Encore une fois le secrétaire général du FLN, Amar Saadani, s'en prend au secrétaire général par interim du RND, Ahmed Ouyahia. Plus, sans doute, que par le passé. Encore une fois le secrétaire général du FLN, Amar Saadani, s'en prend au secrétaire général par interim du RND, Ahmed Ouyahia. Plus, sans doute, que par le passé. Car cette fois-ci le chef de file du vieux parti a clairement affiché sa volonté d'avoir la tête de son frère ennemi. A cet égard, il a indiqué qu'il ne veut plus voir Ouyahia assumer des charges officielles au niveau de la présidence de la République. Alors des questions s'imposent : Ouyahia va-t-il être déchargé de sa fonction de ministre d'Etat, directeur de cabinet à la présidence de la République ? Le premier responsable du RND occupe cette fonction depuis quelques années déjà. Apparemment cette sortie médiatique d'Amar Saadani est loin d'être dénuée de calculs politiques et serait même inspirée, comme l'indiquent d'ores et déjà de nombreux observateurs, par le cercle présidentiel. Au sein de ce cercle, auquel appartient Saadani qui en fait presque office de porteparole, désormais, Ouyahia n'est donc plus en odeur de sainteté et ses jours à la présidence de la République sont déjà comptés. Ce sera peut-être le cas lors du prochain remaniement ministériel. Dans l'entretien accordé hier au journal électronique TSA, Saadani fustige à nouveau Ouyahia et dit qu'il ne lui fait plus confiance. "Les militants du FLN sont contre son maintien à la Présidence. S'il veut faire de la politique qu'il le fasse au sein de son parti, le RND. S'il veut diriger une administration qu'il choisisse un autre département" dira, en effet, Saadani en parlant d'Ahmed Ouyahia. Et d'ajouter qu'Ouyahia "est maintenu pour une conjoncture. Mais, encore une fois, franchement, nous sommes contre au FLN mais on se soumet par respect à la volonté du président". Saadani reproche à son alter égo du RND de ne pas "être honnête avec le président" puisqu'il utiliserait son poste au sein de la présidence comme rampe de lancement de son ambition présidentielle. En effet, selon le chef de file du FLN, Ouyahia ambitionne d'être candidat lors de l'élection présidentielle de 2019. Ce n'est pas la première fois que Saadani ouvre le feu sur Ouyahia. Cela est presque devenu son exercice politique préféré ces derniers temps puisqu'il n'hésite jamais à lui tirer à boulets rouges. "Je n'ai aucun problème personnel avec le secrétaire général du RND, mais sur le plan politique je ne fais pas confiance à la trêve annoncée par ce dernier" a indiqué Amar Saadani il y a quelques semaines à propos d'Ouyahia. Saadani répondait ainsi directement à Ahmed Ouyahia qui a plaidé pour l'apaisement entre les deux partis. "On n'est pas en guerre avec le FLN. Je salue fraternellement Amar Saadani. Le FLN est notre allié stratégique et il le restera" a déclaré en effet le premier responsable du RND qui a proposé une trêve entre les deux partis politiques en guerre depuis des mois. Des passes d'armes, à propos notamment des résultats des élections sénatoriales et du projet de révision de la Constitution, qui ont fait les choux gras de la presse nationale, ont opposé les deux partis. Saadani ne fait donc pas confiance à Ouyahia et affiche au grand jour sa méfiance. Une animosité exprimée déjà au lendemain de l'adoption, par les deux Chambres du Parlement, du projet de loi portant révision de la Constitution lorsqu'Amar Saadani a soutenu que c'est à son parti que devrait revenir l'honneur de diriger le gouvernement et non à Ahmed Ouyahia. Ce dernier n'a pas aussi rejoint l'initiative lancée par le FLN et ne sera donc pas présent aujourd'hui au meeting de la coupole du complexe olympique Mohamed.-Boudiaf. Car cette fois-ci le chef de file du vieux parti a clairement affiché sa volonté d'avoir la tête de son frère ennemi. A cet égard, il a indiqué qu'il ne veut plus voir Ouyahia assumer des charges officielles au niveau de la présidence de la République. Alors des questions s'imposent : Ouyahia va-t-il être déchargé de sa fonction de ministre d'Etat, directeur de cabinet à la présidence de la République ? Le premier responsable du RND occupe cette fonction depuis quelques années déjà. Apparemment cette sortie médiatique d'Amar Saadani est loin d'être dénuée de calculs politiques et serait même inspirée, comme l'indiquent d'ores et déjà de nombreux observateurs, par le cercle présidentiel. Au sein de ce cercle, auquel appartient Saadani qui en fait presque office de porteparole, désormais, Ouyahia n'est donc plus en odeur de sainteté et ses jours à la présidence de la République sont déjà comptés. Ce sera peut-être le cas lors du prochain remaniement ministériel. Dans l'entretien accordé hier au journal électronique TSA, Saadani fustige à nouveau Ouyahia et dit qu'il ne lui fait plus confiance. "Les militants du FLN sont contre son maintien à la Présidence. S'il veut faire de la politique qu'il le fasse au sein de son parti, le RND. S'il veut diriger une administration qu'il choisisse un autre département" dira, en effet, Saadani en parlant d'Ahmed Ouyahia. Et d'ajouter qu'Ouyahia "est maintenu pour une conjoncture. Mais, encore une fois, franchement, nous sommes contre au FLN mais on se soumet par respect à la volonté du président". Saadani reproche à son alter égo du RND de ne pas "être honnête avec le président" puisqu'il utiliserait son poste au sein de la présidence comme rampe de lancement de son ambition présidentielle. En effet, selon le chef de file du FLN, Ouyahia ambitionne d'être candidat lors de l'élection présidentielle de 2019. Ce n'est pas la première fois que Saadani ouvre le feu sur Ouyahia. Cela est presque devenu son exercice politique préféré ces derniers temps puisqu'il n'hésite jamais à lui tirer à boulets rouges. "Je n'ai aucun problème personnel avec le secrétaire général du RND, mais sur le plan politique je ne fais pas confiance à la trêve annoncée par ce dernier" a indiqué Amar Saadani il y a quelques semaines à propos d'Ouyahia. Saadani répondait ainsi directement à Ahmed Ouyahia qui a plaidé pour l'apaisement entre les deux partis. "On n'est pas en guerre avec le FLN. Je salue fraternellement Amar Saadani. Le FLN est notre allié stratégique et il le restera" a déclaré en effet le premier responsable du RND qui a proposé une trêve entre les deux partis politiques en guerre depuis des mois. Des passes d'armes, à propos notamment des résultats des élections sénatoriales et du projet de révision de la Constitution, qui ont fait les choux gras de la presse nationale, ont opposé les deux partis. Saadani ne fait donc pas confiance à Ouyahia et affiche au grand jour sa méfiance. Une animosité exprimée déjà au lendemain de l'adoption, par les deux Chambres du Parlement, du projet de loi portant révision de la Constitution lorsqu'Amar Saadani a soutenu que c'est à son parti que devrait revenir l'honneur de diriger le gouvernement et non à Ahmed Ouyahia. Ce dernier n'a pas aussi rejoint l'initiative lancée par le FLN et ne sera donc pas présent aujourd'hui au meeting de la coupole du complexe olympique Mohamed.-Boudiaf.