Le président de l'ANIE, Mohamed Charfi, a été l'invité, hier, du "Programme spécial" de la télévision privée El Hayat, pour parler de l'instance qu'il préside, du projet de loi électoral et des prochaines échéances électorales. Le président de l'ANIE, Mohamed Charfi, a été l'invité, hier, du "Programme spécial" de la télévision privée El Hayat, pour parler de l'instance qu'il préside, du projet de loi électoral et des prochaines échéances électorales. Parlant de l'autonomie de l'ANIE par rapport au pouvoir politique et à l'Administration, Mohamed Charfi a expliqué que "l'indépendance de l'ANIE vient d'abord de celle de son président, en soulignant que "Je suis une conscience libre dans ma vie, les gens qui ont travaillé avec moi me connaissent". Et de rappeler dans ce sens, qu'il était un des premiers à "parler de l'indépendance du juge, au moment où la justice était une simple fonction subordonnée au pouvoir exécutif". Au delà de la personne de son président, l'ANIE tient aussi son autonomie de "sa volonté de mettre en place des mécanismes de transparence et de régularité des élections pour rendre impossible toute velléité de fraude électorale". A ce propos, il met en exergue la mise hors jeu de l'administration de tout le processus électorale, affirmant que "l'Administration n'a plus de rôle à jouer dans les élections qui relèvent désormais du strict et exclusif ressort de l'ANIE qui tient sa force et sa crédibilité des 450.000 bénévoles, âgés entre 25 et 45 ans qui ont accepté de participer à la surveillance des deux précédentes consultation (Présidentielles et révision de la Constitution). Concernant l'article du projet de loi électoral qui fixe "le seuil d'éligibilité" à 4% des suffrages obtenus lors des dernières élections, un principe dénoncé, notamment par les partis politiques qui y voient un mécanisme d'exclusion, Mohamed Charfi fait montre d'une certaine souplesse en disant que"rienn'est définitif". Mais, il note que cette condition existe dans tous les pays, selon des seuils différents qui vont de "0,67% en Allemagne à 7% aux Seychelles, c'est un critère pour mesurer la représentativité du candidat". A propos du mode de scrutin choisi par la commission Laraba, à savoir un scrutin proportionnelle selon le principe de la liste unique ouverte, Mohamed Charfi explique qu'il est le seul qui est de nature à mettre un terme à l'achat des voix. "L'électeur est libre de choisir librement la liste pour laquelle il va voter, tout en ayant possibilité de faire son propre classement des candidats. C'est fini désormais la règle du tête de liste, qui est à l'origine de l'intrusion de l'argent sale", explique Charfi, qui admet que ce "système est compliqué" et que son autorité va s'atteler dans le prochains jours à faire un travail de pédagogie. Parlant de l'autonomie de l'ANIE par rapport au pouvoir politique et à l'Administration, Mohamed Charfi a expliqué que "l'indépendance de l'ANIE vient d'abord de celle de son président, en soulignant que "Je suis une conscience libre dans ma vie, les gens qui ont travaillé avec moi me connaissent". Et de rappeler dans ce sens, qu'il était un des premiers à "parler de l'indépendance du juge, au moment où la justice était une simple fonction subordonnée au pouvoir exécutif". Au delà de la personne de son président, l'ANIE tient aussi son autonomie de "sa volonté de mettre en place des mécanismes de transparence et de régularité des élections pour rendre impossible toute velléité de fraude électorale". A ce propos, il met en exergue la mise hors jeu de l'administration de tout le processus électorale, affirmant que "l'Administration n'a plus de rôle à jouer dans les élections qui relèvent désormais du strict et exclusif ressort de l'ANIE qui tient sa force et sa crédibilité des 450.000 bénévoles, âgés entre 25 et 45 ans qui ont accepté de participer à la surveillance des deux précédentes consultation (Présidentielles et révision de la Constitution). Concernant l'article du projet de loi électoral qui fixe "le seuil d'éligibilité" à 4% des suffrages obtenus lors des dernières élections, un principe dénoncé, notamment par les partis politiques qui y voient un mécanisme d'exclusion, Mohamed Charfi fait montre d'une certaine souplesse en disant que"rienn'est définitif". Mais, il note que cette condition existe dans tous les pays, selon des seuils différents qui vont de "0,67% en Allemagne à 7% aux Seychelles, c'est un critère pour mesurer la représentativité du candidat". A propos du mode de scrutin choisi par la commission Laraba, à savoir un scrutin proportionnelle selon le principe de la liste unique ouverte, Mohamed Charfi explique qu'il est le seul qui est de nature à mettre un terme à l'achat des voix. "L'électeur est libre de choisir librement la liste pour laquelle il va voter, tout en ayant possibilité de faire son propre classement des candidats. C'est fini désormais la règle du tête de liste, qui est à l'origine de l'intrusion de l'argent sale", explique Charfi, qui admet que ce "système est compliqué" et que son autorité va s'atteler dans le prochains jours à faire un travail de pédagogie.