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Louisa Hanoune, seule contre tous
Elle répond à Ouyahia, Bouchouareb et Ali Haddad
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 10 - 2015

Au lendemain des déclarations fracassantes d'Ahmed Ouyahia, et lors d'une rencontre avec ses militants, la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune n'a pas laissé un moment de répit, pour digérer les critiques du secrétaire général du RND, ni d'ailleurs celles de Abdeslam Bouchouareb, et encore moins de son frère ennemi Ali Haddad.
Au lendemain des déclarations fracassantes d'Ahmed Ouyahia, et lors d'une rencontre avec ses militants, la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune n'a pas laissé un moment de répit, pour digérer les critiques du secrétaire général du RND, ni d'ailleurs celles de Abdeslam Bouchouareb, et encore moins de son frère ennemi Ali Haddad.
La passionaria de l'échiquier politique national, ne cesse de se distinguer par ses tirs croisés contre nombre de personnages politiques. Certains de ses adversaires politiques en savent quelque chose. Aussi tranchante, elle critiqua vivement Ouyahia en dénonçant «les menaces proférées par le secrétaire général du RND à l'encontre de toutes les voix qui ont critiqué les dérives du pouvoir », en soulignant fermement : « Nous n'allons pas nous taire », en fustigeant ce qu'elle considère être « des tentatives de musellement de la société ».
La première responsable du PT, n'a pas perdu également son sens de l'humour. En direction d'Ali Haddad elle martèlera «l'oligarchie constituée de nouveaux riches qui se substitue à l'Etat et qui exerce une diplomatie parallèle en ouvrant 23 bureaux à travers le monde », en ajoutant eu passage « Nous avons deux Premiers ministres ». Encore une fois, Louisa Hanoune n'a pas ménagé ses critiques :
« Nous avons deux Premiers ministres. Un Premier ministre officiel et un autre de fait », allusion faite à Ali Haddad. « Ce personnage n'a pas de culture politique et ne connaît pas l'histoire récente du pays », critique-t-elle. « Le président de l'oligarchie se place en intermédiaire dans l'octroi des marchés publics de gré à gré et dans l'accès aux crédits bancaires », dénonce-t-elle.
Tout en se félicitant de la renationalisation du complexe d'El Hadjar qu'elle a qualifiée de «victoire des travailleurs », Louisa Hanoune accuse le ministre de l'Industrie et des Mines de « ne pas dire la vérité aux Algériens ». « Le Complexe d' El Hadjar a été bradé, cédé gratuitement avant sa renationalisation qui a été faite dans le seul but d'éponger les dettes cumulées qui s'élèvent à un milliard de dollars. ArcelorMittal qui devrait payer 500 millions de dollars de dettes est gagnant sur toute la ligne.
C'est l'Etat algérien et les Algériens qui sont perdants car c'est eux qui vont payer la facture », fustige-t-elle. La patronne du PT a critiqué la dernière tripartite où « le gouvernement a donné de précieux cadeaux à l'oligarchie ». « La jonction entre le gouvernement et l'oligarchie a consacré un siphonage des services publics à travers l'instauration d'une délégation de la gestion de ces services publics au privé ».
Tour à tour, Louisa Hanoune a critiqué la LFC 2015, le projet de la loi de finances 2016 et le nouveau code de l'investissement. « Le gouvernement a donné beaucoup de cadeaux à l'oligarchie à travers la suppression des impôts (TAP), le démantèlement tarifaire, les accords d'associations avec l'Europe et l'instauration d'une zone arabe de libre change et l'octroi d'un prêt au FMI ».
Louisa Hanoune a également dénoncé la politique d'austérité qui se décline par l'augmentation des prix des carburants, de l'électricité et des produits de large consommation. La S.G du PT a aussi dénoncé le projet de loi sur la santé qui « consacre une régression des acquis sociaux en remettant en cause la gratuité des soins et détruit le système de sécurité sociale ». Tout en qualifiant la fermeture de la chaîne privée El Watan TV de «dérive», la dirigeante du PT a critiqué le « démantèlement du DRS à travers notamment le limogeage de 13 généraux ».
