M. Ford, affirment des sources proches de la représentation diplomatique, est animé de l'esprit des «boys» américains qui pensent dur comme fer que leur pays peut tout se permettre, n'importe où sur la planète. M. Ford, affirment des sources proches de la représentation diplomatique, est animé de l'esprit des «boys» américains qui pensent dur comme fer que leur pays peut tout se permettre, n'importe où sur la planète. La nature de la mission de la représentation diplomatique américaine à Alger est en passe de devenir une polémique entre le gouvernement et l'ambassade US. La mésentente est née d'une séries de rencontres régulières organisée par l'ambassade américaine avec des acteurs politiques et sociaux nationaux. La ligne rouge a été franchie à l'occasion d'une invitation adressée par le personnel diplomatique américain aux syndicats des fonctionnaires, en pleine période de grève. Invité à commenter les activités de l'ambassade américaine en direction des partis politique et des syndicats, le chef du gouvernement a déclaré réfuter «toutes les ingérences». Les propos de Belkhadem n'avaient rien de très solennels, puisque ils n'ont pas été suivis d'une convocation de l'ambassadeur au ministère des Affaires étrangères. Mais cela semble avoir agacé les Américains, et leur représentation diplomatique en poste à Alger, s'est sentie l'obligation de réagir au travers d'un communiqué. Le ton, très diplomatique dudit communiqué, trahit néanmoins une tendance «très américaine» à se croire chez-soi dans le monde entier. «Comme c'est le cas dans chaque pays où les Etats-Unis ont une mission diplomatique, l'Ambassade des Etats-Unis à Alger rencontre tous les jours des partis politiques, des membres de la société civile, et du monde des affaires, ainsi que des officiels du gouvernement» souligne le communiqué qui révèle que «lors de ces réunions nos diplomates discutent de questions d'intérêts communs pour les algériens et les américains; comme la démocratie, le pluralisme politique, les droits de l'homme, la société civile et le développement économique». Cela sans omettre de préciser que la démarche respecte «les normes reconnues dans la pratique diplomatique». Il se trouve qu'en matière de «normes reconnues», l'ambassadeur Robert S.Ford est assez éloigné des standards internationaux. Venu d'Irak où l'essentiel de son discours «en coulisse» s'apparentait plus à la diplomatie guerrière qu'à la diplomatie tout court, M. Ford est, affirment des sources proches de la représentation diplomatique, animé d'un esprit des «boys» américains qui pensent dur comme fer que leur pays peut tout se permettre, n'importe où sur la planète. Les mêmes sources révèlent même que l'homme était partisan des solutions radicales lorsqu'il s'agissait de « mater » la rébellion en Irak. Dans son communiqué l'ambassadeur évoque le «dialogue de longue date avec la société algérienne et le gouvernement», sans préciser que c'est la première fois que le gouvernement interpelle la représentation US, déjà occupé par d'autres diplomates avant lui. Le communiqué justifie que certains, en Algérie, n'hésitent pas à qualifier d'«ingérence», par la densité des rapports entre les deux pays. «Nous avons beaucoup de programmes de coopération en cours dans des domaines tels que l'éducation, la modernisation de la justice, le développent économique et la promotion des exportations algériennes hors hydrocarbures», souligne le communiqué, présentant cela comme un droit de dicter aux Algériens leur comportement sur des sujets qui les concernent en premier lieu. La nature de la mission de la représentation diplomatique américaine à Alger est en passe de devenir une polémique entre le gouvernement et l'ambassade US. La mésentente est née d'une séries de rencontres régulières organisée par l'ambassade américaine avec des acteurs politiques et sociaux nationaux. La ligne rouge a été franchie à l'occasion d'une invitation adressée par le personnel diplomatique américain aux syndicats des fonctionnaires, en pleine période de grève. Invité à commenter les activités de l'ambassade américaine en direction des partis politique et des syndicats, le chef du gouvernement a déclaré réfuter «toutes les ingérences». Les propos de Belkhadem n'avaient rien de très solennels, puisque ils n'ont pas été suivis d'une convocation de l'ambassadeur au ministère des Affaires étrangères. Mais cela semble avoir agacé les Américains, et leur représentation diplomatique en poste à Alger, s'est sentie l'obligation de réagir au travers d'un communiqué. Le ton, très diplomatique dudit communiqué, trahit néanmoins une tendance «très américaine» à se croire chez-soi dans le monde entier. «Comme c'est le cas dans chaque pays où les Etats-Unis ont une mission diplomatique, l'Ambassade des Etats-Unis à Alger rencontre tous les jours des partis politiques, des membres de la société civile, et du monde des affaires, ainsi que des officiels du gouvernement» souligne le communiqué qui révèle que «lors de ces réunions nos diplomates discutent de questions d'intérêts communs pour les algériens et les américains; comme la démocratie, le pluralisme politique, les droits de l'homme, la société civile et le développement économique». Cela sans omettre de préciser que la démarche respecte «les normes reconnues dans la pratique diplomatique». Il se trouve qu'en matière de «normes reconnues», l'ambassadeur Robert S.Ford est assez éloigné des standards internationaux. Venu d'Irak où l'essentiel de son discours «en coulisse» s'apparentait plus à la diplomatie guerrière qu'à la diplomatie tout court, M. Ford est, affirment des sources proches de la représentation diplomatique, animé d'un esprit des «boys» américains qui pensent dur comme fer que leur pays peut tout se permettre, n'importe où sur la planète. Les mêmes sources révèlent même que l'homme était partisan des solutions radicales lorsqu'il s'agissait de « mater » la rébellion en Irak. Dans son communiqué l'ambassadeur évoque le «dialogue de longue date avec la société algérienne et le gouvernement», sans préciser que c'est la première fois que le gouvernement interpelle la représentation US, déjà occupé par d'autres diplomates avant lui. Le communiqué justifie que certains, en Algérie, n'hésitent pas à qualifier d'«ingérence», par la densité des rapports entre les deux pays. «Nous avons beaucoup de programmes de coopération en cours dans des domaines tels que l'éducation, la modernisation de la justice, le développent économique et la promotion des exportations algériennes hors hydrocarbures», souligne le communiqué, présentant cela comme un droit de dicter aux Algériens leur comportement sur des sujets qui les concernent en premier lieu.