choix, il doit se jeter dans l'arène, voilà en gros, en quoi consiste l'argumentation. Une antienne entendue du reste sous le chapiteau de plusieurs autres partis. Mme Hanoune trouve que le gouvernement Sellal comporte des éléments qui « ont appelé à la normalisation des relations avec Israël » mais en même temps, la dirigeante du PT dit être disposée à venir en aide au nouveau gouvernement pour peu que ce dernier clarifie ses positions. Le PT dit attendre de Sellal qu'il œuvre pour « la consolidation de la souveraineté nationale et l'ouverture de nouvelles perspectives » afin de déjouer les menées impérialistes. S'ils insistent sur la nécessité de prendre des mesures en faveur de l'économie nationale, et du secteur public, les partis de l'extrême gauche, n'en partagent pas moins le même souci que les autres partis, en estimant que leur présence aux futures joutes est une nécessité absolue pour le pays.