Face à la cherté des produits de large consommation, particulièrement les produits de première nécessité dont les prix ne sont soumis à aucun contrôle, politique de libéralisation oblige, le citoyen dont le pouvoir d'achat ne cesse de s'éroder ne sait plus où tourner de la tête. Erosion accentuée par les menaces de rompre avec la production, brandies par ceux qui sont censés alimenter son marché quotidien à commencer par les producteurs de lait et les boulangers. Menaces que certains représentants des deux secteurs comptent mettre à exécution incessamment ou au plus tard, dès la prochaine rentrée sociale. A cet effet, d'ailleurs, et pour en savoir plus, nous nous sommes dirigés vers monsieur Maâmar Hentour, président du Comité national des boulangers, organisation affiliée à l'UGCAA (Union générale des commerçants et artisans algériens), particulièrement après la sortie qu'il a faite ces derniers jours, selon certains titres de la presse nationale, et qui aurait porté sur la menace d'arrêter toute production de pain au cas où l'Etat continuerait à faire la sourde oreille face à leurs revendications et dont la principale serait celle de voir les prix du pain revus à la hausse. Menace que le chef de file des boulangers algériens a, dès l'entame de notre discussion, nié avoir émis. «Nous savons que le pain est un produit stratégique et de ce fait il ne nous viendrait jamais à l'esprit de revendiquer l'augmentation de son prix» nous dira, à cet effet, le président du Comité national des boulangers sans pour cela nier que la corporation qu'il dirige réclame quand même une marge de bénéfices beaucoup plus significative que celle qu'elle dégage aujourd'hui. Revendication qui porte, selon Monsieur Hentour, sur l'attribution aux boulangers d'une subvention de l'Etat. «Puisque le lait est subventionné pourquoi pas le pain ?» soutient notre interlocuteur. Plusieurs rencontres ont eu lieu, à cet effet, entre les cadres du ministère du Commerce dont une avec le premier responsable du secteur et les représentants des boulangers indiquera le secrétaire national de l'UGCAA. Le dossier concernant les revendications des boulangers est au niveau de la chefferie du Gouvernement, nous fera savoir celui qui a pour charge de représenter les boulangers. A ce propos et concernant une éventuelle subvention du prix du pain par l'Etat, nous avons attiré l'attention de monsieur Maâmar Hentour sur le fait que les pouvoirs publics subventionnaient déjà le prix du blé à l'importation. Subvention qu'il reconnaît être très importante «puisqu'il faut reconnaître, dira-t-il, que l'année dernière seulement, le prix du blé était de 153 dollars la tonne alors que cette année il est à 352 dollars la tonne sur le marché mondial». Sauf que cette subvention ne profite pas aux seuls professionnels de la baguette indiquera notre interlocuteur, puisque le blé importé est destiné aussi aux ménages, aux meuniers, aux fabricants de biscuits et autres dérivés. Même nos voisins profitent de cette subvention, révélera le chef de file des boulangers algériens. Il y a quelques semaines de cela, le Comité national des boulangers algériens a organisé à Tipasa, avec la collaboration d'autres partenaires, la journée du pain complet. A ce propos, nous avons posé la question qui nous permettrait d'en savoir plus sur cette journée et le but de son organisation et si l'option prise par les boulangers pour la fabrication du pain complet n'était pas un subterfuge de leur part pour procéder à l'augmentation d'un pain qui n'était pas prévu dans le décret de 1996 qui fixe le prix de la farine à 2.000 DA le quintal livré à domicile, et le prix de la baguette ordinaire à 7,50 DA et celui de l'amélioré à 8,50 DA. «Ceci n'est en aucun cas le but recherché par la tenue de cette journée», rétorquera le chef des boulangers, nous expliquant que l'objectif de cette journée est celui de sensibiliser l'Algérien à consommer du pain complet. «Pain dans lequel entrent tous les constituants du blé, même le son. Ce pain peut être fait avec du blé algérien, ce qui alors nous permettrait d'amortir la facture de l'importation de 25 à 30 pour cent un chiffre très important quand nous savons que nous importons 5 millions de tonnes/an alors que nous n'en produisons que 50.000 quintaux/ an». Face à la cherté des produits de large consommation, particulièrement les produits de première nécessité dont les prix ne sont soumis à aucun contrôle, politique de libéralisation oblige, le citoyen dont le pouvoir d'achat ne cesse de s'éroder ne sait plus où tourner de la tête. Erosion accentuée par les menaces de rompre avec la production, brandies par ceux qui sont censés alimenter son marché quotidien à commencer par les producteurs de lait et les boulangers. Menaces que certains représentants des deux secteurs comptent mettre à exécution incessamment ou au plus tard, dès la prochaine rentrée sociale. A cet effet, d'ailleurs, et pour en savoir plus, nous nous sommes dirigés vers monsieur Maâmar Hentour, président du Comité national des boulangers, organisation affiliée à l'UGCAA (Union générale des commerçants et artisans algériens), particulièrement après la sortie qu'il a faite ces derniers jours, selon certains titres de la presse nationale, et qui aurait porté sur la menace d'arrêter toute production de pain au cas où l'Etat continuerait à faire la sourde oreille face à leurs revendications et dont la principale serait celle de voir les prix du pain revus à la hausse. Menace que le chef de file des boulangers algériens a, dès l'entame de notre discussion, nié avoir émis. «Nous savons que le pain est un produit stratégique et de ce fait il ne nous viendrait jamais à l'esprit de revendiquer l'augmentation de son prix» nous dira, à cet effet, le président du Comité national des boulangers sans pour cela nier que la corporation qu'il dirige réclame quand même une marge de bénéfices beaucoup plus significative que celle qu'elle dégage aujourd'hui. Revendication qui porte, selon Monsieur Hentour, sur l'attribution aux boulangers d'une subvention de l'Etat. «Puisque le lait est subventionné pourquoi pas le pain ?» soutient notre interlocuteur. Plusieurs rencontres ont eu lieu, à cet effet, entre les cadres du ministère du Commerce dont une avec le premier responsable du secteur et les représentants des boulangers indiquera le secrétaire national de l'UGCAA. Le dossier concernant les revendications des boulangers est au niveau de la chefferie du Gouvernement, nous fera savoir celui qui a pour charge de représenter les boulangers. A ce propos et concernant une éventuelle subvention du prix du pain par l'Etat, nous avons attiré l'attention de monsieur Maâmar Hentour sur le fait que les pouvoirs publics subventionnaient déjà le prix du blé à l'importation. Subvention qu'il reconnaît être très importante «puisqu'il faut reconnaître, dira-t-il, que l'année dernière seulement, le prix du blé était de 153 dollars la tonne alors que cette année il est à 352 dollars la tonne sur le marché mondial». Sauf que cette subvention ne profite pas aux seuls professionnels de la baguette indiquera notre interlocuteur, puisque le blé importé est destiné aussi aux ménages, aux meuniers, aux fabricants de biscuits et autres dérivés. Même nos voisins profitent de cette subvention, révélera le chef de file des boulangers algériens. Il y a quelques semaines de cela, le Comité national des boulangers algériens a organisé à Tipasa, avec la collaboration d'autres partenaires, la journée du pain complet. A ce propos, nous avons posé la question qui nous permettrait d'en savoir plus sur cette journée et le but de son organisation et si l'option prise par les boulangers pour la fabrication du pain complet n'était pas un subterfuge de leur part pour procéder à l'augmentation d'un pain qui n'était pas prévu dans le décret de 1996 qui fixe le prix de la farine à 2.000 DA le quintal livré à domicile, et le prix de la baguette ordinaire à 7,50 DA et celui de l'amélioré à 8,50 DA. «Ceci n'est en aucun cas le but recherché par la tenue de cette journée», rétorquera le chef des boulangers, nous expliquant que l'objectif de cette journée est celui de sensibiliser l'Algérien à consommer du pain complet. «Pain dans lequel entrent tous les constituants du blé, même le son. Ce pain peut être fait avec du blé algérien, ce qui alors nous permettrait d'amortir la facture de l'importation de 25 à 30 pour cent un chiffre très important quand nous savons que nous importons 5 millions de tonnes/an alors que nous n'en produisons que 50.000 quintaux/ an».