Il faut savoir que ces violences ont éclaté mercredi quand une grève pour des revendications sociales menée par le Hezbollah a dégénéré en heurts. Ces heurts s'étaient intensifiés après un discours du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah qui avait qualifié jeudi de "déclaration de guerre" les décisions du gouvernement à son encontre, visant notamment le réseau de télécommunications du mouvement. Il faut savoir que ces violences ont éclaté mercredi quand une grève pour des revendications sociales menée par le Hezbollah a dégénéré en heurts. Ces heurts s'étaient intensifiés après un discours du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah qui avait qualifié jeudi de "déclaration de guerre" les décisions du gouvernement à son encontre, visant notamment le réseau de télécommunications du mouvement. Elément central dans l'échiquier politique libanais, le Hezbollah, en guerre ouverte contre le parti de Saad Hariri, s'est imposé en maître des quartiers ouest de la capitale libanaise, après deux jours de combat. Hier la zone d'affrontement était calme et sous le contrôle total de la milice chiîte. «Il n'y a plus d'affrontements car personne ne fait face aux combattants de l'opposition», a déclaré un responsable de la sécurité libanaise sous couvert de l'anonymat. Les violences ont conduit à la mort de onze personnes, dont une mère et son fils âgé de 35 ans dans le quartier de Ras al-Nabeh, dans l'Ouest de Beyrouth, indiquent des sources sécuritaires libanaises. Une trentaine de personnes ont, par ailleurs, été blessées dans la capitale et dans différentes régions du pays. La démonstration de force du parti de Hassan Nasrallah met la majorité au pouvoir dans une position inconfortable et relance, de fait, le rôle de la Syrie et de l'Iran dans la solution de la crise libanaise. Jusque-là, la coalition antisyrienne, majoritaire au Parlement et au gouvernement, cherchait le moyen d'affranchir définitivement le pays des tutelles syrienne et iranienne. Le succès du Hezbollah met en évidence la fragilité des institutions libanaises en l'absence d'un consensus pour l'élection d'un président de la République, dont le poste est vacant depuis novembre de l'année dernière. L'armée, seule institution à être respectée par toutes les factions en présence sur la scène libanaise, a tenu à sauvegarder un semblant d'unité en évitant toute intervention dans le conflit qui a opposé les milices chiîtes du Hezbollah aux groupes sunnites du parti de l'avenir dirigé par Saad Hariri. Mais cette neutralité de façade de l'armée ne résout pas le problème essentiel des libanais qui, confrontés à cette montée subite des violences, fuit la capitale pour des régions, voire même des pays plus hospitaliers. Sur le terrain, la situation est largement à la faveur des partis pro-syriens. Les démonstrations de joie, sous les regards « absents » des militaires libanais étaient ostentatoires, hier. Des membres du Hezbollah tiraient en l'air en signe de joie dans certains quartiers, traditionnellement acquis au Courant du futur, principale force politique de la majorité anti-syrienne. Les miliciens du Hezbollah ont obligé les médias de la famille Hariri à baisser rideau. Une roquette a même touché le mur d'enceinte de la résidence de M. Hariri, selon son entourage. C'est dire l'ampleur de la mainmise du parti islamiste sur les quartiers-fief du Courant du futur. Cela dit, dans toute cette confusion au plan politico-militaire, le paradoxe libanais a joué à fond. Et pour cause, hier en fin d'après-midi, toutes les routes ont été débloquées dans la Békaa (est), à l'exception de celle menant à la frontière syrienne. La route reliant Beyrouth au Sud a également été rouverte. Il faut savoir que ces violences ont éclaté mercredi quand une grève pour des revendications sociales menée par le Hezbollah a dégénéré en heurts. Ces heurts s'étaient intensifiés après un discours du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah qui avait qualifié jeudi de "déclaration de guerre" les décisions du gouvernement à son encontre, visant notamment le réseau de télécommunications du mouvement. Il l'avait sommé de revenir sur ces décisions et d'accepter un dialogue national. La majorité avait fait une contre-proposition qui a été rejetée par l'opposition. Elément central dans l'échiquier politique libanais, le Hezbollah, en guerre ouverte contre le parti de Saad Hariri, s'est imposé en maître des quartiers ouest de la capitale libanaise, après deux jours de combat. Hier la zone d'affrontement était calme et sous le contrôle total de la milice chiîte. «Il n'y a plus d'affrontements car personne ne fait face aux combattants de l'opposition», a déclaré un responsable de la sécurité libanaise sous couvert de l'anonymat. Les violences ont conduit à la mort de onze personnes, dont une mère et son fils âgé de 35 ans dans le quartier de Ras al-Nabeh, dans l'Ouest de Beyrouth, indiquent des sources sécuritaires libanaises. Une trentaine de personnes ont, par ailleurs, été blessées dans la capitale et dans différentes régions du pays. La démonstration de force du parti de Hassan Nasrallah met la majorité au pouvoir dans une position inconfortable et relance, de fait, le rôle de la Syrie et de l'Iran dans la solution de la crise libanaise. Jusque-là, la coalition antisyrienne, majoritaire au Parlement et au gouvernement, cherchait le moyen d'affranchir définitivement le pays des tutelles syrienne et iranienne. Le succès du Hezbollah met en évidence la fragilité des institutions libanaises en l'absence d'un consensus pour l'élection d'un président de la République, dont le poste est vacant depuis novembre de l'année dernière. L'armée, seule institution à être respectée par toutes les factions en présence sur la scène libanaise, a tenu à sauvegarder un semblant d'unité en évitant toute intervention dans le conflit qui a opposé les milices chiîtes du Hezbollah aux groupes sunnites du parti de l'avenir dirigé par Saad Hariri. Mais cette neutralité de façade de l'armée ne résout pas le problème essentiel des libanais qui, confrontés à cette montée subite des violences, fuit la capitale pour des régions, voire même des pays plus hospitaliers. Sur le terrain, la situation est largement à la faveur des partis pro-syriens. Les démonstrations de joie, sous les regards « absents » des militaires libanais étaient ostentatoires, hier. Des membres du Hezbollah tiraient en l'air en signe de joie dans certains quartiers, traditionnellement acquis au Courant du futur, principale force politique de la majorité anti-syrienne. Les miliciens du Hezbollah ont obligé les médias de la famille Hariri à baisser rideau. Une roquette a même touché le mur d'enceinte de la résidence de M. Hariri, selon son entourage. C'est dire l'ampleur de la mainmise du parti islamiste sur les quartiers-fief du Courant du futur. Cela dit, dans toute cette confusion au plan politico-militaire, le paradoxe libanais a joué à fond. Et pour cause, hier en fin d'après-midi, toutes les routes ont été débloquées dans la Békaa (est), à l'exception de celle menant à la frontière syrienne. La route reliant Beyrouth au Sud a également été rouverte. Il faut savoir que ces violences ont éclaté mercredi quand une grève pour des revendications sociales menée par le Hezbollah a dégénéré en heurts. Ces heurts s'étaient intensifiés après un discours du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah qui avait qualifié jeudi de "déclaration de guerre" les décisions du gouvernement à son encontre, visant notamment le réseau de télécommunications du mouvement. Il l'avait sommé de revenir sur ces décisions et d'accepter un dialogue national. La majorité avait fait une contre-proposition qui a été rejetée par l'opposition.