Les rebelles chiites Houthis se sont emparés mardi d'Omran, l'une des plus grandes villes du nord du Yémen après plusieurs jours de combats qui ont fait au moins 200 morts. Les rebelles chiites Houthis se sont emparés mardi d'Omran, l'une des plus grandes villes du nord du Yémen après plusieurs jours de combats qui ont fait au moins 200 morts. Les Houthis se trouvent désormais à 50 km de Sanaa mais ils assurent n'avoir aucune intention d'attaquer la capitale yéménite. De sources officielles et médicales, on a déclaré que les combats pour le contrôle d'Omran ont fait au moins 250 morts ou blessés pour la seule journée de mardi. Les violences ont aussi entraîné la fermeture du seul hôpital de cette ville de près de 100.000 habitants. Les combats entre rebelles chiites et forces gouvernementales, alliées au mouvement sunnite Islah que les Houthis désignent comme leur véritable adversaire, ont repris début juillet après seulement deux semaines de cessez-le-feu. La rébellion des Houthis, qui tirent cette appellation du nom de la tribu de leur chef, est l'un des trois défis en matière de sécurité auxquels est confronté le pouvoir yéménite, avec le mouvement sécessionniste dans le sud du pays et l'implantation sur une grande partie du territoire d'Al Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa). Les Houthis se trouvent désormais à 50 km de Sanaa mais ils assurent n'avoir aucune intention d'attaquer la capitale yéménite. De sources officielles et médicales, on a déclaré que les combats pour le contrôle d'Omran ont fait au moins 250 morts ou blessés pour la seule journée de mardi. Les violences ont aussi entraîné la fermeture du seul hôpital de cette ville de près de 100.000 habitants. Les combats entre rebelles chiites et forces gouvernementales, alliées au mouvement sunnite Islah que les Houthis désignent comme leur véritable adversaire, ont repris début juillet après seulement deux semaines de cessez-le-feu. La rébellion des Houthis, qui tirent cette appellation du nom de la tribu de leur chef, est l'un des trois défis en matière de sécurité auxquels est confronté le pouvoir yéménite, avec le mouvement sécessionniste dans le sud du pays et l'implantation sur une grande partie du territoire d'Al Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa).