Le projet de la révision constitutionnelle a reçu une salve de critiques de la part d'ONG internationales. EuroMed et Amnesty International s'en sont prises violemment au texte, le considérant comme "attentatoire aux droits de l'Homme et aux libertés individuelles". Le projet de la révision constitutionnelle a reçu une salve de critiques de la part d'ONG internationales. EuroMed et Amnesty International s'en sont prises violemment au texte, le considérant comme "attentatoire aux droits de l'Homme et aux libertés individuelles". Elles s'ingèrent ainsi de manière directe dans les affaires internes du pays. Réagissant à coup de communiqués fleuves, ces organisations considèrent qu'il y a "recul des libertés individuelles et collectives dans l'avant-projet de la révision constitutionnelle". EuroMed souligne "les pressions sur les militants des droits économiques et sociaux qui n'ont cessé de croître ces dernières années et un profond recul de l'Etat de droit est à craindre de par l'instrumentalisation de la justice". Pire, ces ONG admettent que "la constitutionnalisation de la réconciliation nationale n'est autre qu'une constitutionnalisation de l'impunité. Cela écarte définitivement les exigences de vérité et de justice sur les crimes et les disparitions forcées des années 90". Ces organisations, connues pour leur virulence pour l'Algérie, surfent sur d'anciens dossiers comme les disparus en tentant d'épingler les autorités algériennes pour graves manquements. Dans le volet des libertés, Amnesty International se montre incisive en estimant que "la loi algérienne requiert toujours une autorisation préalable pour la tenue de réunions et de rassemblements publics tandis que les manifestations publiques sont totalement interdites dans la capitale. Cet article doit être conforme aux obligations de l'Algérie au titre de l'article 21 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques". Pour ce qui est de l'article 36 qui reconnaît pourtant la liberté de culte, l'ONG demande d'abroger les dispositions de la législation existante discriminatoires vis-à-vis des non-musulmans ou qui violent le droit à la liberté de religion. Poursuivant ses diatribes, l'ONG récuse également l'article 44 sur le droit de circuler librement qui ne s'applique qu'aux citoyens algériens et ne précise pas que toute restriction doit être exceptionnelle et strictement limitée. De même que ces ONG réfutent la thèse d'une indépendance de la justice pourtant bien codifiée dans l'avant- projet. Ces organisations ne trouvent pas mieux que de s'en remettre à l'Union européenne pour faire pression sur les autorités algériennes. Une ingérence criarde qui renseigne sur le degré de nuisance de ces ONG qui voient ainsi un prétexte pour déstabiliser un pays en ouvrant la brèche encore une fois à un "printemps arabe" qui n'aura pas lieu. Elles s'ingèrent ainsi de manière directe dans les affaires internes du pays. Réagissant à coup de communiqués fleuves, ces organisations considèrent qu'il y a "recul des libertés individuelles et collectives dans l'avant-projet de la révision constitutionnelle". EuroMed souligne "les pressions sur les militants des droits économiques et sociaux qui n'ont cessé de croître ces dernières années et un profond recul de l'Etat de droit est à craindre de par l'instrumentalisation de la justice". Pire, ces ONG admettent que "la constitutionnalisation de la réconciliation nationale n'est autre qu'une constitutionnalisation de l'impunité. Cela écarte définitivement les exigences de vérité et de justice sur les crimes et les disparitions forcées des années 90". Ces organisations, connues pour leur virulence pour l'Algérie, surfent sur d'anciens dossiers comme les disparus en tentant d'épingler les autorités algériennes pour graves manquements. Dans le volet des libertés, Amnesty International se montre incisive en estimant que "la loi algérienne requiert toujours une autorisation préalable pour la tenue de réunions et de rassemblements publics tandis que les manifestations publiques sont totalement interdites dans la capitale. Cet article doit être conforme aux obligations de l'Algérie au titre de l'article 21 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques". Pour ce qui est de l'article 36 qui reconnaît pourtant la liberté de culte, l'ONG demande d'abroger les dispositions de la législation existante discriminatoires vis-à-vis des non-musulmans ou qui violent le droit à la liberté de religion. Poursuivant ses diatribes, l'ONG récuse également l'article 44 sur le droit de circuler librement qui ne s'applique qu'aux citoyens algériens et ne précise pas que toute restriction doit être exceptionnelle et strictement limitée. De même que ces ONG réfutent la thèse d'une indépendance de la justice pourtant bien codifiée dans l'avant- projet. Ces organisations ne trouvent pas mieux que de s'en remettre à l'Union européenne pour faire pression sur les autorités algériennes. Une ingérence criarde qui renseigne sur le degré de nuisance de ces ONG qui voient ainsi un prétexte pour déstabiliser un pays en ouvrant la brèche encore une fois à un "printemps arabe" qui n'aura pas lieu.