Des partis politiques sont clairement focalisés sur les prochaines élections. Ils se préparent, d'ores et déjà, à ces échéances électorales dont tout porte à croire qu'elles auront lieu, notamment pour les élections législatives, avant l' été prochain. Des partis politiques sont clairement focalisés sur les prochaines élections. Ils se préparent, d'ores et déjà, à ces échéances électorales dont tout porte à croire qu'elles auront lieu, notamment pour les élections législatives, avant l' été prochain. Et dans ce contexte, chaque formation politique tente de placer ses pions, en vue de rafler la mise et convaincre le plus grands nombre d électeurs pour souscrire à ses listes électorales. Ainsi dans le camp des islamistes la guerre de tranchés et bel et bien lancée et chaque parti ambitionne de séduire l'électorat traditionnel de ce courant politique. Très discrète pour le moment, cette bataille feutrée connaîtra, à coup sur, des développements au fur et a mesure que se rapproche la date butoir de ces joutes électorales. En effet, entre le Mouvement de la société pour la paix (MSP), et le Mouvement El Bina, on n'hésite pas à s'adresser des piques comme pour donner le ton de ce que sera, à l' avenir, la bataille entre les deux formations politiques. Abderazak Makri, président du MSP, et Abdelkader Bezngrina, chef de file du Mouvement El Bina, ont déjà commencé cette partie d' échecs. C est dans les réseaux sociaux, que les deux dirigeants s'échangent les coups. Il y a juste quelques jours, Abdelkader Bengrina a adressé une sérieuse pique à Abderazak Makri, en lui rappelant la position du MSP à la veille des élections présidentielles du mois d'avril 2019. Il lui a ainsi rappelé sa position favorable à une période de transition, comme cela lui a été proposé par le frère de l'ancien président, Said Bouteflika. Abdelaziz Bouteflika se verrait alors prolonger son mandat d'une année supplémentaire, sans passer par les urnes. Makri a fait des pieds et des mains, pour vendre ce projet à la classe politique. Un projet qui a alors été soutenu par la Coalition des partis, soutenant l'ancien chef de l'Etat, mais rejeté par l'opposition. Il a alors fallu l'intervention de l'armée pour mettre fin à ce projet de transition. L'ancien Chef d'état major de l'ANP, feu Gaid Salah, a clairement appelé au respect de la Constitution. Bengrina, dans son post sur sa page Facebook, s est vanté d'avoir d emblée rejeté cette formule contrairement au MSP. C'est vrai que cet épisode restera à jamais comme une tache noire dans l'histoire politique du MSP. Il faut dire, que cette pique de Bengrina est intervenue comme une réaction à un post de Makri sur sa page Facebook, où il a critiqué les partis qui ont soutenu le projet de Constitution adopté par voie référendaire le 1er novembre dernier. En filigrane, Makri visait le Mouvement El Bina qui, en votant pour cette nouvelle Constitution, a soutenualors la disposition faisant de Tamazight une langue nationale et officielle. Makri s' est lui vanté d'avoir appelé à voter contre le projet constitutionnel, restant ainsi fidèle, selon ses dires, à l'identiténationale du peuple algérien. Cette guerre de tranchées atteste que les deux partis, qui étaient à deux doigts de fusionner, sont déjà en compétition pour se disputer l' électorat islamiste. En somme, c'est une guerre de leadership quis'est déclarée avant l'heure. LeMouvement El Bina, qui est rappelonsle issu d'une scission au sein du MSP, compte ravir le leadership de la mouvance islamiste à son frère ennemi. Mais le MSP ne compte pas, apparemment, se laisser faire. D'ou cette bataille entre ces deux partis affiliés à la confrérie des frères musulmans. Et dans ce contexte, chaque formation politique tente de placer ses pions, en vue de rafler la mise et convaincre le plus grands nombre d électeurs pour souscrire à ses listes électorales. Ainsi dans le camp des islamistes la guerre de tranchés et bel et bien lancée et chaque parti ambitionne de séduire l'électorat traditionnel de ce courant politique. Très discrète pour le moment, cette bataille feutrée connaîtra, à coup sur, des développements au fur et a mesure que se rapproche la date butoir de ces joutes électorales. En effet, entre le Mouvement de la société pour la paix (MSP), et le Mouvement El Bina, on n'hésite pas à s'adresser des piques comme pour donner le ton de ce que sera, à l' avenir, la bataille entre les deux formations politiques. Abderazak Makri, président du MSP, et Abdelkader Bezngrina, chef de file du Mouvement El Bina, ont déjà commencé cette partie d' échecs. C est dans les réseaux sociaux, que les deux dirigeants s'échangent les coups. Il y a juste quelques jours, Abdelkader Bengrina a adressé une sérieuse pique à Abderazak Makri, en lui rappelant la position du MSP à la veille des élections présidentielles du mois d'avril 2019. Il lui a ainsi rappelé sa position favorable à une période de transition, comme cela lui a été proposé par le frère de l'ancien président, Said Bouteflika. Abdelaziz Bouteflika se verrait alors prolonger son mandat d'une année supplémentaire, sans passer par les urnes. Makri a fait des pieds et des mains, pour vendre ce projet à la classe politique. Un projet qui a alors été soutenu par la Coalition des partis, soutenant l'ancien chef de l'Etat, mais rejeté par l'opposition. Il a alors fallu l'intervention de l'armée pour mettre fin à ce projet de transition. L'ancien Chef d'état major de l'ANP, feu Gaid Salah, a clairement appelé au respect de la Constitution. Bengrina, dans son post sur sa page Facebook, s est vanté d'avoir d emblée rejeté cette formule contrairement au MSP. C'est vrai que cet épisode restera à jamais comme une tache noire dans l'histoire politique du MSP. Il faut dire, que cette pique de Bengrina est intervenue comme une réaction à un post de Makri sur sa page Facebook, où il a critiqué les partis qui ont soutenu le projet de Constitution adopté par voie référendaire le 1er novembre dernier. En filigrane, Makri visait le Mouvement El Bina qui, en votant pour cette nouvelle Constitution, a soutenualors la disposition faisant de Tamazight une langue nationale et officielle. Makri s' est lui vanté d'avoir appelé à voter contre le projet constitutionnel, restant ainsi fidèle, selon ses dires, à l'identiténationale du peuple algérien. Cette guerre de tranchées atteste que les deux partis, qui étaient à deux doigts de fusionner, sont déjà en compétition pour se disputer l' électorat islamiste. En somme, c'est une guerre de leadership quis'est déclarée avant l'heure. LeMouvement El Bina, qui est rappelonsle issu d'une scission au sein du MSP, compte ravir le leadership de la mouvance islamiste à son frère ennemi. Mais le MSP ne compte pas, apparemment, se laisser faire. D'ou cette bataille entre ces deux partis affiliés à la confrérie des frères musulmans.