Le nouveau chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, compte assumer jusqu'au bout sa nouvelle mission, conformément aux dispositions de l'article 102 de la Constitution. Il restera donc 90 jours à la tête de l'Etat, avant de s'effacer au profit d'un président de la République, que les Algériens vont élire. Le nouveau chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, compte assumer jusqu'au bout sa nouvelle mission, conformément aux dispositions de l'article 102 de la Constitution. Il restera donc 90 jours à la tête de l'Etat, avant de s'effacer au profit d'un président de la République, que les Algériens vont élire. C'est ce qu'a soutenu le chef del'Etat, hier, dans son premier discoursà la Nation, quelques heuresseulement après qu'il ait accédé à son nouveaustatut, lors d'un congrès des deuxchambres du Parlement, au cours duquel aété confirmé la vacance du poste de président de la République. En 15 minutes,Bensalah s'est donc engagé à organiser des élections présidentielles, pour lesquelles ila annoncé la création, au préalable, d'uneInstance nationale. Pour ce faire, il s' estengagé a consulter la classe politique et lasociété civile. Il a de même promis, derevoir certaines lois et dans ce cas, il pourraits'agir notamment, de la loi électorale.C'est ainsi, selon lui, que le peuple exercerasa souveraineté, conformément auxarticles 7 et 8 de la Constitution.Bensalah, évoquant les manifestations, asalué l'attitude du peuple et, notammentles jeunes. Il a aussi rendu un hommage à l 'ANP et aux forces de sécurité, avant deconclure en tendant sa main auxAlgériens.Par ailleurs et avant le discours deAbdelkader Bensalah , prononcé à 20h, le Parlement, réuni en ses deux Chambres (Conseil de la nation et Assemblée populaire nationale), hier mardi à Alger, a pris acte de la déclaration de vacance définitive du poste de président de la République, à la suite de la démissionde Abdelaziz Bouteflika. Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, assume de fait le poste de chef de l'Etat pour une durée de quatre-vingt-dix (90) jours au maximum, conformément aux dispositions de l'article 102 de la Constitution. Le Parlement a adopté également, à la majorité, le rapport de la commission parlementairemixte, présidée par M. Salah Goudjil, en sa qualité de doyen du Conseil de la nation, présenté par le rapporteur de la commission, Mohamed Laid Bibi. Le rapport adopté comporte la déclaration du Conseil constitutionnel, relative à la vacance définitive du poste de président dela République. Lors de cette réunion, et après la constatation de la vacance de la présidence de la République, et donc automatiquementl'accès d'Abdelkader Bensalah au poste de chef de l'Etat, des députés mecontents ontquitté la salle de conférence du Palais desnations, à Club des pins. Il s'agit en effet, des députés indépendants et ceux affiliés au front El Moustakbakl. Slimane Saadaoui,député FLN, a, auparavant, demandé un point d'ordre que lui a refusé le président de séance, Abdelkader Bensalah, pour qui il est hors de question qu'il y'ait le moindre débat. Saadaoui aurait souhaité que Bensalah démissionne et n'accepte pas cette charge de chef de l'Etat. Pour revenir aux députés indépendants, leur chef de groupe parlementaire, Lamine Osmani, a déclaré que ce retrait exprime "la mêmevolonté, que le peuple qui ne veut pas de Abdelkader Bensalah". Il en est de même pour les députés du front El Moustakbal: "Nous refusons que Bensalah préside l'Etat. Nous joignons notre voix au peuple. Nous demandons que Bensalah démissionne et laisse les Algériens faire leur choix", a notamment indiqué Hadj Belghouthi, président du groupe parlementaire d'El Moustakbal. Il est à noter, que les députés de l'opposition ont boycotté cette réunion des deux chambres du Parlement. En effet, les élus du FFS, du Parti des travailleurs, du MSP, du RCD et ceux de l'alliance d'El Adala, du mouvement El Bina et d'Ennahda, ont brillé par leurabsence. C'est ce qu'a soutenu le chef del'Etat, hier, dans son premier discoursà la Nation, quelques heuresseulement après qu'il ait accédé à son nouveaustatut, lors d'un congrès des deuxchambres du Parlement, au cours duquel aété confirmé la vacance du poste de président de la République. En 15 minutes,Bensalah s'est donc engagé à organiser des élections présidentielles, pour lesquelles ila annoncé la création, au préalable, d'uneInstance nationale. Pour ce faire, il s' estengagé a consulter la classe politique et lasociété civile. Il a de même promis, derevoir certaines lois et dans ce cas, il pourraits'agir notamment, de la loi électorale.C'est ainsi, selon lui, que le peuple exercerasa souveraineté, conformément auxarticles 7 et 8 de la Constitution.Bensalah, évoquant les manifestations, asalué l'attitude du peuple et, notammentles jeunes. Il a aussi rendu un hommage à l 'ANP et aux forces de sécurité, avant deconclure en tendant sa main auxAlgériens.Par ailleurs et avant le discours deAbdelkader Bensalah , prononcé à 20h, le Parlement, réuni en ses deux Chambres (Conseil de la nation et Assemblée populaire nationale), hier mardi à Alger, a pris acte de la déclaration de vacance définitive du poste de président de la République, à la suite de la démissionde Abdelaziz Bouteflika. Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, assume de fait le poste de chef de l'Etat pour une durée de quatre-vingt-dix (90) jours au maximum, conformément aux dispositions de l'article 102 de la Constitution. Le Parlement a adopté également, à la majorité, le rapport de la commission parlementairemixte, présidée par M. Salah Goudjil, en sa qualité de doyen du Conseil de la nation, présenté par le rapporteur de la commission, Mohamed Laid Bibi. Le rapport adopté comporte la déclaration du Conseil constitutionnel, relative à la vacance définitive du poste de président dela République. Lors de cette réunion, et après la constatation de la vacance de la présidence de la République, et donc automatiquementl'accès d'Abdelkader Bensalah au poste de chef de l'Etat, des députés mecontents ontquitté la salle de conférence du Palais desnations, à Club des pins. Il s'agit en effet, des députés indépendants et ceux affiliés au front El Moustakbakl. Slimane Saadaoui,député FLN, a, auparavant, demandé un point d'ordre que lui a refusé le président de séance, Abdelkader Bensalah, pour qui il est hors de question qu'il y'ait le moindre débat. Saadaoui aurait souhaité que Bensalah démissionne et n'accepte pas cette charge de chef de l'Etat. Pour revenir aux députés indépendants, leur chef de groupe parlementaire, Lamine Osmani, a déclaré que ce retrait exprime "la mêmevolonté, que le peuple qui ne veut pas de Abdelkader Bensalah". Il en est de même pour les députés du front El Moustakbal: "Nous refusons que Bensalah préside l'Etat. Nous joignons notre voix au peuple. Nous demandons que Bensalah démissionne et laisse les Algériens faire leur choix", a notamment indiqué Hadj Belghouthi, président du groupe parlementaire d'El Moustakbal. Il est à noter, que les députés de l'opposition ont boycotté cette réunion des deux chambres du Parlement. En effet, les élus du FFS, du Parti des travailleurs, du MSP, du RCD et ceux de l'alliance d'El Adala, du mouvement El Bina et d'Ennahda, ont brillé par leurabsence.