Dans une quinzaine de jours aura lieu un scrutin dont l'enjeu est primordial, pour les deux principaux partis politiques du pays. Dans une quinzaine de jours aura lieu un scrutin dont l'enjeu est primordial, pour les deux principaux partis politiques du pays. En effet, le FLN et le RND vont s'affronter, par urnes interposées, dansune âpre bataille électorale avec, en ligne de mire, la quête du leadership auConseil de la nation. C'est le 29 décembre qu'aura lieu cette bataille qui rentre dans lecadre du renouvellement de la moitié desmembres du Conseil de la nation, comme c'est le cas tous les trois ans. Les deuxpartis qui dominent très largement dans la chambre haute du Parlement, et qui se partagentpresque à égalité les 96 siéges decette instance parlementaire, ne laissentque quelques strapontins aux partis del'opposition, dont la représentation, avecjuste quelques sièges qui se comptent surles doigts d'une seule main, est insignifiante.Ces deux mastodontes de la scène politique nationale se partagent le leadership dans cette chambre du Parlement,avec les 48 sénateurs du tiers présidentielqui seront eux aussi concernés par cerenouvellement puisque, ainsi, 24 nouveauxsénateurs seront désignés par le présidentde la République, AbdelazizBouteflika. Ce renouvellement de pasmoins de 48 sièges, intervient justementdans un contexte politique particulier marqué.Un contexte qui aura certainement desincidences sur ce scrutin. Il intervientavant la tenue des élections présidentielles,prévues normalement au mois d'avril2019. Mais cette échéance pourrait êtrereportée puisque, avec les initiatives politiqueslancées par des partis politiques,tant de l'opposition que ceux soutenant lepouvoir, il est de plus en plus question d'un période de transition. Et ce sont justement ces manoeuvres et ces luttes autour de cette échéance des élections présidentielles, qui pourraient favoriser un parti au détriment d'un autre. Et là, force est de constater que c'est plutôt le FLN qui semble d'ores et déjà, jouir de certaines faveurs. Dans certains cercles politiques, l'on ne cache presque plus la préférence pour le vieux parti, comme l'atteste si bien certains faits parlants qui expriment cette tendance. Ainsi, de nombreux candidats du RND, ont été disqualifiés sous prétexte que leur dossiers ne sont as conformes avec la législation. On leur reproche notamment, d'avoir maille à partir avec la justice et, de fait donc, ne sont pas éligibles. Cela a été le cas dans une dizaine de wilayas, que d'aucuns considéraient comme des places fortes du parti Ouyahia. Certes, le RND a usé son droit de faire appel devant les tribunaux administratifs, mais il n'est parvenu a avoir gain de cause que dans deux ou trois wilayas, ce qui l'a alors poussé à designer de nouveaux candidats qui ne semblent pas jouir de la même aura que ceux qui ont été disqualifiés par les commissions de wilaya. C'est dire combien ces dernières ont joué un rôle capital dans l'affaiblissement de ce parti au profit, il va sans dire, du FLN. De hauts responsables du RND soupçonnent certains walis d'être à l'origine de cette campagne qui ne dit pas son nom. Une campagne qui serait orchestrée par certains wali qui roulent ouvertement pour le FLN. Ces responsables du RND, soucieux sans doute d'une certaine obligation de réserve, ne le disent pas ouvertement et publiquement, ce d'autant que le RND fait partie de la majorité présidentielle. Quelque part donc, à en croire ce raisonnement à travers le RND, c'est son premier responsable, Ahmed Ouyahia, qui serait directement visé par cette campagne dont le but ultime serait de permettre au FLN d'avoir une totale mainmise sur les deux chambers du Parlement. Pour les tenants de cette stratégie, il est donc hors de question de faire le moindre cadeau pour Ahmed Ouyahia et son parti, alors que la course à la succession du président Bouteflika, et donc à la plus haute marche du pouvoir, fait l'objet d'âpres luttes et de manoeuvres au pus haut sommet de l'Etat En effet, le FLN et le RND vont s'affronter, par urnes interposées, dansune âpre bataille électorale avec, en ligne de mire, la quête du leadership auConseil de la nation. C'est le 29 décembre qu'aura lieu cette bataille qui rentre dans lecadre du renouvellement de la moitié desmembres du Conseil de la nation, comme c'est le cas tous les trois ans. Les deuxpartis qui dominent très largement dans la chambre haute du Parlement, et qui se partagentpresque à égalité les 96 siéges decette instance parlementaire, ne laissentque quelques strapontins aux partis del'opposition, dont la représentation, avecjuste quelques sièges qui se comptent surles doigts d'une seule main, est insignifiante.Ces deux mastodontes de la scène politique nationale se partagent le leadership dans cette chambre du Parlement,avec les 48 sénateurs du tiers présidentielqui seront eux aussi concernés par cerenouvellement puisque, ainsi, 24 nouveauxsénateurs seront désignés par le présidentde la République, AbdelazizBouteflika. Ce renouvellement de pasmoins de 48 sièges, intervient justementdans un contexte politique particulier marqué.Un contexte qui aura certainement desincidences sur ce scrutin. Il intervientavant la tenue des élections présidentielles,prévues normalement au mois d'avril2019. Mais cette échéance pourrait êtrereportée puisque, avec les initiatives politiqueslancées par des partis politiques,tant de l'opposition que ceux soutenant lepouvoir, il est de plus en plus question d'un période de transition. Et ce sont justement ces manoeuvres et ces luttes autour de cette échéance des élections présidentielles, qui pourraient favoriser un parti au détriment d'un autre. Et là, force est de constater que c'est plutôt le FLN qui semble d'ores et déjà, jouir de certaines faveurs. Dans certains cercles politiques, l'on ne cache presque plus la préférence pour le vieux parti, comme l'atteste si bien certains faits parlants qui expriment cette tendance. Ainsi, de nombreux candidats du RND, ont été disqualifiés sous prétexte que leur dossiers ne sont as conformes avec la législation. On leur reproche notamment, d'avoir maille à partir avec la justice et, de fait donc, ne sont pas éligibles. Cela a été le cas dans une dizaine de wilayas, que d'aucuns considéraient comme des places fortes du parti Ouyahia. Certes, le RND a usé son droit de faire appel devant les tribunaux administratifs, mais il n'est parvenu a avoir gain de cause que dans deux ou trois wilayas, ce qui l'a alors poussé à designer de nouveaux candidats qui ne semblent pas jouir de la même aura que ceux qui ont été disqualifiés par les commissions de wilaya. C'est dire combien ces dernières ont joué un rôle capital dans l'affaiblissement de ce parti au profit, il va sans dire, du FLN. De hauts responsables du RND soupçonnent certains walis d'être à l'origine de cette campagne qui ne dit pas son nom. Une campagne qui serait orchestrée par certains wali qui roulent ouvertement pour le FLN. Ces responsables du RND, soucieux sans doute d'une certaine obligation de réserve, ne le disent pas ouvertement et publiquement, ce d'autant que le RND fait partie de la majorité présidentielle. Quelque part donc, à en croire ce raisonnement à travers le RND, c'est son premier responsable, Ahmed Ouyahia, qui serait directement visé par cette campagne dont le but ultime serait de permettre au FLN d'avoir une totale mainmise sur les deux chambers du Parlement. Pour les tenants de cette stratégie, il est donc hors de question de faire le moindre cadeau pour Ahmed Ouyahia et son parti, alors que la course à la succession du président Bouteflika, et donc à la plus haute marche du pouvoir, fait l'objet d'âpres luttes et de manoeuvres au pus haut sommet de l'Etat