Ali Bongo, dont la réélection à la présidence du Gabon est contestée par l'opposition, a déclaré mercredi qu'il n'y aurait de nouveau décompte des suffrages qu'en cas de saisine de la Cour constitutionnelle. Ali Bongo, dont la réélection à la présidence du Gabon est contestée par l'opposition, a déclaré mercredi qu'il n'y aurait de nouveau décompte des suffrages qu'en cas de saisine de la Cour constitutionnelle. L'Union européenne a mis en doute les résultats du scrutin du 27 août et le Premier ministre français, Manuel Valls, a suggéré mardi qu'il serait sage de recompter les voix mais, selon Ali Bongo, la décision ne dépend pas de lui. "Nous avons une loi qui a été votée en 1996 et qui régit tout le processus électoral, je ne peux pas, moi, violer la loi", a-t-il déclaré lors d'un entretien réalisé dans la nuit par RTL. "En ce qui concerne le recomptage, cela est prévu dans le cadre de la loi et se fait au niveau de la Cour constitutionnelle", a ajouté le président élu, qui a pris en 2009 la succession de son père, Omar, à la mort de celui-ci. La proclamation des résultats a déclenché des violences, qui ont fait trois morts selon Ali Bongo, plusieurs dizaines selon son adversaire Jean Ping, lequel revendique aussi la victoire et exhorte la communauté internationale à réagir. Selon cet ancien ministre passé dans l'opposition, la participation dans la province du Haut- Ogooué, dans le sud-est du pays, a été gonflée pour assurer la victoire d'Ali Bongo d'une faible marge - moins de 6.000 voix. Le chef de l'Etat, qui exclut pour l'heure l'hypothèse d'un gouvernement d'union nationale, accuse lui aussi le camp adverse de tricheries. Il dénonce également l'attitude de la mission de l'UE, selon laquelle des irrégularités ont été constatées dans la province du Haut-Ogooué. La famille Bongo dirige le pays depuis un demi-siècle. L'Union européenne a mis en doute les résultats du scrutin du 27 août et le Premier ministre français, Manuel Valls, a suggéré mardi qu'il serait sage de recompter les voix mais, selon Ali Bongo, la décision ne dépend pas de lui. "Nous avons une loi qui a été votée en 1996 et qui régit tout le processus électoral, je ne peux pas, moi, violer la loi", a-t-il déclaré lors d'un entretien réalisé dans la nuit par RTL. "En ce qui concerne le recomptage, cela est prévu dans le cadre de la loi et se fait au niveau de la Cour constitutionnelle", a ajouté le président élu, qui a pris en 2009 la succession de son père, Omar, à la mort de celui-ci. La proclamation des résultats a déclenché des violences, qui ont fait trois morts selon Ali Bongo, plusieurs dizaines selon son adversaire Jean Ping, lequel revendique aussi la victoire et exhorte la communauté internationale à réagir. Selon cet ancien ministre passé dans l'opposition, la participation dans la province du Haut- Ogooué, dans le sud-est du pays, a été gonflée pour assurer la victoire d'Ali Bongo d'une faible marge - moins de 6.000 voix. Le chef de l'Etat, qui exclut pour l'heure l'hypothèse d'un gouvernement d'union nationale, accuse lui aussi le camp adverse de tricheries. Il dénonce également l'attitude de la mission de l'UE, selon laquelle des irrégularités ont été constatées dans la province du Haut-Ogooué. La famille Bongo dirige le pays depuis un demi-siècle.