Les pays de l'Otan ont accru, mardi dernier, la pression internationale sur la Syrie en mettant en garde contre le recours à des armes chimiques par Damas, et en donnant leur feu vert au déploiement de missiles Patriot en Turquie le long de la frontière syrienne. Les pays de l'Otan ont accru, mardi dernier, la pression internationale sur la Syrie en mettant en garde contre le recours à des armes chimiques par Damas, et en donnant leur feu vert au déploiement de missiles Patriot en Turquie le long de la frontière syrienne. Sans surprise, la Turquie a reçu une réponse positive de ses alliés de l'Otan pour l'installation temporaire de Patriot capables de détruire en vol d'éventuels missiles en provenance de la Syrie voisine. Selon le secrétaire général de l'Alliance, Anders Fogh Rasmussen, la menace des armes chimiques de la Syrie est "un sujet de vive préoccupation" pour l'ensemble des Alliés. C'est pour cela qu'il est "urgent" d'"assurer la protection efficace de notre allié turc". Les craintes liées à ces armes ont brusquement refait surface ces derniers jours, alors que les forces rebelles mettaient en difficulté l'armée officielle, notamment autour de l'aéroport de Damas. Le président américain Barack Obama a averti Damas, lundi, que "le recours à des armes chimiques serait totalement inacceptable". Quelques heures plus tard, l'adjectif "inacceptable" a été repris par plusieurs ministres réunis à Bruxelles, dont l'Allemand Guido Westerwelle, le Français Laurent Fabius et le Britannique William Hague. M. Rasmussen a averti que le régime de Bachar al-Assad serait confronté à "une réaction immédiate de la communauté internationale" s'il utilisait des armes chimiques. A l'issue de la réunion dans la soirée, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a déclaré à la presse que la France défendait une "position extrêmement ferme" quant à la menace des armes chimiques syriennes, mais que les informations diffusées ces derniers jours restaient "à confirmer". S'il y avait confirmation de cette menace, "cela appellerait à une réaction immédiate de la communauté internationale", a-t-il ajouté. Pour sa part, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré mardi dans un communiqué qu'Israël suivait de "près les développements en Syrie relatifs à ses stocks d'armes chimiques". Damas a cependant réaffirmé, lundi, "qu'elle ne ferait pas usage de ce genre d'armes, si elle en possède, contre son peuple". Présent mardi à Bruxelles, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a appelé les Occidentaux à ne pas "exagérer" les "rumeurs" circulant sur cette menace. Il a toutefois précisé que Moscou restait opposé à l'utilisation des armes chimiques, comme le stipulent les règles internationales. L'arsenal chimique syrien est considéré comme l'un des plus importants du Proche-Orient, après avoir bénéficié de l'aide de la Russie et de l'Iran. Mais il reste difficile d'évaluer ses quantités et son état réel. Les ministres réunis à Bruxelles ont insisté sur le caractère "totalement défensif" des Patriot qui seront déployés en Turquie. Ils ne seront "en aucune façon une manière de promouvoir une zone d'exclusion aérienne ou une quelconque opération offensive" en Syrie, a réitéré M. Rasmussen. Il revient, désormais, aux trois pays possédant des Patriot —Etats-Unis, Allemagne et Pays-Bas— de décider du nombre de batteries, de la date et de la durée de leur déploiement. En raison des délais nécessaires, liés notamment à l'approbation parlementaire en Allemagne, les Patriot devraient être opérationnels au cours du premier trimestre 2013, a souligné un diplomate. Sans surprise, la Turquie a reçu une réponse positive de ses alliés de l'Otan pour l'installation temporaire de Patriot capables de détruire en vol d'éventuels missiles en provenance de la Syrie voisine. Selon le secrétaire général de l'Alliance, Anders Fogh Rasmussen, la menace des armes chimiques de la Syrie est "un sujet de vive préoccupation" pour l'ensemble des Alliés. C'est pour cela qu'il est "urgent" d'"assurer la protection efficace de notre allié turc". Les craintes liées à ces armes ont brusquement refait surface ces derniers jours, alors que les forces rebelles mettaient en difficulté l'armée officielle, notamment autour de l'aéroport de Damas. Le président américain Barack Obama a averti Damas, lundi, que "le recours à des armes chimiques serait totalement inacceptable". Quelques heures plus tard, l'adjectif "inacceptable" a été repris par plusieurs ministres réunis à Bruxelles, dont l'Allemand Guido Westerwelle, le Français Laurent Fabius et le Britannique William Hague. M. Rasmussen a averti que le régime de Bachar al-Assad serait confronté à "une réaction immédiate de la communauté internationale" s'il utilisait des armes chimiques. A l'issue de la réunion dans la soirée, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a déclaré à la presse que la France défendait une "position extrêmement ferme" quant à la menace des armes chimiques syriennes, mais que les informations diffusées ces derniers jours restaient "à confirmer". S'il y avait confirmation de cette menace, "cela appellerait à une réaction immédiate de la communauté internationale", a-t-il ajouté. Pour sa part, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré mardi dans un communiqué qu'Israël suivait de "près les développements en Syrie relatifs à ses stocks d'armes chimiques". Damas a cependant réaffirmé, lundi, "qu'elle ne ferait pas usage de ce genre d'armes, si elle en possède, contre son peuple". Présent mardi à Bruxelles, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a appelé les Occidentaux à ne pas "exagérer" les "rumeurs" circulant sur cette menace. Il a toutefois précisé que Moscou restait opposé à l'utilisation des armes chimiques, comme le stipulent les règles internationales. L'arsenal chimique syrien est considéré comme l'un des plus importants du Proche-Orient, après avoir bénéficié de l'aide de la Russie et de l'Iran. Mais il reste difficile d'évaluer ses quantités et son état réel. Les ministres réunis à Bruxelles ont insisté sur le caractère "totalement défensif" des Patriot qui seront déployés en Turquie. Ils ne seront "en aucune façon une manière de promouvoir une zone d'exclusion aérienne ou une quelconque opération offensive" en Syrie, a réitéré M. Rasmussen. Il revient, désormais, aux trois pays possédant des Patriot —Etats-Unis, Allemagne et Pays-Bas— de décider du nombre de batteries, de la date et de la durée de leur déploiement. En raison des délais nécessaires, liés notamment à l'approbation parlementaire en Allemagne, les Patriot devraient être opérationnels au cours du premier trimestre 2013, a souligné un diplomate.