Toujours aussi tranchante, Louisa Hanoune tire décidément sur tout ce qui bouge ces derniers mois, plus particulièrement depuis l'intronisation de Haddad à la tête du FCE. Toujours aussi tranchante, Louisa Hanoune tire décidément sur tout ce qui bouge ces derniers mois, plus particulièrement depuis l'intronisation de Haddad à la tête du FCE. La SG du PT a encore une fois tiré à boulets rouges sur le patron de l'ETRHB et même si elle ne l'a pas nommé, il était évident que les piques lancées hier, à l'occasion de la réunion du comité central de son parti, étaient adressées au chef du FCE. Hanoune parlait à ce sujet de l'oligarchie et ses dangers sur la souveraineté nationale et la pérennité du secteur public en affirmant « qu'elle est devenue aujourd'hui le trait marquant de la politique nationale avec comme corollaire la prédation à grande échelle ». Elle a indiqué que l'oligarchie en Algérie « est un fait réel » et déclaré qu'elle « met en péril les ressources de l'Etat au nom du développement ». Pire, elle est toujours « accompagnée du totalitarisme ». Allant encore plus loin dans ses accusations, la SG du PT a mis en garde contre les tentatives de dilapidation de l'argent public et du pillage du foncier de la part de ces oligarques et s'est dit inquiète devant le monopole annoncé par ces groupes d'intérêt féroces dont le seul souci, selon elle, « est d'amasser les richesses partout où ils passent ».« L'heure est très grave, a-t-elle affirmé. L'oligarchie fait tout pour soumettre tous les secteurs de l'Etat à leurs pieds tels la justice, la diplomatie et même la presse ». Pour ce dernier volet, Hanoune a réaffirmé ce qu'elle avait déjà dit auparavant sur la nominationdu nouveau DG de l'Anep et considéré que l'oligarchie compte avoir la mainmise sur la presse à travers cette nomination d'un proche de Haddad. Elle s'est demandé si Kaouane a été nommé pour ses compétences ou bien ça s'inscrit dans une logique visant à étouffer les libertés via le chantage de la publicité. « Ils veulent, a-t-elle ajouté, que la presse cesse les enquêtes et les investigations sur la corruption ». Pour la SG du PT, « l'étau se resserre sur l'Etat à cause des pratiques de cette oligarchie et le fossé s'élargit chaque jour entre l'Etat et les citoyens ». Les oligarques sont allés, a-t-elle déploré, jusqu'à tenter de mettre à pas les élus de la nation et a donné pour exemple l'organisation demain d'une journée parlementaire sur les investissements. Rien d'anormal jusque là, a indiqué Hanoune. Mais le plus grave dans cette initiative, selon ses dires, c'est que cette conférence est organisée par le FCE. « Ces hommes d'affaires vont étendre leurs lobbies dans les couloirs de l'APN, après avoir réussi avec les ministres dont beaucoup sont corrompus et complices avec cette oligarchie. Faisant la comparaison avec l'oligarchie pratiquée dans d'autres pays, la SG du PT a déclaré que « celle de notre pays est plus dangereuse car le processus a muté et combine l'oligarchie égyptienne et ukrainienne. La quantité s'est transformée en qualité. Un constat qu'on a observé depuis l'OPA opérée par Haddad sur le FCE ». Abordant la question du dernier remaniement présidentiel, ce dernier a été qualifié par Hanoune de contradictoire. Elle a accusé quatre des ministres écartés de corrompus alors que « certains des autres membres démis tel Yousfi sont victimes de règlements de comptes ». La SG du PT a encore une fois tiré à boulets rouges sur le patron de l'ETRHB et même si elle ne l'a pas nommé, il était évident que les piques lancées hier, à l'occasion de la réunion du comité central de son parti, étaient adressées au chef du FCE. Hanoune parlait à ce sujet de l'oligarchie et ses dangers sur la souveraineté nationale et la pérennité du secteur public en affirmant « qu'elle est devenue aujourd'hui le trait marquant de la politique nationale avec comme corollaire la prédation à grande échelle ». Elle a indiqué que l'oligarchie en Algérie « est un fait réel » et déclaré qu'elle « met en péril les ressources de l'Etat au nom du développement ». Pire, elle est toujours « accompagnée du totalitarisme ». Allant encore plus loin dans ses accusations, la SG du PT a mis en garde contre les tentatives de dilapidation de l'argent public et du pillage du foncier de la part de ces oligarques et s'est dit inquiète devant le monopole annoncé par ces groupes d'intérêt féroces dont le seul souci, selon elle, « est d'amasser les richesses partout où ils passent ».« L'heure est très grave, a-t-elle affirmé. L'oligarchie fait tout pour soumettre tous les secteurs de l'Etat à leurs pieds tels la justice, la diplomatie et même la presse ». Pour ce dernier volet, Hanoune a réaffirmé ce qu'elle avait déjà dit auparavant sur la nominationdu nouveau DG de l'Anep et considéré que l'oligarchie compte avoir la mainmise sur la presse à travers cette nomination d'un proche de Haddad. Elle s'est demandé si Kaouane a été nommé pour ses compétences ou bien ça s'inscrit dans une logique visant à étouffer les libertés via le chantage de la publicité. « Ils veulent, a-t-elle ajouté, que la presse cesse les enquêtes et les investigations sur la corruption ». Pour la SG du PT, « l'étau se resserre sur l'Etat à cause des pratiques de cette oligarchie et le fossé s'élargit chaque jour entre l'Etat et les citoyens ». Les oligarques sont allés, a-t-elle déploré, jusqu'à tenter de mettre à pas les élus de la nation et a donné pour exemple l'organisation demain d'une journée parlementaire sur les investissements. Rien d'anormal jusque là, a indiqué Hanoune. Mais le plus grave dans cette initiative, selon ses dires, c'est que cette conférence est organisée par le FCE. « Ces hommes d'affaires vont étendre leurs lobbies dans les couloirs de l'APN, après avoir réussi avec les ministres dont beaucoup sont corrompus et complices avec cette oligarchie. Faisant la comparaison avec l'oligarchie pratiquée dans d'autres pays, la SG du PT a déclaré que « celle de notre pays est plus dangereuse car le processus a muté et combine l'oligarchie égyptienne et ukrainienne. La quantité s'est transformée en qualité. Un constat qu'on a observé depuis l'OPA opérée par Haddad sur le FCE ». Abordant la question du dernier remaniement présidentiel, ce dernier a été qualifié par Hanoune de contradictoire. Elle a accusé quatre des ministres écartés de corrompus alors que « certains des autres membres démis tel Yousfi sont victimes de règlements de comptes ».