Des députés grecs de la coalition au pouvoir à Athènes ont vivement critiqué mardi les concessions proposées par le gouvernement d'Alexis Tsipras aux créanciers du pays qu'ils jugent contraires aux engagements pris il y a cinq mois devant les électeurs. Des députés grecs de la coalition au pouvoir à Athènes ont vivement critiqué mardi les concessions proposées par le gouvernement d'Alexis Tsipras aux créanciers du pays qu'ils jugent contraires aux engagements pris il y a cinq mois devant les électeurs. Dans l'espoir d'obtenir le versement d'une aide financière, le Premier ministre grec a présenté de nouvelles propositions de réforme saluée par ses partenaires au sein de la zone euro. Prévoyant entre autres un recul de l'âge du départ à la retraite et une augmentation de certaines cotisations sociales, ce programme cadre mal avec les promesses du chef de file de la gauche radicale Syriza pendant la campagne des élections victorieuses de janvier, puisque Tsipras et son parti s'engageaient alors à mettre fin à cinq ans de politiques d'austérité. Sans le soutien d'une majorité de députés, Alexis Tsipras pourrait être contraint de retourner devant les électeurs, soit via un référendum soit via des législatives anticipées, ce qui prolongerait l'incertitude autour du sort de la Grèce et plus largement de l'avenir de la zone euro. "Si le gouvernement n'a pas de majorité parlementaire, il ne pourra pas rester au pouvoir", a convenu Gabriel Sakellaridis, porte-parole du gouvernement. Vainqueur des élections du 25 janvier avec un peu plus de 36 % des voix, Syriza compte 149 des 300 députés de la Vouli, auxquels s'ajoutent les 13 élus des Grecs indépendants (Anel), le parti de droite souverainiste associé à Tsipras au sein de la coalition gouvernementale. Panagopoulos, de l'institut Alco, estime qu'entre 5 et 10 députés parmi les plus radicaux élus sous l'étiquette Syriza pourraient voter contre un accord avec les créanciers. "Nous parlons là d'un problème sérieux. Il sera difficile de faire adopter cet accord par le Parlement sans enregistrer des pertes. Si le Premier ministre estime que ces pertes seraient significatives, il pourrait reculer", estime-t-il. Privée de toute aide internationale depuis l'arrivée au pouvoir de Syriza, la Grèce manque de liquidités mais doit rembourser 1,6 milliard d'euros au Fonds monétaire international le 30 juin. Les banques grecques sont, pour leur part, confrontées à d'importants retraits d'argent de la part des épargnants, qui craignent l'instauration d'un contrôle des capitaux susceptible de faire fondre leurs économies en cas de sortie de la Grèce de la zone euro. Dans l'espoir d'obtenir le versement d'une aide financière, le Premier ministre grec a présenté de nouvelles propositions de réforme saluée par ses partenaires au sein de la zone euro. Prévoyant entre autres un recul de l'âge du départ à la retraite et une augmentation de certaines cotisations sociales, ce programme cadre mal avec les promesses du chef de file de la gauche radicale Syriza pendant la campagne des élections victorieuses de janvier, puisque Tsipras et son parti s'engageaient alors à mettre fin à cinq ans de politiques d'austérité. Sans le soutien d'une majorité de députés, Alexis Tsipras pourrait être contraint de retourner devant les électeurs, soit via un référendum soit via des législatives anticipées, ce qui prolongerait l'incertitude autour du sort de la Grèce et plus largement de l'avenir de la zone euro. "Si le gouvernement n'a pas de majorité parlementaire, il ne pourra pas rester au pouvoir", a convenu Gabriel Sakellaridis, porte-parole du gouvernement. Vainqueur des élections du 25 janvier avec un peu plus de 36 % des voix, Syriza compte 149 des 300 députés de la Vouli, auxquels s'ajoutent les 13 élus des Grecs indépendants (Anel), le parti de droite souverainiste associé à Tsipras au sein de la coalition gouvernementale. Panagopoulos, de l'institut Alco, estime qu'entre 5 et 10 députés parmi les plus radicaux élus sous l'étiquette Syriza pourraient voter contre un accord avec les créanciers. "Nous parlons là d'un problème sérieux. Il sera difficile de faire adopter cet accord par le Parlement sans enregistrer des pertes. Si le Premier ministre estime que ces pertes seraient significatives, il pourrait reculer", estime-t-il. Privée de toute aide internationale depuis l'arrivée au pouvoir de Syriza, la Grèce manque de liquidités mais doit rembourser 1,6 milliard d'euros au Fonds monétaire international le 30 juin. Les banques grecques sont, pour leur part, confrontées à d'importants retraits d'argent de la part des épargnants, qui craignent l'instauration d'un contrôle des capitaux susceptible de faire fondre leurs économies en cas de sortie de la Grèce de la zone euro.