« Le DRS est la colonne vertébrale de l'Etat. Il avait un pouvoir dissuasif dans la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et la corruption », martèle-t-elle. Louisa Hanoune a défendu l'ex-général Benhadid. « Il ne s'est pas attaqué à l'armée. Il n'a fait qu'exprimer des opinions », avant de qualifier son arrestation de « règlement de compte ». Enfin, Louisa Hanoune a dénoncé « le silence des puissances étrangères dont notamment l'ancien colonisateur devant toutes ces dérives ».
La passionaria de l'échiquier politique national, ne cesse de se distinguer par ses tirs croisés contre nombre de personnages politiques. Certains de ses adversaires politiques en savent quelque chose. Aussi tranchante, elle critiqua vivement Ouyahia en dénonçant «les menaces proférées par le secrétaire général du RND à l'encontre de toutes les voix qui ont critiqué les dérives du pouvoir », en soulignant fermement : « Nous n'allons pas nous taire », en fustigeant ce qu'elle considère être « des tentatives de musellement de la société ».
La première responsable du PT, n'a pas perdu également son sens de l'humour. En direction d'Ali Haddad elle martèlera «l'oligarchie constituée de nouveaux riches qui se substitue à l'Etat et qui exerce une diplomatie parallèle en ouvrant 23 bureaux à travers le monde », en ajoutant eu passage « Nous avons deux Premiers ministres ». Encore une fois, Louisa Hanoune n'a pas ménagé ses critiques :
« Nous avons deux Premiers ministres. Un Premier ministre officiel et un autre de fait », allusion faite à Ali Haddad. « Ce personnage n'a pas de culture politique et ne connaît pas l'histoire récente du pays », critique-t-elle. « Le président de l'oligarchie se place en intermédiaire dans l'octroi des marchés publics de gré à gré et dans l'accès aux crédits bancaires », dénonce-t-elle.
Tout en se félicitant de la renationalisation du complexe d'El Hadjar qu'elle a qualifiée de «victoire des travailleurs », Louisa Hanoune accuse le ministre de l'Industrie et des Mines de « ne pas dire la vérité aux Algériens ». « Le Complexe d' El Hadjar a été bradé, cédé gratuitement avant sa renationalisation qui a été faite dans le seul but d'éponger les dettes cumulées qui s'élèvent à un milliard de dollars. ArcelorMittal qui devrait payer 500 millions de dollars de dettes est gagnant sur toute la ligne.
C'est l'Etat algérien et les Algériens qui sont perdants car c'est eux qui vont payer la facture », fustige-t-elle. La patronne du PT a critiqué la dernière tripartite où « le gouvernement a donné de précieux cadeaux à l'oligarchie ». « La jonction entre le gouvernement et l'oligarchie a consacré un siphonage des services publics à travers l'instauration d'une délégation de la gestion de ces services publics au privé ».
Tour à tour, Louisa Hanoune a critiqué la LFC 2015, le projet de la loi de finances 2016 et le nouveau code de l'investissement. « Le gouvernement a donné beaucoup de cadeaux à l'oligarchie à travers la suppression des impôts (TAP), le démantèlement tarifaire, les accords d'associations avec l'Europe et l'instauration d'une zone arabe de libre change et l'octroi d'un prêt au FMI ».
Louisa Hanoune a également dénoncé la politique d'austérité qui se décline par l'augmentation des prix des carburants, de l'électricité et des produits de large consommation. La S.G du PT a aussi dénoncé le projet de loi sur la santé qui « consacre une régression des acquis sociaux en remettant en cause la gratuité des soins et détruit le système de sécurité sociale ». Tout en qualifiant la fermeture de la chaîne privée El Watan TV de «dérive», la dirigeante du PT a critiqué le « démantèlement du DRS à travers notamment le limogeage de 13 généraux ».
« Le DRS est la colonne vertébrale de l'Etat. Il avait un pouvoir dissuasif dans la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et la corruption », martèle-t-elle. Louisa Hanoune a défendu l'ex-général Benhadid. « Il ne s'est pas attaqué à l'armée. Il n'a fait qu'exprimer des opinions », avant de qualifier son arrestation de « règlement de compte ». Enfin, Louisa Hanoune a dénoncé « le silence des puissances étrangères dont notamment l'ancien colonisateur devant toutes ces dérives ».


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